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fait bon être loueur d'échafaudages à Avignon en ce moment
Les échafaudages... comme à Orléans, ils foisonnent. Mais pour les colombes, il y a mieux !
Intéressante découverte.
Bravo pour le coup d'œil, Michel !
Ils sont un peu pauvres ces colombages. En sont-ce vraiment ?
Le décroûtage intéresse l'angle sortant en face du Crédit Coopératif.
Fort probable qu'il s'agisse d'un authentique colombage, les matériaux de remplissage semblent bien assortis avec ce type de construction rustique (mais résistante...).
La façade en retour avec son long balcon a été réalignée en retrait, découvrant peut-être au passage le mur latéral d'une maison qui était destiné au départ à rester adossé au voisin... ou simplement mitoyen.
Vestige d'une maison de la Juiverie ? Je ne suis pas sûr du tracé exact de celle-ci.
Pas jojo le remplissage...D'après quelques docs que j'ai ce coin de la rue Florence a effectivement fait l'objet d'un alignement (XIXème ?). L'immeuble est inventorié comme étant à maintenir avec amélioration pouvant être imposée. Ce qui semble être le cas. Occasion de voir aussi la présence signalée d'un escalier intéressant dans le corps d'immeuble à l'arrière.
Pas jojo le remplissage...D'après quelques docs que j'ai ce coin de la rue Florence a effectivement fait l'objet d'un alignement (XIXème ?). L'immeuble est inventorié comme étant à maintenir avec amélioration pouvant être imposée. Ce qui semble être le cas. Occasion de voir aussi la présence signalée d'un escalier intéressant dans le corps d'immeuble à l'arrière.
Pas jojo le remplissage...D'après quelques docs que j'ai ce coin de la rue Florence a effectivement fait l'objet d'un alignement (XIXème ?). L'immeuble est inventorié comme étant à maintenir avec amélioration pouvant être imposée. Ce qui semble être le cas. Occasion de voir aussi la présence signalée d'un escalier intéressant dans le corps d'immeuble à l'arrière.
Je ne pense pas que ce soient des colombages à proprement parler. Simplement des pièces de bois noyés dans la construction que l'on pourrait, à la rigueur, considéré comme un colombage simple ou primitif. Mais ils ne constituent pas l'ossature de ce mur.
et encore, je ne vois aucune pièce transverse pouvant servir de décharge...
Jeandler, je ne suis pas d'accord. Il s'agit bien des colombages tels qu'on les pratiquait ici dans la région, dépourvus notamment de jambes de force (montant diagonal). Bref pas très semblables à ceux du Nord de la France.
Je connais quantité de prix-fait qui mentionnent leur emploi aux XVII° et encore au XVIII° siècle (et prévoient la taille des bois et des clous d'assemblage....)
Il me semble aussi, pour autant que ce que l'on voit, que les remplissages sont bien des "remplissages" et non pas de la maçonnerie. Voir tout en haut un empilage de briques posées à plat et non pas de champ...
Est-ce qu Michel pourrait nous faire profiter d'autres clichés au fur et à mesure que les travaux progressent ? (pour lui forcer la main, je le remercie d'avance....)
Il y a Place Jerusalem un passage murait (voute assez basse)qui donnait acces la Place Pie.
Marc M le qualifie d'echapatoire mais jusqu'ou...
Il est derriere le gars qui vend des telephonnes ancien entrepot de Masson,il parle en limite pour le guetto de la Place Pignote...!
je me demande si les poutres horizontales = à des planchers ou des plafonds...les poutres verticales servants étayages...?, dans tous les cas, les colombages n'ont pas un rôle décoratif...il me semble...là!.
Alain Breton, merci de ces précisions à un Nordiste. Mais semble-t-il, ici, des colombages non utilisés en tant qu'éléments décoratifs.
Oui Jeandler ici les colombages ne constituent qu'une armature destinée à recevoir un remplissage, et le tout enduit sur ses deux faces - mortier de chaux en extérieur, plâtre à l'intérieur. Donc une fonction uniquement structurelle et en aucun cas décorative.
Ne pas oublier qu'ici en Provence comme pratiquement tout autour de la Mediterranée, le "matériau" du mur (pisé, tapie, torchis, blocage ou maçonnerie) est toujours caché par un enduit, la pierre n'est vue que lorsqu'elle est réellement "taillée" sur sa face externe, ses joints de lit et montants. L'habitude moderne et ridicule de décrouter tous les murs pour les laisser nus ferait frémir un maçon d'ancien Régime... question d'esthétique, et d'étanchéité aux eaux de ruissellement...
Le passage muré: je pense à celui qui est au début de la rue Jacob, avec un encadrement en briques rouges. Il est fermé par des agglos.
Les colombages ici: quand on voit l'état des matériaux et leur nature on se demande comment cela pouvait tenir. Peut-être que l'alignement a privé cet immeuble d'une structure, en façade, plus résistante ?
Brigetoun ne JMAIS OUBLIER de repasser pour lire ce qui s'écrit ici !
Et oui, Brigitte, ici, il y a toujours du neuf à propos du vieux!
En tout cas, j'ai bien appris avec cette note et ce n'est peut-être pas terminé.
Dans ma bonne ville qui a découvert qu'elle possédait nombre de façades à colombages, lors de la réfection d'une de ces maison, tout s'est écroulé ! Comme un château de cartes.
C'est ce qui s'est en partie passé sur ce pan de mur.
La visibilité des colombages n'est pas due au décroûtage, mais à l'effondrement de l'épaisse couche d'enduit bien vieille quand ils ont attaqué les travaux. Ils ont gagné du temps !
Le pays de pierres claires et de pentes d'ardoises bleues est habitué aux beaux colombages.
Mais ici, on n'en voit jamais...
Il y a quelques autre exemples dans Avignon, rue du Chapeau rouge, rue Carreterie, au fond d un terrain vague que Citadis risque bientôt de ne laisser plus vague, alors précipitez-vous pour aller voir ce mur sauvé jadis par François et Dominique avant quil soit caché par une jolie bâtisse.
F.C
Rue du Chapeau-Rouge ? Je ne vois pas.
Rue Carreterie : serait-ce à l'angle de la rue du Pommier ou de la rue Baraillerie ?
Je ne connais pas ce mur... !!! Il est où ? Il est où ?
Commentaires
fait bon être loueur d'échafaudages à Avignon en ce moment
Les échafaudages... comme à Orléans, ils foisonnent. Mais pour les colombes, il y a mieux !
Intéressante découverte.
Bravo pour le coup d'œil, Michel !
Ils sont un peu pauvres ces colombages. En sont-ce vraiment ?
Le décroûtage intéresse l'angle sortant en face du Crédit Coopératif.
Fort probable qu'il s'agisse d'un authentique colombage, les matériaux de remplissage semblent bien assortis avec ce type de construction rustique (mais résistante...).
La façade en retour avec son long balcon a été réalignée en retrait, découvrant peut-être au passage le mur latéral d'une maison qui était destiné au départ à rester adossé au voisin... ou simplement mitoyen.
Vestige d'une maison de la Juiverie ? Je ne suis pas sûr du tracé exact de celle-ci.
Pas jojo le remplissage...D'après quelques docs que j'ai ce coin de la rue Florence a effectivement fait l'objet d'un alignement (XIXème ?). L'immeuble est inventorié comme étant à maintenir avec amélioration pouvant être imposée. Ce qui semble être le cas. Occasion de voir aussi la présence signalée d'un escalier intéressant dans le corps d'immeuble à l'arrière.
Pas jojo le remplissage...D'après quelques docs que j'ai ce coin de la rue Florence a effectivement fait l'objet d'un alignement (XIXème ?). L'immeuble est inventorié comme étant à maintenir avec amélioration pouvant être imposée. Ce qui semble être le cas. Occasion de voir aussi la présence signalée d'un escalier intéressant dans le corps d'immeuble à l'arrière.
Pas jojo le remplissage...D'après quelques docs que j'ai ce coin de la rue Florence a effectivement fait l'objet d'un alignement (XIXème ?). L'immeuble est inventorié comme étant à maintenir avec amélioration pouvant être imposée. Ce qui semble être le cas. Occasion de voir aussi la présence signalée d'un escalier intéressant dans le corps d'immeuble à l'arrière.
Je ne pense pas que ce soient des colombages à proprement parler. Simplement des pièces de bois noyés dans la construction que l'on pourrait, à la rigueur, considéré comme un colombage simple ou primitif. Mais ils ne constituent pas l'ossature de ce mur.
et encore, je ne vois aucune pièce transverse pouvant servir de décharge...
Jeandler, je ne suis pas d'accord. Il s'agit bien des colombages tels qu'on les pratiquait ici dans la région, dépourvus notamment de jambes de force (montant diagonal). Bref pas très semblables à ceux du Nord de la France.
Je connais quantité de prix-fait qui mentionnent leur emploi aux XVII° et encore au XVIII° siècle (et prévoient la taille des bois et des clous d'assemblage....)
Il me semble aussi, pour autant que ce que l'on voit, que les remplissages sont bien des "remplissages" et non pas de la maçonnerie. Voir tout en haut un empilage de briques posées à plat et non pas de champ...
Est-ce qu Michel pourrait nous faire profiter d'autres clichés au fur et à mesure que les travaux progressent ? (pour lui forcer la main, je le remercie d'avance....)
Il y a Place Jerusalem un passage murait (voute assez basse)qui donnait acces la Place Pie.
Marc M le qualifie d'echapatoire mais jusqu'ou...
Il est derriere le gars qui vend des telephonnes ancien entrepot de Masson,il parle en limite pour le guetto de la Place Pignote...!
je me demande si les poutres horizontales = à des planchers ou des plafonds...les poutres verticales servants étayages...?, dans tous les cas, les colombages n'ont pas un rôle décoratif...il me semble...là!.
Alain Breton, merci de ces précisions à un Nordiste. Mais semble-t-il, ici, des colombages non utilisés en tant qu'éléments décoratifs.
Oui Jeandler ici les colombages ne constituent qu'une armature destinée à recevoir un remplissage, et le tout enduit sur ses deux faces - mortier de chaux en extérieur, plâtre à l'intérieur. Donc une fonction uniquement structurelle et en aucun cas décorative.
Ne pas oublier qu'ici en Provence comme pratiquement tout autour de la Mediterranée, le "matériau" du mur (pisé, tapie, torchis, blocage ou maçonnerie) est toujours caché par un enduit, la pierre n'est vue que lorsqu'elle est réellement "taillée" sur sa face externe, ses joints de lit et montants. L'habitude moderne et ridicule de décrouter tous les murs pour les laisser nus ferait frémir un maçon d'ancien Régime... question d'esthétique, et d'étanchéité aux eaux de ruissellement...
Le passage muré: je pense à celui qui est au début de la rue Jacob, avec un encadrement en briques rouges. Il est fermé par des agglos.
Les colombages ici: quand on voit l'état des matériaux et leur nature on se demande comment cela pouvait tenir. Peut-être que l'alignement a privé cet immeuble d'une structure, en façade, plus résistante ?
Brigetoun ne JMAIS OUBLIER de repasser pour lire ce qui s'écrit ici !
Et oui, Brigitte, ici, il y a toujours du neuf à propos du vieux!
En tout cas, j'ai bien appris avec cette note et ce n'est peut-être pas terminé.
Dans ma bonne ville qui a découvert qu'elle possédait nombre de façades à colombages, lors de la réfection d'une de ces maison, tout s'est écroulé ! Comme un château de cartes.
C'est ce qui s'est en partie passé sur ce pan de mur.
La visibilité des colombages n'est pas due au décroûtage, mais à l'effondrement de l'épaisse couche d'enduit bien vieille quand ils ont attaqué les travaux. Ils ont gagné du temps !
Le pays de pierres claires et de pentes d'ardoises bleues est habitué aux beaux colombages.
Mais ici, on n'en voit jamais...
Il y a quelques autre exemples dans Avignon, rue du Chapeau rouge, rue Carreterie, au fond d un terrain vague que Citadis risque bientôt de ne laisser plus vague, alors précipitez-vous pour aller voir ce mur sauvé jadis par François et Dominique avant quil soit caché par une jolie bâtisse.
F.C
Rue du Chapeau-Rouge ? Je ne vois pas.
Rue Carreterie : serait-ce à l'angle de la rue du Pommier ou de la rue Baraillerie ?
Je ne connais pas ce mur... !!! Il est où ? Il est où ?