Atmosphère 1900 : les tirailleurs
Atmosphere 1900 : the skirmishers
1914. Photo Charles Bartesago (1878-1975).
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Atmosphère 1900 : les tirailleurs
Atmosphere 1900 : the skirmishers
1914. Photo Charles Bartesago (1878-1975).
Commentaires
deux de leurs descendants furent mes "nourrices sèches" ou gardiens-amis-de-jeux pendant préparation de débarquement et l'un (qui m'envoya savonnettes et petites robes de tulle raide) est resté un plus connu tutélaire quelque part dans ma mémoire (était immense, scarifié et tendre)
Ce devait donc être un tirailleur sénégalais.
Ceux-ci sont (pas de Lyon !) des tirailleurs algériens.
Autre guerre, autre peuple...
Que ce soit les uns ou les autres, ils ont tous fait le zouave au front pour pas un rond.
(Michel, j'ai retrouvé tes commentaires perdus au fond d'un placard de Blogger et j'y ai répondu.)
Venez donc chez Midiblogs !
Démonstration en ville
avant de partir au front...
Quand on pense que ce front-là était populaire à l'époque...
Je n'arrive pas à situer la scène... Le grand bâtiment, le hangar à gauche, la large voie devant la grille et pour finir l'orientation surprenante de la lumière... Où est-ce ? Vraiment à Avignon ?
Le photographe est posté dos à la porte St-Roch et regarde vers la gauche.
De l'autre côté du boulevard St-Roch, la caserne de Salles (le grand bâtiment, avec les avant-corps), aujourd'hui tout nouveau commissariat de police.
En regardant la publication précédente, vous verrez le même boulevard, mais vu de l'autre côté (pris au niveau de la chambre des métiers) :
http://avignon.midiblogs.com/archive/2012/04/27/cent-an-apres-balouard-sant-ro.html
Oui en effet... ce qui m'a trompé, c'est l'éclairage particulier, je cherchais une voie orientée différemment... Le cliché a dû être pris tôt le matin, par une belle journée d'été (Août 1914 ?).
Bon, au final, la conclusion de tout ceci est que le grand bâtiment en arrière (un peu à droite), c'est ce qui restait de l'ancien hôpital Saint-Roch, reconstruit par Franque dans les années 1720... rasé dans les années 1930 pour construire le bâtiment que nous avons tous connu, et qui vient de disparaître à son tour... Plus de 200 ans pour le premier, moins de 80 pour le second, combien durera le troisième ???
Le boulevard semble gravillonné plutôt que pavé. C'était donc le cas à l'époque ?
De la terre battue sans aucun doute. Il y avait encore des cantonniers (on y reste).