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Setanto an après carriero dóu Vièi-Sestié

Soixante-dix ans après rue du Vieux-Sextier
Seventy years after Vieux-Sextier street

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Photo Patrice Molinard (1922-2002).

Lien permanent 18 commentaires Pin it!

Commentaires

  • En dehors de la métamorphose logique des commerces, de la suppression du trottoir et des poteaux téléphoniques (zone "piétonne" et portables, obligent !) ça n'a pas beaucoup changé.

    L'ajout de fils électriques sur la maison de droite est hautement déplorable. Bien que ce ne soit pas le cas, la fenêtre du premier étage de cette même maison me fait l'effet d'un trompe l'œil !

  • Rien n'a changé dans la mocheté alors que ces immeubles pourraient être mis en valeur dans leur ensemble.
    En face Charre-Fizaire et à côté de La Bayadère c'est probablement le magasin de laines Mitrani que l'on aménage derrière ces barrières de bois. Plus loin la boucherie chevaline Salles (il y en avait une autre aux halles). Le magasin d'après deviendra Le Bon Lait.

  • J'admire la palissade de planches qui obstrue la devanture du magasin... Quel boulot, planches à planches, clous à clous !

    Quant à la restauration, on aurait pu supprimer cet horrible bandeau qui obstrue le bas de ces curieuses fenêtres sous arcature. Et rendre ainsi à la façade ce qui fait son originalité.

  • Le Bon Lait Mr Castrejon
    Le magasin avant les planches La maison Richard (cafe)à côte le bijoutier Grossy
    Apres le bon lait le magasin Pêle Mêle
    Beaucoup de commerces juifs ( Noseda,Petitis)je ne me rappelle plus le nom de petit epicier face au bon lait
    Mr A breton nous dira il y a un rapport entre le proprietaire des fameuses Boucheries et le Cardinal Petramala

  • J'ai donné les noms correspondant à la photo ancienne. Grossy était au 23. Souvenir de Richard, la torréfaction disparue qui embaumait toute la rue...Je n'ai pas le nom de la petite épicerie face au Bon Lait. Mme Guérin était plus loin, là où il y a le restau "Sud-Ouest". Les Docks étaient une alimentation importante et Lacroix (?) était au 16 ou 18. Noséda ici ? (il avait donc deux boutiques, je ne connais que le commerce de la rue des Marchands). Mattéoda plutôt, non ? Tout cela fait travailler les méninges (et remuer du papier !)

  • Tilia, l'apparition de fils électriques déplorables concerne les trois maisons !

    Bien d'accord avec toi, Jeandler. Mais j'ai peur de ce qu'il doit y avoir sous le bandeau...

    Plus de Cafés Richard, hélas, Michel. J'aimais les parfums qu'ils répandaient.

    Oui, Lou, plutôt Matteoda.

  • Effectivement, les boucheries et poissonneries de Franque ont été vraiment massacrées. Encore que l'on ait récemment supprimé la "marquise" de béton armé percée de pavés de verre, qui "ornait" le côté Matteoda...

    En fait, rien que de très normal, les bâtiments n'ont été protégés par les MH que dans les années 1990 !

    Et je ne pense pas qu'il n'ait jamais été mené une étude archéologique sérieuse pour reconnaître ce qu'il pouvait y avoir dans les rez de chaussée à l'origine... Pour les entresols, le dispositif fenêtre rectangulaire dans arc en plein cintre me semble assez Louis XV, cela pourrait correspondre à l'état initial. Mais quand je vois l'énorme porte à faux de la vitrine sous l'angle à refends (en arrière de l'écriteau ou escabeau devant une table), je me dis que tout ceci doit tenir en l'air avec une quantité invraisemblable de béton armé, le retour aux dispositions d'origine ne sera probablement pas facile... à supposer qu'il soit un jour envisagé.

    Pour finir, non, je n'ai rien à dire (mais je tiens à ce que cela se sache, comme disait Raymond devos) sur le cardinal Petramala... ou alors j'ai oublié !

  • « (...) On vend chez Ruat, aux "Docks de Provence", le sucre à quatorze sous.
    Il y a, chez Ruat, des "Docks", un magasin de primes et un magasin de vente. Ils se font face.
    Le premier a pour voisin Charre-Fizairé.
    Un chien de faïence vous fait, lorsque vous entrez dans le magasin de primes, reculer. Vous pouvez, moyennant des timbres, l'emporter.
    Le voisin du magasin de vente est Henriquet. Autre nom de la maison : Thomasson. Déballage.
    Charre-Fizairé !... Les neiges d'antan ne saupoudrent plus que les crèches. C'est la farine du meunier des pastorales. Noël met à l'hiver un manchon. Il est, au "Grand Paradis", douillet. Il l'est aussi à "l'Oratoire".
    (...)
    Tournez mes souvenirs comme la poupée des Velay.
    Les Velay de "la Poupée tournante", à côté du bazar Gonnet.
    (...)
    Ollivier, marchand de volailles, au 31. Ancienne maison Dibon. Le gendre, M. Devine, ira un jour tenir "la Riche", taverne où vient siéger à son heure (et à son tour) le barreau.
    Nina, les souliers, que nous retrouverons un peu plus loin, un peu plus tard. Son successeur : Teyssier.
    Arbona. Primeurs. Les pendants d'oreilles se portent en Mai : mois des cerises et de Marie. L'abbé Delor fera, en 1915, à St-Pierre, prier pour le mois le plus beau, qui sera celui de la paix. (...) »

    Jean-Denis Longuet "Avignon de mon cœur" Édition de "La Gazette Provençale" s.d.

  • Réponse à M.Bourgue: le lien avec le cardinal Petramala et les boucheries de Franque est le suivant. Sur l emplacement de la livrée dudit cardinal s élève maintenant une maison construite par une famille tartempion, qui auparavant habitait dans un hôtel démoli pour construire la rue du vieux sextier, et les boucheries publiées ce jour. La maison de la rue Pétramale abrite encore aujourd hui le cours St Michel ( Bourgue)
    Précisions à suivre.
    F.C. de C.

  • Ces boucheries se sont installees la suite à la non reconstruction des commerces alimentaires face à la livre Albano( place de l'horloge)?
    Cette vue faisait elle partie du guetto car les portes sont proches ?
    De l eglise St Genies ont voit la cime d'une tour mais tres difficle à voir du sol....?

  • Le "déménagement" de l'Horloge vers Vieux Sextier concernait aussi la poissonnerie. Y a-t-il, comme pour les boeufs et moutons des ornements "poissons" ?

    Les souvenirs de J-D Longuet sont une mine de renseignements. J'ai trouvé mon exemplaire sur internet.

    Mattéoda à coup sûr (Arbona, Noséda etc.) que de rimes en "a" !

  • Crévindiou !

    Merci FdC, je n’avais pas du tout vu la question sous cet angle… Effectivement, la rue du Vieux Sextier a été percée à travers la propriété des Tulle de Villefranche, dont la reconstruction était prévue à la fin des années 1740. François Franque avait dessiné divers projets, dont l’état le plus abouti a été gravé dans l’Encyclopédie de Diderot et d’Alembert, assorti d’un commentaire dithyrambique de Jean-François Blondel (un des théoriciens les plus en vue à cette époque).

    Le projet avorta, la ville acheta la parcelle et les Tulle de Villefranche s’en furent dans une autre de leurs propriétés, jadis occupée par le Cardinal de Petramala. Aujourd’hui cours St Michel, qui occupe aussi la maison voisine qui n’est autre que celle des Franque !

    La boucherie de Mignard (dont les plans sont connus des initiés et inspira sérieusement Franque…) occultait très sérieusement la place de l’Horloge… Dans les années 1750, Franque présenta un projet d’agrandissement de la place et de déplacement de la boucherie qui amena l’opération Tulle de Villefranche. Pendant la durée des travaux, la boucherie s’installa quelques années place du Change.

    La poissonnerie était dans le bâtiment Nord. Elle a du disparaître assez tôt, et ses clés d'arc avec, lors de la "modernisation" de cette partie. J’ai publié le plan d’origine de ce grand chantier dans « Avignon Ville d’art », à côté du projet avorté de François Franque

  • Moralité, en plus d aller réguliérement à Cavaillon, rouvrons Avignon ville d Art, il y a tout, ou presque....
    F.C de C.

  • Il n'y a pas tout, loin de là... sinon nous n'aurions plus rien à faire maintenant !

    Et plus on en trouve, plus on prend conscience de son ignorance... Il y a quelques temps j'ai vu une version antérieure du projet de François Franque pour l'hôtel de Tulle de Villefranche, plus rustique que celle qui a été gravée... dessins conservés hors d'Avignon....

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