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Notre ensaladé va vraiment croire que la place porte son nom, attention aux chevilles...
Dans ma petite enfance (souvenir sur cette placette du District de Foot Rhône Durance puis de notre danseur étoile Jacques Fabre) il me semble bien que cet impasse n'était pas fermé par une grille.
C'est une impasse publique.
Non seulement elle n'était pas fermée, mais la grille date de la très récente réfection de la façade.
Qui plus est, un peu plus loin dans l'impasse, une partie de cuisines d'un restaurant aurait été construite sur l'impasse !
Bien que le cadastre montre que la limite de l'impasse n'est pas son fond, c'est-à-dire le mur du CRR, mais s'arrête juste à la limite de cette avancée.
Un morceau de l'impasse a-t-il été acheté ?
Une énigme...
Je pense que c'est du devoir de l'association de quartier que de poser la question à la municipalité. Je suis surpris par les conduits de ventilation créés le long de la façade. La seule explication pourrait être que cet impasse ait été déclassée dans le domaine privé de la commune. Elle pourrait alors apparaître en jaune sur l'extrait cadastral (blanc si la voie est publique) si je me souviens bien des codes des couleurs. Dans tous les cas la pose de ces tuyaux comme de la grille interpelle, tu as raison.
Pourvu que Gerard Beaugelin ne lise pas ce Blog.....Car le sujet à disputes vient d’être ouvert .....
J'ai regardé le cadastre. L'impasse est en blanc jusqu'au fond, mais un trait la coupe juste avant l'avancée sus-mentionnée, indiquant que la partie du fond est dans un domaine privé.
Car il me semble bien que les propriétés privées non construites restent sur fond blanc, mais délimitées par un trait noir.
Je veux bien que l'on me dise si je me trompe, parce que je m'intéresse également à une utilisation curieuse de l'espace public rue Jacob.
Je vais bientôt passer plus de temps ici que sur mes dossiers...sourire...
La rue Jacob: peut-être fais-tu allusion au passage, muré par des parpaings, qui la reliait à la place Pie ?
Je pense que bien des "ruelles" n'en n'étaient pas mais étaient de simples espaces laissés entre les maisons, ou les pâtés de maisons, pour éviter la propagation des incendies. Peu à peu ces boyaux ont été fermés, au moins d'un côté, si ce n'est des deux. Etablis comme "coupe feux" ils n'avaient pas la vocation à être des lieux passants même s'ils l'étaient par la force des choses et l'usage. On a aussi le cas de rues qui ont été depuis toujours dans le domaine privé comme le passage entre les anciens abattoirs et le rempart (Velouterie, Raspail). Ce qui n'empêche pas de considérer qu'il y a eu de probables "privatisations" de certains rues étroites ou non. AB pourrait nous éclairer probablement.
Pour revenir à ce coin de la Chapeau Rouge il est très étrange que la fermeture soit récente. Le cul-de-sac représentait peut-être un risque compte tenu de la décrépitude et la fréquentation du quartier mais j'espère que l'on a pas ici une histoire de copinage municipal. Notre ancien maire de quartier, qui lit ce blog de temps en temps, pourrait nous éclairer peut-être ?
J'ignorais, Lou, qu'il y eut un passage muré entre la rue Jacob et la place Pie...
Non, je faisais allusion à un emplacement de stationnement privatif, en haut de la rue Jacob, qui est sur le domaine public.
Quant à mes "rues privées" je pense bien que toutes ne sont pas des acccaparations discutables et suis bien conscient que nombre de ses maisons ont été construites en laissant un espace autour.
Quant à notre ancien maire de quartier, je serais très honoré qu'il nous offre ici ses commentaires. Je crois me souvenir qu'il l'a déjà fait une fois, mais sous quel nom déjà... ?
Je rectifie : notre ancien maire de quartier a déjà commenté une fois ici sous son vrai nom.
Pourtant il me semble qu'il avait commenté une fois avec un pseudonyme.
Il y en a d'autres, en effet... et toujours la même question : vrai espace privé, ou usurpation ?
Je m'interroge depuis longtemps à propos d'une venelle qui reliait, sur des plans anciens, la rue de la Croix au planet de Costebelle... fermée de longue date, mais toujours existante...
Il y a aussi cette ruelle parallèle à la chapelle des Ortolans - droit dans la prolongation de la rue Dorée - , qui zig-zaguait pour aller finir rue Bouquerie. Disparue sous les travaux de percement de la rue Pourquery de Boisserin et l'édification de la SMC.
Elle était close de longue date sans être devenue privée.. le cadastre de 1819 la qualifie sans aucune ambiguïté: "rue publique fermée pour des raisons de police".
En 1744, ce sont ces mêmes "raisons de police" qui valent aux Antonins un conflit avec leur voisin d'en face : le contrefort qu'ils ont fait construire en réédifiant leur chapelle, créée un étroit doublé d'un recoin préjudiciable aux bonnes moeurs...
Rues peu sûres ne rime donc pas nécessairement qu'avec 2014...
Le passage dont je parlais n'était pas une ruelle mais une sorte de boyau permettant de sortir de la carrière. Je crois bien que c'est cette ouverture murée que l'on voit après le théâtre de la Salamandre, avec un encadrement de briques rouges.
Je reviens sur la photo d'hier et cette très haute construction dans les anciens jardins des Dominicains. Comme ce ne pouvait être un moulin (qui n'aurait pas eu cette hauteur, par ailleurs le canal passe plus haut) je ne vois guère qu'une fonderie. La fabrication des plombs et autres pièces sphériques nécessitait une grande hauteur de chute. Faudrait voir du côté des cahiers de l'ASPIV dont je n'ai qu'une collection incomplète. La menuiserie dont parlait Tilia (Fabre puis Hermitte ?) était plus au nord.
Merci Michel de dénoncer cette situation problématique pour l'accès, par exemple aux pompiers en cas d'incendie si celui qui a les clés n'est pas là... Merci aussi à Alain Breton pour ses précisions.
Commentaires
La place Robert Fedenti....!
La pizzeria Mimo extra....
j'ai cru un instant la reconnaître et bien entendu je me trompais,
les beaux petits recoins de la ville
Pourquoi le chiffre 7 ?
Parce que, Jeandler, c'est la 7e "rue privée" que je photographie :
http://avignon.hautetfort.com/tag/rue+priv%C3%A9e
Notre ensaladé va vraiment croire que la place porte son nom, attention aux chevilles...
Dans ma petite enfance (souvenir sur cette placette du District de Foot Rhône Durance puis de notre danseur étoile Jacques Fabre) il me semble bien que cet impasse n'était pas fermé par une grille.
C'est une impasse publique.
Non seulement elle n'était pas fermée, mais la grille date de la très récente réfection de la façade.
Qui plus est, un peu plus loin dans l'impasse, une partie de cuisines d'un restaurant aurait été construite sur l'impasse !
Bien que le cadastre montre que la limite de l'impasse n'est pas son fond, c'est-à-dire le mur du CRR, mais s'arrête juste à la limite de cette avancée.
Un morceau de l'impasse a-t-il été acheté ?
Une énigme...
Je pense que c'est du devoir de l'association de quartier que de poser la question à la municipalité. Je suis surpris par les conduits de ventilation créés le long de la façade. La seule explication pourrait être que cet impasse ait été déclassée dans le domaine privé de la commune. Elle pourrait alors apparaître en jaune sur l'extrait cadastral (blanc si la voie est publique) si je me souviens bien des codes des couleurs. Dans tous les cas la pose de ces tuyaux comme de la grille interpelle, tu as raison.
Pourvu que Gerard Beaugelin ne lise pas ce Blog.....Car le sujet à disputes vient d’être ouvert .....
J'ai regardé le cadastre. L'impasse est en blanc jusqu'au fond, mais un trait la coupe juste avant l'avancée sus-mentionnée, indiquant que la partie du fond est dans un domaine privé.
Car il me semble bien que les propriétés privées non construites restent sur fond blanc, mais délimitées par un trait noir.
Je veux bien que l'on me dise si je me trompe, parce que je m'intéresse également à une utilisation curieuse de l'espace public rue Jacob.
Je vais bientôt passer plus de temps ici que sur mes dossiers...sourire...
La rue Jacob: peut-être fais-tu allusion au passage, muré par des parpaings, qui la reliait à la place Pie ?
Je pense que bien des "ruelles" n'en n'étaient pas mais étaient de simples espaces laissés entre les maisons, ou les pâtés de maisons, pour éviter la propagation des incendies. Peu à peu ces boyaux ont été fermés, au moins d'un côté, si ce n'est des deux. Etablis comme "coupe feux" ils n'avaient pas la vocation à être des lieux passants même s'ils l'étaient par la force des choses et l'usage. On a aussi le cas de rues qui ont été depuis toujours dans le domaine privé comme le passage entre les anciens abattoirs et le rempart (Velouterie, Raspail). Ce qui n'empêche pas de considérer qu'il y a eu de probables "privatisations" de certains rues étroites ou non. AB pourrait nous éclairer probablement.
Pour revenir à ce coin de la Chapeau Rouge il est très étrange que la fermeture soit récente. Le cul-de-sac représentait peut-être un risque compte tenu de la décrépitude et la fréquentation du quartier mais j'espère que l'on a pas ici une histoire de copinage municipal. Notre ancien maire de quartier, qui lit ce blog de temps en temps, pourrait nous éclairer peut-être ?
J'ignorais, Lou, qu'il y eut un passage muré entre la rue Jacob et la place Pie...
Non, je faisais allusion à un emplacement de stationnement privatif, en haut de la rue Jacob, qui est sur le domaine public.
Quant à mes "rues privées" je pense bien que toutes ne sont pas des acccaparations discutables et suis bien conscient que nombre de ses maisons ont été construites en laissant un espace autour.
Quant à notre ancien maire de quartier, je serais très honoré qu'il nous offre ici ses commentaires. Je crois me souvenir qu'il l'a déjà fait une fois, mais sous quel nom déjà... ?
Je rectifie : notre ancien maire de quartier a déjà commenté une fois ici sous son vrai nom.
Pourtant il me semble qu'il avait commenté une fois avec un pseudonyme.
Il y en a d'autres, en effet... et toujours la même question : vrai espace privé, ou usurpation ?
Je m'interroge depuis longtemps à propos d'une venelle qui reliait, sur des plans anciens, la rue de la Croix au planet de Costebelle... fermée de longue date, mais toujours existante...
Il y a aussi cette ruelle parallèle à la chapelle des Ortolans - droit dans la prolongation de la rue Dorée - , qui zig-zaguait pour aller finir rue Bouquerie. Disparue sous les travaux de percement de la rue Pourquery de Boisserin et l'édification de la SMC.
Elle était close de longue date sans être devenue privée.. le cadastre de 1819 la qualifie sans aucune ambiguïté: "rue publique fermée pour des raisons de police".
En 1744, ce sont ces mêmes "raisons de police" qui valent aux Antonins un conflit avec leur voisin d'en face : le contrefort qu'ils ont fait construire en réédifiant leur chapelle, créée un étroit doublé d'un recoin préjudiciable aux bonnes moeurs...
Rues peu sûres ne rime donc pas nécessairement qu'avec 2014...
Le passage dont je parlais n'était pas une ruelle mais une sorte de boyau permettant de sortir de la carrière. Je crois bien que c'est cette ouverture murée que l'on voit après le théâtre de la Salamandre, avec un encadrement de briques rouges.
Je reviens sur la photo d'hier et cette très haute construction dans les anciens jardins des Dominicains. Comme ce ne pouvait être un moulin (qui n'aurait pas eu cette hauteur, par ailleurs le canal passe plus haut) je ne vois guère qu'une fonderie. La fabrication des plombs et autres pièces sphériques nécessitait une grande hauteur de chute. Faudrait voir du côté des cahiers de l'ASPIV dont je n'ai qu'une collection incomplète. La menuiserie dont parlait Tilia (Fabre puis Hermitte ?) était plus au nord.
Merci Michel de dénoncer cette situation problématique pour l'accès, par exemple aux pompiers en cas d'incendie si celui qui a les clés n'est pas là... Merci aussi à Alain Breton pour ses précisions.