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La terro esperavo lou quitran, aro lou quitran souveta l'erbo

La terre attendait le goudron, maintenant le goudron espère l'herbe
The ground was waiting tar, now the tar wishes grass

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Photo Georges Estève (1890-1975). MH0092421.
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Commentaires

  • Moi aussi je préfère l’herbe verte, mais le cruel manque de parkings gratuits dans notre ville et ses abords immédiats en a assuré la mort lente et transforme l’intra-muros en un îlot voué uniquement au tourisme. Le parking des Italiens est régulièrement saturé. Le grand bâtiment ancien à l’arrière pourrait être un moulinage à soie mu par une des branches du canal de l’Hôpital. L’humidité a encore remonté et le somment de la tour a perdu quelques pierres dirait-on. Un des ormeaux est encore là avant d’être victime de la maladie.

  • Si tu voyais ce qu'ils ont fait dans notre centre ville...
    moins de places de parking et une énorme horreur.
    Elle a couté sa place au maire et la nouvelle municipalité espère moyennant finances bien sûr de la faire enlever.
    http://du-four-au-jardin-et-mes-dix-doigts.blogspot.fr/2014/02/une-horreur.html
    Pour cela on a déménagé le monument aux Morts et abattu tous les arbres du coeur de la ville
    Vu le mécontentements des habitants ils en ont replanté.
    http://du-four-au-jardin-et-mes-dix-doigts.blogspot.fr/2014/03/horreurs-bis.html

  • bonjour,

    sauf à me tromper, derrière les remparts se trouve une autre horreur: le SAN MIGUEL !!

  • Le San Miguel est pour moi une réussite. Etonnamment moderne dans sa réflexion architecturale avec le rappel du biscornu et hasardeux de nos quartiers, l’aspect solaire qui va bien avec le plein sud de Limbert, l’harmonie des couleurs, la rupture d’avec les constructions aux angles cassants des immeubles modernes. Il y a du Miro, du Gaudi, du Pouillon (pas celui de La Croix des Oiseaux, celui du monastère de Cotignac) dans cette œuvre pour laquelle le regretté Max Bourgoin a reçu le prix Patrimoine du XXe (ou quelque chose comme cela). Ici la rue derrière est celle des Remparts du Rhône, l’entrée de ce que je crois bien être (sans certitude absolue) l’usine à soie que l’on devine était rue St Thomas d’Aquin. Nombre de CPA, tableaux et dessins montrent ce coin de rempart toujours encombré de pierres, pavés, ruines, graviers…comme s’il y avait un chantier permanent.

  • me suis trompé d'endroit!

    mais je maintiens que le SAN MIGUEL est une hérésie architecturale bien dans la ligne de BOURGOIN que j'ai bien connu, ayant travaillé sur ses projets délirants élaborés avec son épouse "architecte d'intérieur"!!

    une récompense ne prouve rien: celui qui a pondu les tours de la place Poème du Rhône était Prix de ROME!!

  • si nous sommes devant la rue Rempart-de-l'Oulle l'immeuble que l'on distingue est il celui situé à l'extrémité du boulevard RASPAIL? (à l'époque sa construction avait connu beaucoup de problèmes avec les monuments historiques)

    le vieux bâtiment pourrait être l'ancienne usine à gaz?

  • En ce qui concerne le San Miguel, il faudrait également avoir le témoignage de personnes y vivant ou y ayant vécu. Cela me semble important pour juger une habitation.
    Côté esthétique, je serais plutôt de l'avis de Lou. Cet ensemble original est discret en plus.

    Nous sommes face aux allées de l'Oulle, entre la porte de l'Oulle et la porte St-Dominique. Les maisons que l'on voit sur la droite de ma photo sont donc parmi les dernières de la rue du Rempart-de-l'Oulle, avant d'arriver porte St-Dominique, où aboutit la rue Victor Hugo.

    La maison à gauche sur l'ancienne photo est sans doute située, comme le dit Lou, rue St-Thomas-d'Aquin. Je pense qu'il ne devait pas y avoir qu'une seule usine à soie à Avignon et celle de la rue St-Thomas-d'Aquin devait être bien plus ancienne que celle de la route du Docteur-Pons, dont je confirme l'existence passée.

  • Le San Miguel qualifié d'horreur !!
    Heureusement que Lou Ravi a pris sa défense.
    Tous les goûts sont dans la nature, on peut ne pas aimer telle ou telle chose sans pour cela la qualifier d'horreur quand ce n'est pas le cas.
    J'aime beaucoup les réalisations de Max Bourgoin et j'adore toutes celles de Gaudí !

    En 2010, Françoise avait fait un article sur cette superbe résidence :
    http://avignon-etats-lieux.blogspot.fr/2010/06/residence-le-san-miguel-une-realisation.html
    article dans lequel on apprend qu'elle est classée Monument Historique.
    J'y partageais l'avis de Françoise Dumon et de Michel Bourgue : si je revenais m'installer à Avignon, j'aimerais bien trouver un appartement au San Miguel.

  • à chacun de juger.perso je trouve ce machin sans respect pour l'environnement, mais ma parole n'est pas parole d'évangile!
    il faut aussi y avoir pénétré pour juger!

  • Il suffit de faire le tour des remparts pour se rendre compte de l'irrespect général des "bâtisseurs" pour notre belle muraille (presque) circulaire.

    Partons vers l'Est depuis le San Miguel... on ne peut pas oublier le Crédit Immobilier avec sa façade 100 % réfléchissante - mais pas plane... Un peu plus loin, c'est le Tribunal, avec ses angles sortants de partout et sa clôture fêlée (à l'image de son concepteur ???) dés le départ... plus loin, la sombre sillhouette du bunker du Crédit Municipal, qui apparait totalement dépourvu d'ouvertures sous certains angles... passé la Caserne Chabran, les nouveaux bâtiments de l'angle de la route de Lyon nous font presque oublier que l'architecte de la bibliothéque / réfectoire de l'Université s'est dém... pour que son usine dépasse des remparts (alors qu'il aurait pu permuter les parties hautes et basses pour les rendre plus discrètes !).

    Plus loin, peu de choses à dire jusqu'au Rocher, où quelqu'un de très qualifié s'est débrouillé pour dessiner un belvédère en angle aigu qui s'harmonise très bien, n'est-ce pas, avec les murs de soutènement XVIII° du sommet. Vue par delà les murs, la reconstruction de la Balance est assez discrète, mais plus bas encore, on retrouve des immeubles modernes - dont celui du bout de Raspail, d'une hauteur démesurée dans le quartier - qui jurent terriblement.

    Pas mieux sur le front sud : le nouvel hôtel de Police, le Grand Hôtel, auraient bien mérité une place ailleurs, dans un univers de béton et d'acier, mais pas ici !

    Enfin, en rejoignant le boulevard Saint-Michel, impossible de ne pas s'étrangler en passant devant la "Halte Routière" ni faite ni à faire !

    Au final, nous nous retrouvons au point de départ... Vous faites ce que vous voulez, mais moi je me sens rassuré en revoyant le San Miguel, ses matériaux patinés, sa belle harmonie de couleurs, et son côté "empilement" que n'aurait pas renié un architecte du XIV° !

  • Tout à fait d'accord avec AB, le tour de notre ville a été massacré par les "aménageurs" successifs. Et ce n'est pas fini, je m'attends au pire avec les affairistes qui, malgré Crevette, Mangouste et Vert Baudet, ont pris le pouvoir municipal. Mais je peux comprendre aussi le point de vue de Guima, le "style" de Bourgoin tranchant nettement avec l'idée que l'on peut se faire d'une reconstruction à l'ancienne. Pour revenir à la photo en noir et blanc: je parle d'un moulinage à soie, car il y en avait au moins un un, dans cet intra-muros si l'on est bien au droit de la rue St Thomas d'Aquin. L'usine à soie telle que l'on l'entend à Avignon était bien sûr au bout de ce qui est aujourd'hui le parking des italiens. Certains ont pu connaître la SIPRA qui a pris la suite. Les ateliers de moulinage demandaient moins d'équipement que ces usines qui marquaient le paysage par leurs hautes cheminées.

  • A y regarder plus attentivement, ce bâtiment ancien a l'air d'être tout près du rempart. Ce ne doit donc pas être ce moulinage dont je parlais.

  • Il me semble que ce bâtiment pourrait être l'immeuble d'habitations qui a été abattu dans les années 70 et qui se trouvait au n°5 de l'impasse de l'Oratoire, à côté des bâtiments la menuiserie qui fermaient le fond de l'impasse.
    Cet immeuble comportait 4 étages + un cinquième niveau où on étendait le linge. Il n'y avait pas de fenêtres sur le côté, toutes les ouvertures se trouvaient en façade et à l'arrière du bâtiment.
    Mes parents y habitaient au moment de ma naissance.

  • Par rapport à la tour des remparts figurant sur ces photos, la rue Nicolas Lescuyer se trouve à droite de la tour.
    http://goo.gl/maps/Ga31i
    Donc le bâtiment ancien dont on parle (celui qui se trouve sur le bord gauche de la photo ancienne) ne peut pas se trouver rue Lescuyer...

  • Sur les vues aériennes anciennes, on voit très bien ce grand bâtiment - malheureusement sans pouvoir connaître sa destination - tout en longueur sur la rue Rempart de l'Oulle. Il a été remplacé par le grand immeuble moderne, dont la dernière entrée vers le sud-ouest porte le n°9 de cette rue. On trouve après un accés de garage en sous-sol qui fait partie du bâtiment neuf, puis une maison bien plus ancienne faisant l'angle avec la rue St Thomas d'Aquin (sans porte, et donc sans n°, sur la rue Rempart de l'Oulle). Cette maison est assez basse et elle est cachée par le rempart sur le cliché ancien.

    Ce qui ne nous renseigne pas sur l'usage de ce bâtiment avant qu'il soit abattu... peut-être d'autres vues anciennes des remparts en montrent-elles plus ??

  • quel est donc le bâtiment ancien au N°3 de la rue Lescuyer que l'on voit avec Google?

  • Rue st Thomas d'Aquin et rues adjacentes, nous sommes sur l'emplacement du couvent des Dominicains. Il subsiste quelques rares vestiges en élévation, un peu plus dans les soubassements des maisons, et le plus méconnus des souvenirs dans le coin est le gros oeuvre de la chapelle des Pénitents Blancs (la vraie d'origine, pas celle où se reconstitua la Compagnie sous la Restauration, cette dernière étant l'ancienne église paroissiale Notre-Dame la Principale, de nos jours abandonnée au Festival).

  • D'après mes recherches le grand bâtiment derrière était la fonderie des frères Hellot qui contribuèrent à développer la grande fonderie du site d'Eguilles à Vedène.

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