Liszt à-n-Avignon un 6 mai
Liszt in Avignon on a May 6
Liszt in Avignon ein 6. Mai
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Lettre adressée à Joseph d'Ortigue, sur l'amitié et sur Lamennais.
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Liszt à-n-Avignon un 6 mai
Liszt in Avignon on a May 6
Liszt in Avignon ein 6. Mai
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Lettre adressée à Joseph d'Ortigue, sur l'amitié et sur Lamennais.
Commentaires
Il avait en effet donné au moins un concert à Avignon, dont le programme est dans les collections de la Bibliothèque municipale. Programme très décevant en tant que tel : il n'y est pratiquement question que d'improvisations !. Mais qui confirme que Liszt n'hésitait pas à se présenter seul avec son instrument face au public avignonnais, réputé des plus difficiles.
Il faudrait voir si la date correspond.
Le contenu de la lettre est savoureux. Outre le français châtié que manie avec aisance ce hongrois, on y voit évoqués Bellini, Berlioz et les éditeurs-impresarios (et requins) Escudier frères. Et bien sûr Lamennais, chez qui Liszt composa certaines de ses plus belles pages, dont notamment le recueil des "Harmonies poétiques et religieuses".
8 mai pour l'un des deux concerts donnés à-n-Avignon lors de sa tournées dans le Midi en mai 1845.
https://www.jstor.org/stable/928569
Merci Michel, j'ignorais que cet article était sur JStor
Intéressant de voir combien la presse locale était capable de remplir une page entière sans pratiquement ne rien dire de la musique entendue... Visiblement, si le public avignonnais était réputé difficile, la musicologie lui échappait ! Il y avait pourtant bien à dire sur le fait que Liszt ne joue pas ses propres compositions, mais ses "réminiscences" ou "paraphrases" sur les grand airs d'opéra...
Liszt était célèbre pour sa virtuosité. Balzac écrit de lui en 1843 : « ...annoncé comme le plus grand génie musicien, il ne sera jamais compositeur. » ! C.Q.F.D.
Vieux débat !
En 1843, Balzac ne pouvait connaître que le Liszt virtuose, qui parcourait les scènes d'Europe en jouant des pièces de haute acrobatie - pour beaucoup, justement, des transcriptions d'opéras. Position qu'il abandonne, justement, dans les années 1840 pour se consacrer à l'écriture, voire à la réecriture de certaines de ses compositions antérieures. Rebutés par leur difficulté technique et leur relative confidentialité, les concertistes se sont longtemps contentés d'interpéter les Rhapsodies Hongroises ou, pire, la Campanella, occultant ainsi plusieurs pans du génie du musicien. Mais il est de nos jours reconnu que ses partitions tardives contiennent en germes maints courants de la musique du XXème siècle. Pas mal pour quelqu'un mort en 1886 !