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Enri Bosco au Grand Cafè de la Bourso

Henri Bosco au Grand Café de la Bourse
Henri Bosco at the Grand Café de la Bourse
Henri Bosco im Grand Café de la Bourse

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https://www.aisne-encheres.com/lot/143783/22551465-autographe-henri-boscoavignon

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Jean Mazet Les Cafés d'Avignon page 52.

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Commentaires

  • curieux ces trois ajouts (et j'aime bien l'idée de Bosco tirant la barbe de Crémieux)

  • Ici une petite étude sur le roman "Le quartier de Sagesse" :

    https://journals.openedition.org/babel/2695

    Où, curieusement, Barbentane est totalement absente alors que les différentes versions du "bandeau" que propose Bosco tournent toutes autour de ce village.

    Je m'étais astreint à déchiffrer son écriture, pas totalement évidente, avant de decouvrir la lecture qu'en fait le vendeur. A mon avis la responsable du service fabrication s'appelle Grall et non pas Gall, et Henri Bosco demande de la pousser non pas avec fureur, mais avec pneus (pneumatiques, un mode de communication très à la mode alors, et maintenant bien tombé dans l'oubli).

    Par ailleurs, les clichés montrent que le document n'est pas constitué de 2 pages, mais d'une feuille unique écrite recto-verso.

    Et pour finir, si je comprend bien, le "grand café de la Bourse, ancien Café Moderne (tout passe, même la modernitude... surtout la modernitude...) " était cours de la République en face de la poste, c'est donc l'actuel Pipeline, ex-Régence. A moins qu'il ne s'agisse de la Brasserie du Théâtre, ex-Palais de la bière.

  • Comment sais-tu, Alain, que cette lettre concerne Le Quartier de Sagesse ?

    Je lis dans le Cicerone d'Avignon de 1924 :
    Grand Café de la Bourse (Tavan), rue de la République.
    Pourtant à cette époque-là le cours s'appelle cours Jean-Jaurès.
    (Introuvable en 1935.)

    Dans son livre "Les Cafés d'Avignon", Jean Mazet consacre une page au Grand Café de la Bourse :
    http://avignon.hautetfort.com/media/00/01/1498219887.jpg
    Je vais l'inclure dans la publication.

    Une lettre de 1927 ?

  • Quartier de Sagesse, c'est la lecture que propose le vendeur du papier pour "les épreuves de Q de S ". Et, dans la production de Bosco, on ne voit pas très bien ce qui aurait pu fonctionner d'autre.

    Par ailleurs, la demande de protection de Benjamin Crémieux à Naples, où enseigne l'écrivain débutant, situe chronologiquement le courrier avant la fin des années 1920, puisque à la décennie suivante Henri Bosco a quitté la ville italienne pour le Maroc.

    D'après le site de la librairie Gibert, Le quartier de Sagesse est paru le 15 octobre 1929. Comme la lettre semble trahir une certaine urgence, il est probable qu'elle a été écrite dans l'été 1929.

    Merci pour le Palais de la Bière, c'est Jean Mazet qui nous apporte la solution. Quant à l'adresse, il faut avouer que pour nombre d'avignonnais (dont faisaient partie mes parents et grands-parents...) , la rue de la République commençait devant la gare !

    Pour finir, je viens de m'apercevoir que Whiskypédia consacre un article à cette curiosité surannée qu'était la "poste pneumatique de Paris" :
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Poste_pneumatique_de_Paris

    Une curiosité... qui en vaut une autre : je ne sais pas s'il est très connu que les parisiens ont bénéficié jusqu'aux débuts de la Vème République d'un double réseau de distribution d'énergie à domicile : non seulement l'électricité, mais aussi l'air comprimé !

  • Q de S... où avais-je les yeux ?

    La page de Mazet : où avais-je la tête ?

  • Merci, Michel, d'avoir mis un lien vers le scan de la page "Grand Café de la Bourse".
    En examinant l’agrandissement de cette page, je découvre avec étonnement une énorme contradiction entre la photo de du café et le texte qui l'accompagne.
    Texte : "Le Grand Café de la Bourse est devenu le Café Moderne"
    Photo : l'enseigne de la banne porte (inscrite de chaque côté de "Grand Café de la Bourse") la mention "Ancien Café Moderne" !

  • Oui. Le papier à lettre qu'utilisa Bosco dit la même chose que la devanture. Petit lapsus dans un ouvrage qui reste un document de première main sur les cafés de la ville !

  • On est bien d'accord ! C'est un ouvrage à avoir dans sa bibliothèque et je vais le commander car pour l'instant, de Jean Mazet, je n'ai que "Clichés du Passé.
    Concernant l'inversion de la chronologie du Grand Café de la Bourse, je pense qu'une relecture attentive avant impression, tant par l'éditeur que par l'auteur, aurait pu éviter ce lapsus calami ;-)

  • Oui. J'ai eu récemment l'occasion de publier un petit texte relu par un tiers (professionnel, de plus !) , c'est vraiment confortable. Mais l'opération reste souvent confiée au rédacteur, et il arrive que ce dernier relise non pas le texte qu'il a sous les yeux, mais sa propre mémoire...

  • J'ai travaillé plus de 40 ans de l'imprimerie à l'édition, j'ai énormément fait de relectures.
    Il y a toujours une coquille qui traîne....

  • Je pense que l'affichage est celui de l'an dernier, qui perdure souvent !

  • Merci Tilia d'avoir retrouvé le document dans une bonne définition, je me demandais pourquoi la façade que montre à côté du Café de la Bourse la photo publiée par Jean Mazet, est si différente de l'existant : sa disparition est en lien avec la modernisation du Palace dans les années 1930.

    Quant au Café de la Bourse proprement dit, je connais l'immeuble qui l'abrite, il a été entièrement rénové et copieusement réhaussé dans les années 1950.

  • En ce qui concerne le Palace moderne, depuis qu'il n'est plus cinéma mais théâtre juilletiste, je ne m'en intéresse plus. L'année entière avec cette façade morte couverte des affiches de l'an passé, ça me déprime. Et puis, la plupart des artistes qui s'y produisent, on les voit à la télé, alors...

  • Déprimant ! c'est le mot, Michel, je ressens la même chose à la vue de ce placard d'affiches.
    Autre chose, le "Cicerone d'Avignon" serait-il consultable en ligne, au moins une année ?..

  • Hélas non, je n'ai jamais trouvé d'annuaire, de guide ou de cicérone d'Avignon en ligne, sauf le Fanot de 1868 sur Gallica.
    Et en papier non plus, d'ailleurs. Ceux que j'ai viennent de mon père ou plus récemment d'amis qui me les ont donnés.
    En fait, j'ai très peu d'années : 1900, 1924 et 1935. Avec le Fanot en ligne, ça fait 4 !

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