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Un petit doute en ce qui me concerne... Les grilles en place de nos jours sont exactement semblables à celles que l'on voit sur les clichés de février 1941. Ont-elles été rescapées d'une dépose non suivie de l'envoi à la fonte (exemple typique d'une opération avortée de ce genre : la statue du Brave Crillon) , ou bien est-ce une licence de Roux qui aurait renoncé à la représenter vu la finesse des barreaux ?
Et petite réflexion quant à la datation du cliché : j'ai assisté hier à une belle conférence de Laurent Gensonnet sur la guerre aérienne en Vaucluse, 1939-1945. Où il a été rappelé entre autres un petit fait divers survenu à l'automne 1940, donc plusieurs mois après l'armistice. L'Angleterre ayant mené depuis son ile une opération de bombardement des usines de Turin, un appareil quitte sa formation, s'égare et se retrouve au-dessus de notre région avant de décider de rentrer au bercail. Il s'allège donc un peu au hasard de ses bombes, qui tombent sur Sorgues et Courthézon. Il semble que c'est seulement à partir de cet incident qu'est née une psychose du bombardement aérien, assez absente jusque là de villes éloignées du front comme Avignon. Auquel cas la pose de cette protection de sacs de sable remonterait donc au plus tôt à l'hiver 1940-1941. A creuser....
En tout cas, cette peinture date du même hiver neigeux que les photos de février 1941. Si l'on regarde en détail la barricade, on y retrouve les mêmes éléments disposés pareillement.
Je ne retrouve pas ma source, mais je n'ai pas mis Joseph par hasard.
J'ai même trouvé ses années de naissance et décès, ce qui n'est pas le cas de la maison de vente.
Cela me confirme. Peut-être se prénomme-t-il Jean Joseph Constantin ?
Commentaires
1939-1944
Des barricades qui ont peut-être été utilisées comme bois de chauffage, vu la météo !
Après février 1941 car les grilles ont dû être fondues.
http://avignon.hautetfort.com/archive/2020/12/25/febrie-1941-6286520.html
Un petit doute en ce qui me concerne... Les grilles en place de nos jours sont exactement semblables à celles que l'on voit sur les clichés de février 1941. Ont-elles été rescapées d'une dépose non suivie de l'envoi à la fonte (exemple typique d'une opération avortée de ce genre : la statue du Brave Crillon) , ou bien est-ce une licence de Roux qui aurait renoncé à la représenter vu la finesse des barreaux ?
Et petite réflexion quant à la datation du cliché : j'ai assisté hier à une belle conférence de Laurent Gensonnet sur la guerre aérienne en Vaucluse, 1939-1945. Où il a été rappelé entre autres un petit fait divers survenu à l'automne 1940, donc plusieurs mois après l'armistice. L'Angleterre ayant mené depuis son ile une opération de bombardement des usines de Turin, un appareil quitte sa formation, s'égare et se retrouve au-dessus de notre région avant de décider de rentrer au bercail. Il s'allège donc un peu au hasard de ses bombes, qui tombent sur Sorgues et Courthézon. Il semble que c'est seulement à partir de cet incident qu'est née une psychose du bombardement aérien, assez absente jusque là de villes éloignées du front comme Avignon. Auquel cas la pose de cette protection de sacs de sable remonterait donc au plus tôt à l'hiver 1940-1941. A creuser....
En tout cas, cette peinture date du même hiver neigeux que les photos de février 1941. Si l'on regarde en détail la barricade, on y retrouve les mêmes éléments disposés pareillement.
Rapport au peintre il y a un problème de prénom :
https://www.avignon-encheres.com/lot/jean-constantin-roux-la-tour-philippe-le-bel-a-villeneuve-les-avignon-huile-sur-carton-signee-en-bas-a-gauche-dim-22x27-cm/
https://www.avignon-encheres.com/lot/jean-constantin-roux-sortie-par-le-porche-du-fort-saint-andre-huile-sur-carton-signee-en-bas-a-droite-dim-41x33-cm/
Je ne retrouve pas ma source, mais je n'ai pas mis Joseph par hasard.
J'ai même trouvé ses années de naissance et décès, ce qui n'est pas le cas de la maison de vente.
Cela me confirme. Peut-être se prénomme-t-il Jean Joseph Constantin ?
Ta source , sans doute cette affiche de la galerie de l'hôtel de Brantes :
https://www.leboncoin.fr/ad/decoration/2945450157
ne me semble guerre plus fiable.
Dans les registres des naissances d'Avignon accessibles par le site des archives,
on trouve un Constantin Roux né le 19 novembre 1884
et décédé dans la même ville le 8 septembre 1952...
http://archives.avignon.fr/4DCGI/WEB_RegistreVisuImgAppelExterne/519486_1E91/ILUMP999
Exact, Tilia, c'était ma source !
Mais dans son acte de naissance, il ne porte qu'un seul prénom : Constantin.
Bizarre.