Generim et le mur des offrandes
Generim and the offering wall
M. Philippe Baude, Pdg de Generim, a confirmé que la mairie d'Avignon avait demandé à sa société de prendre en compte la sauvegarde de ce morceau de mur dit "Mur des offrandes".
Je le cite :
« Ce n'est rien du tout techniquement. »
« Le mur sera déplacé avec le plus grand soin par un procédé de cerclage par modules. »
« Il sera placé à côté de son emplacement actuel. »
Commentaires
ouf - Ceci dit pas terrible la cour d'entrée (quoique il faudra voir, c'est simple au moins)
"Il sera placé à côté de son emplacement actuel"...
ça veut dire contre la portion de mur entourant le jardinet à l'extrémité ouest de l'hôtel ? Donc planqué derrière les arbres qui vont être plantés à l'emplacement du puits, ou autour si ce puits est conservé...
Et la petite maison du directeur de la prison disparait. Dommage.
Les garages et le local derrière la chapelle disparaissent aussi. Pas un grosse perte..
Passionnant. Merci d'avoir assisté à cette réunion.
C'est une bonne nouvelle, cependant...
Si le PDG de Generim le dit, alors... (!)
Les informations trouvées par Liraujardin à propos de la procession du 8 décembre sont atterrantes, je tenais à le signaler (voir le billet précédent).
Et personne ne s'étonne que le péristyle de l'Hôtel de ville abrite la crèche ?
http://avignon.midiblogs.com/archive/2007/12/01/marianne-en-quel-dieu-crois-tu.html
Avec la création des santons par les artisans, la crèche est entrée dans le domaine artistique. Et comme il faut bien que les artisans vivent, elle est maintenant dans le domaine commercial. On en voit dans presque tous les centres commerciaux (Parly II par exemple). Et dans l'esprit de bien des gens, la crèche relève du folklore.
Si on peut admettre qu'une crèche soit exposée à la mairie en tant qu'œuvre artisanale, la municipalité demandant aux avignonnais de se mêler à une procession religieuse est autrement critiquable. Elle se place délibérément sur le terrain de la foi, ce qui n'a plus rien à voir avec le folklore !
La "Fête des lumières" ne relèverait-elle pas du folklore ?
Dans tout ça une bonne nouvelle, le mur sera déplacé. Mais pour ce qui est du projet, un seul point positif, l'espace apporté à ce bout de rue Banasterie. Mais par contre, quel aspect massif, les façades avec si peu d'ouvertures sans doute. La chapelle est toute perdue au milieu de tout ça. Quant aux places de stationnement pour les habitants du quartier... il ne leur restera plus qu'à aller se garer sur la parking des Italiens comme il leur a été suggéré.
La "Fête des lumières" pourrait être une sorte de folklore populaire, tout comme le mur des offrandes, ainsi que les statues de la madone et des saints dans leurs niches. Le problème avec la procession, c'est qu'elle est dirigée par des prêtres catholiques. Si c'était une manifestation folklorique, je ne verrais aucun inconvénient à ce que la mairie préconise de se joindre au cortège. La ferveur populaire peut (et doit) s'extérioriser dans la rue, là où elle devient un facteur de cohésion sociale ; pas dans les églises, les mosquées, les synagogues ou les temples de quelque religion que ce soit, fauteurs de ségrégation.
Je propose que l'on renomme le dieu unique des trois religions monothéistes YAALDI.
@ merci Tilia. J'ai relayé l'information sur mon blog : http://lireaujardin.canalblog.com/archives/2011/12/11/22940321.html
Merci d'avoir relayé ce coup de gueule des associations laïques, ABSOLUMENT NECESSAIRE.
Bravo d'avoir gardé une photo de l'affiche sur panneau JC Decaux. Quand j'ai cherché à la photographier en ville la veille du 8 déc elle avait déjà disparu - retirée en vitesse par la mairie j'imagine.
Cette invitation à se joindre aux processions catholiques est choquante et injustifiable.