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Lou ravelin di Champèus

Le ravelin des Champeaux
The Champeaux ravelin
Der Champeaux Ravelin

3243525090.jpg

Charles NÈGRE °1820 †1880
1852 (détail)

En vente jeudi 18 décembre 2025 à 10h
par Pousse-Cornet (Blois) lot 254
DrouotInterenchères

Lien permanent 14 commentaires Pin it!

Commentaires

  • Il n'en reste plus que quelques traces, pour qui sait les voir... Et des dessins à la Vaticane.

  • Personnellement, j'aime bien.Cela donne un caractère plus "authentique " à l'entrée, plutôt que cet escalier disgracieux.

  • Michel avait fait un historique graphique des différents aspects de la porte principale du Palais, et des ouvrages de défense placés au devant :

    http://avignon.hautetfort.com/archive/2024/01/31/istori-de-revelin-6482844.html

    où l'on voit quantité d'états successifs de ces ouvrages. Le tout dernier remontait aux troubles postérieurs au retour d'Avignon dans le giron du Vatican en 1663. Le traité de Pise avait imposé de raser celui de peu antérieur, élevé à la hâte en démolissant les parties hautes de la tour de la Gâche, et qui n'était déjà plus celui présenté par Martelange au début du siècle.

    Paul de Valfenière signe en 1667, en tant qu' "architecte de sa Sainteté", un plan représentant cet état ultime, ce qui peut laisser penser qu'il était l'auteur de sa construction.

    Au final, même si l'armée ne l'avait pas elle-même rasé au milieu du XIXème, très peu de temps après cette photo, son aspect éminemment baroque l'aurait sans nul doute condamné face aux restaurateurs qui ont pris le Palais en charge cinquante ans plus tard.

  • Celui de la basilique Saint-Pierre.

  • Eeeeuuuuhhhh ????? C'est bien entendu le clocher de Saint-Didier. Pour voir celui de St Pierre à partir de là, il faudrait que les murailles du Palais soient transparentes.

    "Là", c'est d'évidence le Petit Palais. On note d'ailleurs que la vision d'ensemble est assez plongeante, ce qui montre que le photographe était au plus haut du bâtiment - peut-être même sur les toitures, entre les créneaux de fantaisie de la façade.

  • Mince alors. J'aurais vu St-Didier beaucoup plus loin et avec une flèche moins pointue.

  • Si on regarde réellement cette vue depuis le Petit Palais, tout semble en effet beaucoup plus loin. Le photographe a-t-il pu utiliser un téléobjectif en 1852 ?

  • Un télé-objectif, probablement pas, mais une focale "légèrement" plus longue que la vue naturelle, c'est très probable car les objectifs de l'époque étaient de ce type, relativement facile à prémunir des défauts préjudiciables à une bonne netteté (courbure de champ, astigmatisme...) .

    En fait, on ne sait pas exactement quel était le matériel de ces pionniers. A l'époque, un opticien réputé comme le parisien Charles Chevalier fabriquait, par exemple, un objectif "à paysage" qui couvrait le format 6,5 x 7,5 cm avec une focale de 180 mm. La diagonale couverte - qui donne la focale théorique pour un angle de champ naturel - étant donc de 100 mm; cet objectif correspondait ainsi à un 90 mm en 24x36. De nos jours, une telle focale est plutôt dédiée au portrait !

    Sans oublier qu'en mettant en illustration un détail du cliché qui ne représente que le tiers de sa largeur d'origine, l'effet télé-objectif se produit naturellement, avec la compression de perspective inhérente.

  • Merci Alain Breton pour l'explication technique stupéfiante mais pour moi un peu sous-exposée voire totalement obscure et celle, plus béotienne et tout de suite utile, qui m'a fait cliquer sur la photo et comprendre l'effet.

  • Pardi, j'ai oublié de m'abonner au fil de discussion !

  • Je suis aussi étonné de voir qu'il n'y a de grilles ni le long de la cathédrale, ni autour du parvis ni à l'entrée du porche.

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