Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Lou palais di papo en 1766

"Lou courtege dóu vice-legat travessant la plaço dóu Palais"
Pinturo
de Claude-Marie Gordot (1722-1804)
"Le cortège du vice-légat traversant la place du Palais"
Peinture de Claude-Marie Gordot (1722-1804)
"The procession of the Vice-Legate crossing the Place du Palais"
Painting by Claude-Marie Gordot (1722-1804)

La tourre roundo dóu Pichot-Palais se derrunè en 1767, li dos tourello dessubre la porto dóu palais di papo fuguèron destruicho en 1770 e li moulin de vènt dóu Roucas di Doms noun founciounavon de longo toco.
La tour ronde du Petit-Palais s'écroûla en 1767, les deux tourelles au-dessus de la porte d'entrée du palais des papes furent détruites en 1770 et les moulins à vent du Rocher des Doms ne fonctionnaient plus depuis longtemps...
The round tower of the Petit Palais collapsed in 1767, the two towers above the entrance to the palace of the popes were destroyed in 1770 and the windmills of the Rocher des Doms did not work for long...
Pierre Benoit

1890734809.jpg
Lien permanent 13 commentaires Pin it!

Commentaires

  • le 18ème et ses ajouts plus ou moins provisoires (à cette époque le portail central de Notre Dame de Paris a été agrandi - refait au 19ème - pour laisser passer les énormes catafalques des grands)
    Bou ma machine peine, j'ai cru que je n'arriverai jamais

  • Le porche à l'entrée du palais est ce qui me frappe le plus dans cette représentation.

    Ce porche qui figure toujours sur la "Gravure de Lemaire, d'après un dessin de Boucherel, datée du début du XIXe siècle, montrant l'état général de délabrement de la façade principale du palais des papes", mais où les deux tourelles au-dessus de la porte d'entrée sont détruites.
    La gravure en question se trouve dans l'article Palais des Papes de Wikipédia, j'en avais déjà donné le lien à propos de "Lou palais di papo en 1520" :
    http://fr.wikipedia.org/wiki/Fichier:Avignon_(palais_des_papes)_gravure_anonyme_du_d%C3%A9but_du_XIX%C2%B0_s.jpg

    Autre étonnement à la vue de l'hôtel des Monnaies, représenté dans son état d'origine (ou presque) : après l'avoir examiné avec le zoom sur image et comparé avec les photos d'aujourd'hui, je me demande ce qu'il est advenu de l'espace où se trouvait le décor sculpté au dessus de la porte...
    Vu la justesse des proportions pour les deux autres niveaux, on ne peut pas croire à une fantaisie de Claude-Marie Gordot, un peintre dont on ne sait rien, introuvable sur la toile, mais dont le talent approche celui de Canaletto :
    http://fr.wikipedia.org/wiki/Canaletto

  • Je pense vraiment à une liberté de l'artiste. Il n'y a qu'à voir les libertés prises sur les autres sculptures de la façade.
    On imagine très bien le peintre faisant un croquis depuis la terrasse de l'hôtel Calvet de la Palun ou bien depuis le Jacquemart de l'Hôtel de ville et réalisant par la suite sa peinture en atelier. Son Hôtel des Monnaies a quasiment un étage de plus !
    Pour comparer :
    http://avignon.midiblogs.com/tag/h%C3%B4tel+des+monnaies

  • Pas tout à fait convaincue, car il me semblait avoir lu quelque part (mais où ?) qu'une décoration au-dessus de la porte aurait disparu...
    Je suis donc allée voir sur "Avignon pas à pas".
    Si je n'ai rien trouvé concernant un décor de la taille de celui représenté par Gordot, par contre, Hervé Aliquot mentionne (page 116) "à l'exception des armoiries du vice-légat qui se trouvaient en clé de voûte de la porte, la façade a retrouvé son éclat."
    Il me semble qu'on les devine sur la photo en noir et blanc de l'article "Dous-vint an après plaço dou Palais".

    Rattrapage ou pure fantaisie ? le décor de Gordot me fait rêver !

  • La scène a de l'allure.
    peut-être a-t-on fait le ménage - comme cela est l'habitude - pour toute visite importante!

    Une série bien intéressante, Michel.

  • J'aime beaucoup le personnage, de noir vêtu qui s'avance, se détache des curieux, et qui salue bien bas. Nul doute que le vice-jégat ne l'ai remarqué ...

  • Les armoiries du vice-légat surmontaient donc la porte de l'Hôtel des Monnaies.
    Il est très pensable que le peintre leur ait donné une grandeur exagérée mais suffisante afin que celles-ci puissent être bien lisibles, eu égard au dit vice-légat.
    Peut-être une espèce de déférence à l'instar du personnage repéré par Jeandler...

  • Effectivement, sur la photo des années soixante, on dirait qu'il y a encore un blason au-dessus de la porte...
    http://avignon.midiblogs.com/archive/2009/04/09/quarante-ans-apres-place-du-palais-fourty-years-after-at-pal.html
    Mais ce n'est qu'une impression, car, si l'on regarde les cartes postales anciennes, on s'aperçoit que les cinq pierres qui forment le sommet de l'arc sont beaucoup plus foncées que les autres :
    http://avignon.midiblogs.com/images/monuments_0033.jpg

  • Les bras m'en tombent ! Qui a osé ?
    Heureusement qu'il y avait le tableau de Gordot pour tout remettre en l'état !

    D'ici qu'à la place de Conservatoire de la Musique on trouve Art'Otel... 8-(
    http://www.avignon.fr/medias/news_1246975482_1.pdf

    Quant aux armoiries du vice-légat, si on regarde de très près la photo qui illustre "Vendu tres milioun", on voit des traces plus pâles au niveau de la frise grecque et de la pierre, juste au dessus de la clé de voûte. Comme la marque d'une plaque rectangulaire...

Écrire un commentaire

Optionnel