La rue fantôme
The phantom street
Die Phantomstraße
 Source photo Alain Bonnet. |
2023 |
RUE SAMBUC
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La rue fantôme
The phantom street
Die Phantomstraße
Source photo Alain Bonnet. |
2023 |
RUE SAMBUC
Commentaires
avec modification di sol et adjonction d'un arbre pour la belle ombre, mais toujours même charme dans la nuit
Une rue chère à ma famille... Mes grands-parents maternels y habitaient au début de années 50 et certains télégrammes de félicitations pour le mariage de mes parents sont adressés 1, rue Sambuc. Plus que des souvenirs et quelques morceaux de papier, maintenant !
Photo du n°1 rue Sambuc :
https://archives.avignon.fr/4DCGI/Web_DFPict/034/113Fi4542/ILUMP12056
Google a encore une photo de cet îlot en octobre 2008 :
https://maps.app.goo.gl/jaafZv8ye3MN5dcd7
Et même en décembre 2010 :
https://maps.app.goo.gl/8VbvySEk3CPdMUkA6
Ce qui reporte l'année de sa destruction à 2011.
Merci de ces clichés Tilia.
Si l'on en croit les vues aériennes IGN, la maison du n° 1 est intacte jusqu'en 2006, peu après on démolit son étage côté Nord , d'où la magnifique terrasse taguée que montre Gogol triste en 2008.
Et l'ensemble de l'ilôt, que l'on voit entièrement muré (anti-squat...) en décembre 2010, n'est plus qu'une aire aplanie à l'été 2012.
J'ai connu habitant dans ce pâté de maisons madame Gérard et sa fille.
La porte d'entrée était du côté rue St-Bernard au 2bis, l'appartement à l'étage.
On pourra dans le futur se promener plus facilement dans les rues disparues depuis le XXIe siècle.
Îlot détruit il n'y a pas si longtemps,
voir aux Archives les trois photos couleurs du 6 janvier 2010,
légendées "Ancien ilot Sambuc avant destruction" cotes 85Fi1021 - 22 - 23.
Aux archives également, sept photos N&B qui font partie de l'inventaire des façades de l'intra-muros réalisé en 1982, cotes : de 113Fi4538 à 113Fi4544
.
Nous en avions fait la visite avec les Amis du Palais où Alain Breton a une place très reconnue par son savoir des détails des prix faits ou autres.Je pense me rappeler que celui-ci avait été calculé au volume. D 'ou plus haute que large?
MB² vous voulez parler de la chapelle St Joseph, je suppose.
J'en rappelle succinctement l'histoire dans le post antérieur que Michel donne en lien en haut de celui du jour. il y avait effectivement une sombre histoire de volume, les religieuses (qui faisaient construire la chapelle pour leur couvent et non pas pour l'hôpital) s'étant engagées à payer les ouvriers en fonction de la surface de maçonnerie réalisée... mais une surface très curieusement calculée, puisqu'elle était ramenée à une épaisseur moyenne et se voyait donc augmentée si l'épaisseur augmentait elle aussi. Bon, en clair, les religieuses payaient leurs maçons au volume de pierre mis en oeuvre, et ils avaient ainsi tout intérêt à réaliser des murs les plus épais possible. D'autant que ceux-ci n'avaient qu'une face parementée, la seule qui demande un vrai travail de taille de pierre. Le rapport de l'ingénieur Thibault ne conclut pas autre chose, malheureusement cette malfaçon était irrattrapable sauf à tout démolir et recommencer.
Si je me souviens bien, avant leur ravalement les murailles le long de la rue Rascas portaient encore des lambeaux de l'enduit rustiqué d'origine ; celui-ci n'a pas été rétabli lors de la restauration, et ces murs restent à pierre apparente, hérésie à la mode mais hérésie technique tout de même ...
St Marthe
MB², il n'y a pas de chapelle Ste Marthe. Celle qui fait l'angle des photos du jour est placée sous le vocable de Saint-Joseph, qui était le nom de l'ordre des religieuses qui, pendant plus de deux siècles, ont assuré gratis pro deo le service et les soins des malades de l'Hôtel-Dieu d'Avignon. On a déjà débattu ici même de la question de la dénomination exacte du lieu.