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Ah je n'ai pas assez regardé ! Il y a deux portes...
Une partie de la maison a dû changer de propriétaire.
Merci Tilia.
Un peu plus compliqué, non ? Il me semble qu'a côté du "36" à gauche de la grande porte à balcon, il y a un "bis" dans un cartouche ovale à moitié effacé. Un état de vétusté qui semble dénoncer un bis des plus anciens !
Et pour reprendre inopinément la question des ferronneries vraies ou fausses, la vue Gogol du 36 montre de manière éloquente que l'imposte sur la porte est fermée d'une "grille" évidemment de fonderie. Il me semble d'ailleurs que cette œuvre de "fer fondu", comme on disait à l'époque, montre une lourdeur aux antipodes de la finesse et la légèreté du garde-corps voisin.
J'ai toujours admiré ces décors de balcon ou autres jusqu'au jour ou un spécialiste municipal me dise cela ne vaut rien c'est du moulage industriel fabriqué en usine et vendu au mètre .Finis tous mes rêves en pas 5 mm
MB², je me permets de renvoyer à mon commentaire d'hier : si le vase / urne qui est au milieu de la ferronnerie est incontestablement de la fonte de fer - donc un produit moulé - , par contre tout ce qui l'entoure est du vrai fer forgé. On distingue très clairement sur le cliché de détail d'hier, le mode d'assemblage des volutes, qui sont rivées et soudées.
Et il doit y en avoir quantité d'autres dans la ville !
Un peu désolée de voir la fonderie d'art méprisée au profit de la ferronnerie.
Si les fers forgés du maître ferronnier Noël Biret (et autres célèbres ferronniers français) entrent incontestablement dans le domaine des Arts, les ferronneries issues des fonderies d'art de la région Grand Est (ainsi que celle de Touraine) y entrent tout autant.
Tilia, ce n'est pas du mépris, ni même de la dévalorisation : il s'agit juste de distinguer deux produits qui, à moyenne distance, semblent être la même chose mais qui vu de près démontrent clairement qu'ils sont issus de procédés radicalement différents.
La fonderie est en effet tout un art, qu'elle soit moulée en sable, en coquille ou à la cire perdue... une technique ancestrale qui remonte sans nul doute à l'antiquité !
Mais la notion d' "œuvre d'art" vient en télescoper une autre, qui est celle de la reproductibilité. Quant on est devant une vraie ferronnerie, on comprend que l'artisan a formé, forgé, percé, rivé toutes les pièces une à une et que le résultat est unique.
Il en est quasiment de même pour les authentiques fonderies d'art, qui ne sortent que de très petites séries, voire des exemplaires uniques.
Mais quid des autres ? A partir de combien d'exemplaires quitte -t'on le domaine de l'art pour basculer dans celui de l'industrie ? Un carter de moteur ou une culasse sont des merveilles de fonderie, extrêmement sophistiquées. Mais est-ce pour autant des œuvres d'art ?
Et que dire des fontaines Wallace qui, fontes en série merveilleusement utiles et bénéfiques, ont été reléguées au rang d'œuvre d'art ?
Commentaires
36bis
Deux numéros pour une seule porte ???
Le 36 bis n'était pas là en 2013.
http://avignon.hautetfort.com/archive/2013/03/27/uno-tant-poulido-coulour.html
Numéro 36 rue Joseph Vernet :
https://maps.app.goo.gl/pbdBJWJie8VdQDKFA
N° 36 Bis :
https://maps.app.goo.gl/GDM6NSkEAYRMfG1M9
;-)
Explication
La plaque "36bis" a été apposée entre Juin 2018 :
https://maps.app.goo.gl/k6ZUHNEpzo9TQQNK9
et Octobre 2019 :
https://maps.app.goo.gl/afh59n9TV4wmQeEh7
Ah je n'ai pas assez regardé ! Il y a deux portes...
Une partie de la maison a dû changer de propriétaire.
Merci Tilia.
Un peu plus compliqué, non ? Il me semble qu'a côté du "36" à gauche de la grande porte à balcon, il y a un "bis" dans un cartouche ovale à moitié effacé. Un état de vétusté qui semble dénoncer un bis des plus anciens !
Et pour reprendre inopinément la question des ferronneries vraies ou fausses, la vue Gogol du 36 montre de manière éloquente que l'imposte sur la porte est fermée d'une "grille" évidemment de fonderie. Il me semble d'ailleurs que cette œuvre de "fer fondu", comme on disait à l'époque, montre une lourdeur aux antipodes de la finesse et la légèreté du garde-corps voisin.
J'ai toujours admiré ces décors de balcon ou autres jusqu'au jour ou un spécialiste municipal me dise cela ne vaut rien c'est du moulage industriel fabriqué en usine et vendu au mètre .Finis tous mes rêves en pas 5 mm
MB², je me permets de renvoyer à mon commentaire d'hier : si le vase / urne qui est au milieu de la ferronnerie est incontestablement de la fonte de fer - donc un produit moulé - , par contre tout ce qui l'entoure est du vrai fer forgé. On distingue très clairement sur le cliché de détail d'hier, le mode d'assemblage des volutes, qui sont rivées et soudées.
Ceci étant, il est exact que certaines ferronneries ne le sont que de nom, n'étant en réalité qu'un seul panneau de fonte, comme ici :
http://avignon.hautetfort.com/archive/2022/08/28/nourrituro-6398262.html
Et il doit y en avoir quantité d'autres dans la ville !
Un peu désolée de voir la fonderie d'art méprisée au profit de la ferronnerie.
Si les fers forgés du maître ferronnier Noël Biret (et autres célèbres ferronniers français) entrent incontestablement dans le domaine des Arts, les ferronneries issues des fonderies d'art de la région Grand Est (ainsi que celle de Touraine) y entrent tout autant.
Celle du Val d'Osne (Haute-Marne) fut la plus importante fonderie d'art de France et ses œuvres ont été diffusées dans le monde entier.
https://www.fondation-patrimoine.org/les-projets/anciennes-fonderies-du-val-dosne
Sur le site "e-monumen" on trouve mention du grand balcon en angle de l'hôtel de l'Horloge :
https://e-monumen.net/patrimoine-monumental/balcon-rue-felicien-david-place-de-lhorloge-avignon/
malheureusement le fondeur n'est pas indiqué.
Idem pour les balcons Art Déco de l'hôtel Régina :
https://e-monumen.net/patrimoine-monumental/balcons-art-deco-rue-de-la-republique-avignon/
Tilia, ce n'est pas du mépris, ni même de la dévalorisation : il s'agit juste de distinguer deux produits qui, à moyenne distance, semblent être la même chose mais qui vu de près démontrent clairement qu'ils sont issus de procédés radicalement différents.
La fonderie est en effet tout un art, qu'elle soit moulée en sable, en coquille ou à la cire perdue... une technique ancestrale qui remonte sans nul doute à l'antiquité !
Mais la notion d' "œuvre d'art" vient en télescoper une autre, qui est celle de la reproductibilité. Quant on est devant une vraie ferronnerie, on comprend que l'artisan a formé, forgé, percé, rivé toutes les pièces une à une et que le résultat est unique.
Il en est quasiment de même pour les authentiques fonderies d'art, qui ne sortent que de très petites séries, voire des exemplaires uniques.
Mais quid des autres ? A partir de combien d'exemplaires quitte -t'on le domaine de l'art pour basculer dans celui de l'industrie ? Un carter de moteur ou une culasse sont des merveilles de fonderie, extrêmement sophistiquées. Mais est-ce pour autant des œuvres d'art ?
Et que dire des fontaines Wallace qui, fontes en série merveilleusement utiles et bénéfiques, ont été reléguées au rang d'œuvre d'art ?
Michel, à propos de fontaines, celle de la place de Costebelle figure dans le site "e-monumen" qui précise son origine, la célèbre fonderie du Val d'Osne :
https://e-monumen.net/patrimoine-monumental/fontaine-wallace-avignon/
Et l'horloge de la place Carnot vient de la Fonderie de Tusey, dans la Meuse :
https://e-monumen.net/patrimoine-monumental/lampadaire-horloge-avignon/
https://fr.wikipedia.org/wiki/Fonderie_de_Tusey
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