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Les pionniers du western français The pioneers of the french western Die Pioniere des französischen Westerns
Joë Hamman (debout) avec Jeanne de Flandreysy et Folco de Baroncelli (assis). Source : Palais du Roure, Avignon.
Joë Hamman (1883-1974) découvre aux États-Unis à 21 ans les Wild West Shows de Buffalo Bill avec qui il se lie d'amitié. De retour en France, il crée les premiers westerns français, comme acteur et réalisateur : "Cow-boy" en 1906 et "Le Desperado" en 1907. Après sa rencontre avec le marquis Folco de Baroncelli, il tournera ses films en Camargue, avec le réalisateur Jean Durand. Les gardians camarguais harnachés à l'américaine affronteront des indiens incarnés par quelques étudiants japonais de passage ou par de véritables peaux-rouges du Wild West Show de Buffalo Bill en tournée.
bravo une squaw qui a droit à une grande coiffe (il est vrai qu'elle n'est pas n'importe qui)
Ne pas oublier que Jacques de Baroncelli, frère de Folco, fut un réalisateur de cinéma réputé, de 1915 pratiquement jusqu'a sa mort en 1951 - ses dernières réalisations (1948) sont Rocambole et sa suite, la revanche de Baccarat.
Et ne pas oublier non plus que le fils de Jacques, Jean de Baroncelli (1914 - 1998), fut quant à lui un très grand critique de cinéma - il avait été à bonne école, avec "François Vinneuil" (Lucien Rebatet) qui écrivait comme lui dans Je suis partout, mais professait des idées étrangement progressistes quant au cinéma, au rebours de ses idées politiques. François Truffaut lui rendra d'ailleurs des hommages plus ou moins appuyés...
Quant à Jean de Baroncelli, il passa à travers les gouttes de l'épuration et mèna une belle carrière, publiant ses critiques dans Le Monde et faisant même partie du conseil d'administration du festival de Cannes....
Excellente idée ! cette publication, Michel.
Grand merci pour le lien vers l'article sur le livre de Bernard Bastide. Je vais sans doute le commander.
J'aime la personnalité de Folco de Baroncelli, et surtout ses idées . Même si son titre de marquis n'était pas réel, il y avait en lui la noblesse du cœur, celle qui surpasse toutes les couronnes. C'était un être qui, par tempérament, respectait la nature, la terre et ses habitants, humains ou animaux, ainsi que leurs territoires, leur histoire et leurs coutumes.
Au Palais du Roure il y a eu une exposition sur ce thème , les indiens et la Provence ainsi que sur Joe Haman que j'ai découvert.
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bravo une squaw qui a droit à une grande coiffe (il est vrai qu'elle n'est pas n'importe qui)
Ne pas oublier que Jacques de Baroncelli, frère de Folco, fut un réalisateur de cinéma réputé, de 1915 pratiquement jusqu'a sa mort en 1951 - ses dernières réalisations (1948) sont Rocambole et sa suite, la revanche de Baccarat.
Et ne pas oublier non plus que le fils de Jacques, Jean de Baroncelli (1914 - 1998), fut quant à lui un très grand critique de cinéma - il avait été à bonne école, avec "François Vinneuil" (Lucien Rebatet) qui écrivait comme lui dans Je suis partout, mais professait des idées étrangement progressistes quant au cinéma, au rebours de ses idées politiques. François Truffaut lui rendra d'ailleurs des hommages plus ou moins appuyés...
Quant à Jean de Baroncelli, il passa à travers les gouttes de l'épuration et mèna une belle carrière, publiant ses critiques dans Le Monde et faisant même partie du conseil d'administration du festival de Cannes....
Excellente idée ! cette publication, Michel.
Grand merci pour le lien vers l'article sur le livre de Bernard Bastide. Je vais sans doute le commander.
J'aime la personnalité de Folco de Baroncelli, et surtout ses idées . Même si son titre de marquis n'était pas réel, il y avait en lui la noblesse du cœur, celle qui surpasse toutes les couronnes. C'était un être qui, par tempérament, respectait la nature, la terre et ses habitants, humains ou animaux, ainsi que leurs territoires, leur histoire et leurs coutumes.
Au Palais du Roure il y a eu une exposition sur ce thème , les indiens et la Provence ainsi que sur Joe Haman que j'ai découvert.