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Setanto an après la capello Santo-Marto carriero dóu Sambuc

Soixante-dix ans après la chapelle Ste-Marthe rue du Sambuc
Seventy years after chapel of Ste. Martha street Sambuc

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Photo Patrice Molinard (1922-2002).
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L'intérieur de la chapelle : photo 1 - photo 2.

Lien permanent 27 commentaires Pin it!

Commentaires

  • curieuse cette maison qui fait comme si elle était ancienne, et qui remplace celle qui existait, en respectant l'alignement - un faux convaincant !

  • Ses anciens habitants la regrette peut-être, pourtant sa disparition permet à cette chapelle d'enchanter la vue des passants

  • J'ai connu une dame et sa fille qui habitaient un appartement de ce petit pâté de maisons.
    Elles s'appelaient Bernard et habitaient rue... St-Bernard donc (la rue qui va jusqu'au rempart).
    Il cachait effectivement la partie attenante à l'église (la porte avec la niche au-dessus).
    Il a disparu. Une place est née. Elle n'a pas encore pris son caractère.
    La rue du Sambuc a fait place à la place du Sambuc...
    À moins qu'un nouvel immeuble soit construit en lieu et place de l'ancien...?
    À suivre... !

  • Une de nos plus curieuse chapelle....J'attends l'avis de nos spécialistes car le jour ou je l'ai visite j'ai été choque par sa hauteur par rapport à sa profondeur( mais il y avait beaucoup de bric à brac)et notre guide de l’époque nous dit que les soeurs avaient demande un devis au "volume"??
    Est elle ouverte au public ?

  • Sur la place du Sambuc, il faudra en planter quelques sambucs, quelques sureaux régal des oiseaux.

    Sobre élégance de la chapelle ainsi dégagée.

  • Attendons AB. Sambuc, Sureau, deux rues au meme nom dans notre ville...Face aux maisons disparues une curieuse facade !

  • La maison du coin qu'on voit au premier plan à gauche sur l'ancienne photo a été rasée, ce qui dégage la vue sur l'ancienne porte. C'est bien. Mais en effet cette maison rasée a créé un dégagement qui n'est pas encore une place, juste un espace de caillasse de remblai. On attend le travail d'un urbaniste inspiré pour donner un vrai sens à cette nouvelle place du Sambuc.

  • Je l'ai rarement vue ouverte sinon pour des célébrations.
    Elle l'était, presque vide, un jour où j'ai pu y entrer et faire deux photos.
    Je mettrai les photos en lien ici bientôt.

    Lou, tu dois parler de la maison aux os de seiche... ?

  • Cet chapelle dite de Ste-Marthe à cause de sa situation dans l'ancien hôpital, est en fait consacrée à St-Joseph.

  • Oui, la curieuse maison aux os de seiche...Ce quartier aux modestes habitations, vit arriver des familles d'italiens. Il y avait un Mignard dans la chapelle.

  • Les liens sont morts avec midiblog :-(

  • L'intérieur vaut bien l'extérieur, pour l'architecture bien sûr. De belles proportions pour une chapelle.
    Merci des deux liens.

  • Sur le cadastre napoléonien, la rue St Bernard et la rue Taulier n’existent pas, l’îlot « Sambuc » est cinq à six fois plus grand que ce que nous avons connu… Tout le tracé urbain a été férocement modifié par l’extension de l’Hôtel-Dieu (au nord et à l’est), vers 1850. Si j’ai du temps ce soir, je vous ferai une petite superposition genre rue Géline, c’est assez éloquent…

    L’histoire de la construction de la chapelle non pas de l’Hôpital, mais des religieuses de l’Hôpital… est celle d’un litige caricatural entre les maçons et leurs clientes. Le prix-fait et de 1751, avec plans de Franque comme chacun sait, mais lors de l’édification des parties hautes (1753), Jean-Baptiste Franque et son fils Jean-Pierre sont partis à Paris, pour défendre leur projet de reconstruction du pont sur le Rhône.

    Les maçons en profitent pour interpréter à leur façon les plans, en terminant les murs rigoureusement à l’aplomb des fondations, dehors comme dedans, alors que les règles de l’art veulent qu’une muraille s’affine au fur et à mesure qu’elle s’élève – chaque niveau étant un peu en retrait par rapport à ce qu’il y a dessous. Le résultat est qu’au niveau des ouvertures supérieures, les maçonneries sont d’une épaisseur tout à fait anormale, et en plus pourvues d’un ébrasement très étroit (pour respecter les dimensions portées par les élévations).

    Les maçons ont évidemment intérêt à agir ainsi, car ils ont signé un contrat dans lequel leur ouvrage est payé « à tant la canne », c'est-à-dire à la surface, mais surface calculée selon une épaisseur « moyenne ». Autrement dit, le mur de 8 pans d’épaisseur « compte » pour une surface double d’un autre de 4 pans, et ainsi de suite…

    Donc les religieuses se plaignent d’une part que le prix qu’on leur réclame est sans rapport avec la taille de l’édifice, et d’autre part que l’incohérence des épaisseurs les prive de lumière (plus toute une série de malfaçons qui montrent que les maçons ont traité le chantier par-dessus la jambe… entre autres, la charpente s’appuie sur les voûtes !) .

    Le Vice-Légat confie le litige à l’architecte Pierre Thibault, qui commence son expertise en demandant les plans, pour s’assurer de la conformité de l’exécution. Les maçons répondent froidement qu’ils les ont perdus !

    Le rapport final de Thibault est éloquent : jamais les Franque n’auraient commis de telles erreurs de conception, et l’aspect « blockhaus » de l’extérieur de la chapelle est uniquement du à l’impéritie et la malhonnêteté des entrepreneurs, qui ont profité de l’absence des architectes…

    Cordialement,

  • Ce matin discussion avec J P Richard sur cette chapelle .
    Il affirme qu'il y a une autre chapelle entre les anciens pompiers et l'ancienne morgue..
    Elle aurait juste une façade extérieure et lui a vu l’intérieur ( le tout très beau)
    Quand au patinage sur le Rhône il ne vois que vers la tour ou le Rhône était toujours bien pris

  • Il y avait juste à côté des anciens pompiers (rue Carreterie) l'ancienne chapelle des Pénitents Rouges. Mais de longue date elle ne présentait plus que de vagues vestiges plus ou moins lisibles, en tout cas strictement rien que l'on puisse qualifier de "façade" et encore moins d' "intérieur très beau".

    M. Richard n'aurait-il pas confondu précisément avec la chapelle st Joseph qui nous occupe ici, et dont l'ouverture est extrêmement confidentielle ?

    Sinon il y avait bien dans l'Hôtel-Dieu une autre chapelle, celle des Pères Trinitaires qui desservaient l'institution aux XVII° et XVIII°s., mais elle était situé coté sud-est, presque au niveau de la tour (percée) d'accés à travers le rempart. Il n'en reste rien depuis la Révolution, mais le cloître attenant a survécu.

  • À propos de Thomas Lainée, on peut lire dans sa page Wikipédia :
    « De 1736 à 1737, il travailla à la réfection de Notre-Dame de la Consolation, chapelle des Pénitents rouges d'Avignon, qui se situait au n°118 de la rue Carreterie. »

  • Certes oui... il y a bien d'autres chapelles et oratoires à Avignon, mais rue Paul Saïn (chapelle des religieuses franciscaines, du pur gothique Troubadour made in Napoléon III, signé Reboul si je ne m'abuse) on s'éloigne fichtrement de l'axe pompiers/morgue...

    Stéréotomie et double crime de la rue Morgue...

  • Il m'a bien precise apres Sarezani tu files vers la grille de l'hospital et dans une de ces rues qui ramene aux pompiers.

  • Saresani... ou ce qu'il en reste... place Louis-Pasteur... puis vers la grille de l'Hôpital (la Fac)... a gauche puis droit devant vers les pompiers... c'est la chapelle Saint-Joseph...

    Mais c'est vrai que nombre d'avignonnais ne connaissent pas cette chapelle - comme les trois de la rue Paul Saïn, d'ailleurs...

    Bien amicalement

  • Extraordinaire récit de la construction de cette chapelle, Alain - merci, c'est passionnant !

  • Passionnant, c'est effectivement le mot. Un régal que de lire vos échanges sur ce sujet.
    Merci!

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