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Cènt an après carriero de la Republico

Cent ans après rue de la République
A hundred years after at Republic st.

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Commentaires

  • Il n'y a que toi pour arriver non seulement à retrouver le même cadrage, mais en plus pour te débrouiller pour qu'il y ait environ la même épaisseur de neige. Non content de cela, tu as trouvé un petit groupe de trois personnes situé à peu près au même endroit, et tu t'es même "démerdé" pour qu'il y ait toujours la pharmacie et le bar au coin de la rue face à face ! Ha ? Pour ces deux derniers éléments tu n'y es pour rien ? T'es sûr ?
    Rassure-moi quand même, s'il neige autant ce n'est pas parce-que tu voulais qu'il en soit ainsi pour nous bluffer avec cette photo ?
    Une petite réclamation tout de même, tu t'es en revanche mal dépatouillé pour ne pas avoir réussi à récupérer les bancs !
    Mais pourquoi y a t-il autant de disparitions ?
    Quelle idée de nous ôter cet objet si utile, si joli, si important pour toutes les personnes âgées, les personnes démunies, les personnes amoindries, les personnes ayant un coup de fatigue, les rêveurs, les poètes, les amoureux de tous âges...
    Pfffouff, je vais aller me coucher en priant pour quelqu'un quelque part nous ramène très vite ces bancs publics !

  • Félicitations pour le cadrage, mais avec un bémol tout de même, car sur la photo actuelle on voit l'immeuble de l'Office du Tourisme (l'Hôtel des Postes au début du siècle dernier), alors qu'il n'est pas visible sur la carte postale.
    Problème de focale sûrement... et puis "à l'impossible nul n'est tenu" ;-)

    Mathilde ==> Bien d'accord pour réclamer la réinstallation des bancs disparus, et celle des fontaines Wallace par la même occaz !

  • 1912 ? J'ai un tableau daté montrant un fort épisode neigeux. Pas mieux dégagés qu'aujourd'hui les trottoirs. Vrai casse-tête que ce déneigement. Si on fait passer une "lame" pour racler la chaussée on crée des tas infranchissables aux voitures. Pour les trottoirs il faudrait des centaines de tonnes de sel et encore vu le froid vif qui perdure. Et puis je n'aime pas ce sur-emploi de sel et j'aimerai bien que nos écolos-rigolos en fasse un peu plus sur cette pollution méconnue et timidement abordée:
    http://www.guichetdusavoir.org/ipb/index.php?showtopic=30177

    Autrefois et aujourd'hui en zone rurale ou néo-rurale comme là où j'habite c'est le maniement de la pelle et du balais. Chacun nettoie devant sa porte. Difficile à réaliser dans une grande ville mais il me semble qu'à Avignon le minimum n'a pas été fait. J'ai des amis à Pavie (Près Milan), d'autres à Boston qui me disent que pour se faire 4 sous les étudiants, dès qu'il neige proposent leurs services avec des pelles qu'il sont toujours chez eux. Why not ici où le flocon amuse un temps et agace vite ensuite. J'ai fait hier le tour de qq personnes âgées amis de mes parents pour voir si tout allait bien. Il y a encore 20 ans dans chaque quartier de l'intramuros il y avait des commerces, de bouche en particulier, qui permettaient de s'approvisionner près de chez soi.

    Mathilde: j'ai tout simplement une grande bibliothèque et le hasard fait que je m'intéresse particulièrement à Mistral en ce moment. Je suis né à Avignon mais de parents non provençaux et comme tout le monde j'aspire à connaître un peu la culture et l'histoire de l'endroit où j'habite. J'avais fait pareil à Paris passant des heures dans ma bibliothèque préférée (j'y vais encore de temps en temps) la Bibliothèque Forney, au sud du Marais. Et en plus c'est un excellent lieu de drague !

  • En plus des bancs et des fontaines, j'ai oublié de demander aussi la remise en place des réverbères d'antan, ils avaient une toute autre allure ! alors que les moches poteaux en équerre d'aujourd'hui...

  • @Lou Ravi

    La Bibliothèque Forney, alias l'Hôtel de Sens, est surtout un bel édifice gothique (à cheval sur la fin du Moyen-Âge et le début de la Renaissance) et il a si belle allure que c'est lui qui me "drague" ;-)

    Pour revenir à Avignon, je pensais que tu allais nous parler de tes souvenirs de l'ancienne Poste, une prochaine fois sans doute...

  • Yvelinoise : ouiiiiiiiiiiiiiii les fontaines Wallace et d'ailleurs ça me fait penser à Yolande Moreau qui joue la concierge Madeleine Wallace et qui en pleurs dit à Amélie Poulain : " On dit pleurer comme une madeleine et Wallace...il y a les fontaines Wallace...C'est vous dire si j'étais prédestinée aux larmes..."

    Lou : Pfffoufff, vous auriez pu au moins me laisser croire que vous aviez une bibliothèque ultra perfectionnée, ou mieux magique, au lieu de me dire que vous passez votre temps à lire en me culpabilisant par la même occasion, car je n'arrive pas à me concentrer actuellement pour faire comme vous et apprendre davantage. Vous n'avez même pas pitié de mes neurones affaiblis !

  • Comme Mathilde, je regrette les bancs, si utiles, permettant les conversations croisées sans parler d'un casse-croûte vite fait bien fait.

    Les balais s'activent - s'activaient - il y a cent ans!

    La neige reste la neige: un météore comme le classait le Larousse de Pierre.

  • Oh, Ginette ! bèu tems doù coustat de Balaru ? et toujours ce talent...
    (Lou Ravi est un de vos admirateurs lointain)

    Mat': j'aime bien titiller les chatouilleuses...

  • Lou Ravi trop jeune ? Zut alors ! moi qui croyais avoir enfin trouvé un avignonnais de mon âge pour partager des souvenirs, voilà que mes soixante et un balais tout neufs me tirent dans les pattes au lieu de me transporter d'aise !

  • Yvelinoise => BON ANNIVERSAIRE ! J'espère que tu aimes la neige...

    André = > Non sans doute ! Elle n'est pas si vieille ! (Ce serait un record de longévité !)

  • Encore une fois, bravo pour le cadrage. Et la neige déblayé exactement au même endroit. Les mêmes arbres, encore là, c'est bien. Pour le reste je suis d'accord, les bancs, les fontaines, les réverbères...

  • Bien d'accord pour regretter un mobilier urbain cacophonique...

    Michel, je n'avais pas vu, bravo pour la traduction (rimée SVP !) du petit poème de Mistral !

    Un vieux monsieur rencontré ce jour me disait qu'en 1941 (comme en 56 probablement) le Rhône charriait d'énormes glaçons...Et il me revient ceci: j'allais en vélo avec un copain, presque tous les hivers, faire des glissades sur la colline de Jonquerettes (versant Avignon). Ce devait être dans les années 65. Il y avait là une source permanente, disparue aujourd'hui, qui gelait donc régulièrement les mois les plus froids.

    Yv': on va voir la dernière expo de Forney puis je t'invite chez Dame Tartine voir les fontaines gelées (?) de Niki...

  • @Lou Ravi : en relisant mon dernier commentaire, j'avoue qu'il peut prêter à confusion mais, que ce soit bien clair, je ne suis pas seule dans la vie !
    Ceci dit, à propos de l'ancienne poste, j'ai trouvé une information qui pourrait t'intéresser :
    Aux archives il y a une notice datée du 24/05/1960 qui précise :
    Projet d'aménagement de l'Hôtel de Tourisme et du Vin dans l'ancien Hôtel des Postes. Financement de la dépense par affectation des indemnités de dommages de guerre afférentes à la caserne Hautpoul et à l'ancienne usine Denis Soulier.

    Dans une autre notice, elle aussi datée du 24/05/1960, on peut lire :
    Dommages de guerre : Indemnité afférente à l'ancienne usine Denis Soulier. Annulation de la décision de cession de cette indemnité à l'Office Public d'H.L.M.

    Sans commentaire.

    Et aucune idée de ce que fabriquait l'usine Denis Soulier...

  • Yv': super, on est deux car je ne suis pas seul non plus !

    Surprise: je pensais que Denis Soulier était un résistant. Nenni. Le boulevard du même nom existait en 1944 puisque les comptes-rendus de la journée de bombardement du 27 mai (450 morts) signalent que le bd Denis Soulier a été bombardé (comme Sixte-Isnard etc). Rien trouvé dans mes documents de l'ASPPIV.
    Etait-il un industriel ou ton document désigne-t-il une usine implantée sur ce boulevard dite ainsi "Denis Soulier" à suivre...

    Je croyais que la nouvelle Poste était plus "ancienne". Peut-être à cause des fresques d'Ambrogiani. Tu vas bien nous le dénicher ce Soulier ?

  • Conclusion : y'a pas qu'à la bibliothèque Forney qu'on drague, aujourd'hui ça se fait aussi sur les blogs LOL

    Naaaan je déconne, j'ai bien compris qu'Yv et Lou ont chacun un conjoint. Cela dit j'espère que vous vous rencontrerez un de ces quatre, je trouve que les rencontres blogueuses ont ceci de passionnant qu'on a déjà tant échangé par blogs interposés que le jour où on se rencontre vraiment les sujets de conversation sont tout trouvés et le ton aussi, c'est vraiment facile et sympa.

    Michel - surprise, il y avait donc de la neige ici autrefois ?
    Tu es sûr que tu ne l'as pas rajoutée avec l'aide du pinceau photoshop?
    Non, j'arrête mes bêtises et je file me coucher.

  • J'ai bien peur que, malheureusement et cyniquement la disparition des bancs publics et plus généralement d'endroits où poser ses fesses un moment soit une volonté anti confort pour les SDF... Enfin...contre.

  • Chri : je n'ai pas osé énoncer, ou même dénoncer la chose, mais c'est évident ! Je suis sure en plus qu'ils seraient les premiers à se lever pour laisser la place à une petite vieille !
    Il y a beaucoup de grands cœurs parmi les S.D.F., il faut savoir que ce qui conduit ces gens là à la rue, en plus d'un problème économique certain, c'est surtout globalement pour la majorité un problème affectif qu'ils ont rencontré et dont ils ne se sont jamais remis ! Tous les gens qui ont fait l'expérience de les côtoyer et les spécialistes du milieu social savent ça ! Pour ma part, j'ai beaucoup parlé avec les clochards à Paris et tous sans exception avait subi un énorme chagrin d'amour, un décès ou une rupture violente, quand ce n'était pas chez certains jeunes des parents inconscients qui a 18 ans leur disaient de foutre le camp et qui désarmés face à la vie ne s'en étaient pas sortis ! C'est triste hein ? J'avais la haine contre ses parents et eux, ces punks désœuvrés, désanchantés étaient forcément mes potes avec qui j'allais bouffer un bout quand j'avais deux francs six sous et quand j'allais mal, c'est toujours eux qui m'ont remonté le moral ! ça vous étonne ?

  • Je me souviens de ma grand-mère qui avait une petite boutique rue Monge et qui, quand ils venaient, chez elle, mendier leur préparait un sandwich grand comme l'avant bras... "Je ne vous donne pas d'argent, vous n'allez pas le manger mais le boire! "leur disait-elle...

  • Chri : que j'aurais aimé connaitre mes grands-mères et connaitre aussi la vôtre ! Quel bonheur vous avez dû connaitre avec une si charmante dame !

  • Bonjour Yvelinoise et autres amoureux d'Avignon
    une réponse : l'usine Denis Soulier était une usine de carrelages dont mon grand-père a été le directeur. Le 27 mai 1944, jour de la Pentecôte, alors que mon grand-père avait "prophétisé" la veille que "le feu du Ciel va nous tomber sur la tête", il s'était rendu à l'usine pour payer une demi-douzaine d'ouvriers. Lorsque les forteresses volantes américaines ont envahi le ciel, il se sont réfugiés sous un abri le long du ballast à plat-ventre, sauf mon grand-père qui n'en a pas réchappé. Son fils le retrouva le lendemain dans les décombres.
    J'imagine que par la suite, l'usine a été liquidée d'où la fameuse "indemnité" dont je ne sais pas d'où elle provient.
    Bien à vous

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