Fernand Rogier, le dernier passeur du bac à traille
Fernand Rogier, the last ferryman of cable ferry
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Fernand Rogier, le dernier passeur du bac à traille
Fernand Rogier, the last ferryman of cable ferry
Commentaires
boucané comme un loup de mer et une belle tête pour ce qu'on en voit (charmante la jeune femme)
Que d'agréables passes avec elle...Elle ??? Quelque vedette du moment ? Car, malgré le coup de vent, elle est bien coiffée et sa mise est soignée. Mystère, qui est-ce ???
Lui, j'ai dû le connaître. Peu de souvenirs car j'étais petit garçon. Seuls dans ma mémoire ces moments: la calme agilité du batelier, le saut inquiet depuis le ponton de bois dans le fort et frêle, tout à la fois, esquif, les énormes tourbillons du fleuve vif, les troncs charriés, le soleil tapant haut. Et, à l'arrivée, à quelques mètres de la Croix, le miroitement argenté des aloses prises dans le vire-vire ! Ce type était celui qui nous mettait au coeur du fleuve, coupés de la rive familière, retenus par ce fil de vie qu'était le câble tendu et sec au-dessus de nos corps accroupis et serrés sur les bancs de bois.
L'image et l'évocation de Lou Ravi: Emouvants.
C'est tout à fait ça, Lou.. !
Passeur de fleuve et passeur de mémoire. Merci Michel
Le temps passe et les passeurs aussi.
Jolis souvenirs de Lou Ravi.
Cette photo me donne l’occasion de relire ce qu’écrivait Robert Bailly. Le bac fut, après le bombardement du pont en juin 44 le seul moyen de gagner l’autre rive. Il se nommait l’Antoinette et fonctionnait alors de 6 h du matin à 2h le lendemain, avec des équipes tournantes. On y chargeait tous ceux qui venaient ou allaient dans le Gard, marchandises légères, animaux…Après la guerre la barque s’appela Le Saint-Bénézet et s’arrêta définitivement en 1973 ou 74 ??? Je ne sais plus. Pour les enfants comme moi, prendre le bac c’était l’aventure (le fleuve impétueux, la Barthelasse qui bien que très cultivée restait une terre mystérieuse) la peur saine naît du danger, celle qui forme et rend mature. Comme pour les gamins qui allaient taquiner du taureau à la cocarde ou accompagnaient leurs parents aux grandes corridas d’Arles. Ou qui montaient tout au sommet du Pont du Gard comme on pouvait librement le faire alors. Difficile à expliquer à notre époque molle et aseptisée. Parmi les passeurs il y eut un certain Rogier. Je reviens à la photo. Et si ce Rogier là, qui devait habiter près du Rhône, était le père ou un parent proche de Fréd. R notre 11ème adjoint qui, si je ne me trompe pas fut écolier à Persil ? Pure hypothèse mais question à lui poser, par le premier qui le rencontre
Monsieur Rogier, si vous nous lisez...
J'ai trouvé sur le site des archives municipales :
« ROGIER (Fernand), dernier passeur du bac à traille sûr le Rhône (1913-2002). »
Je ne sais pas si vous avez remarqué, mais la demoiselle tient la barre...
Une note émouvante sur un monde qui passe.
Émouvant, comme un livre que je lis :
"Avignon de mon cœur" de Jean-Denis Longuet.
Ce nom devrait dire quelque chose à Lou...
Frédéric Rogier m'a dit que Fernand Rogier était le père de son cousin.
J'en déduis que c'était donc son oncle.
Il me dit aussi qu'avant Rogier, le passeur du bac à traille s'appelait Marelle(s).