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Lou pont de bos vers 1900

Le pont de bois vers 1900
The wooden bridge around 1900
Die Holzbrücke um 1900

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Photographe inconnu.

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Commentaires

  • Sur le premier cliché, le point de vue assez inusité fait que le pont et la rampe de descente vers la Barthelasse prennent une grande importance par rapport au panorama de la ville ravalé au rang d'arrière-plan lointain.

    Malgré une définition un peu faible, on croit discerner une tour de la Campane ayant retrouvé ses créneaux, ce qui place la photo après l'achèvement de cet important chantier en 1902.

    Quand au second cliché, il me semble pris "à rebrousse-poil" par rapport au premier : devant, rive de la Barthelasse, et rocher de la Justice en fond.

  • Merci Tilia. Il ne me reste plus qu'à me recoiffer, car la notice vaut son pesant de cacahuètes...
    " Ce pont en charpente remplace deux bacs à traille utilisés depuis la fin du 17e siècle, suite à la désaffection du pont Saint-Bénezet". Je suppose qu'il faut lire désaffectation, car ce cher pont Saint-Bénézet, nous n'avons jamais cessé de l'aimer...

    "Il était situé à l'emplacement des actuels Pont Daladier et Pont du Royaume." Nous avons à maintes reprises échangé sur le fait que ni l'un ni l'autre des ponts modernes ne sont à l'emplacement du pont d'origine, ce qui provoque les deux baïonnettes des extrémités. Le "pont de pierre" avait échappé à ce travers, moyennant une passerelle provisoire le temps du chantier ; je suppose que le même palliatif avait été mis en œuvre pour le pont suspendu, puisqu'il était dans l'axe de la porte de l'Oulle..

  • Excusez ma question probablement un peu idiote : mais comment se faisait la circulation des bateaux au travers tous ces chevalets ?

  • Bonne question !

    Le pont de bois tel que construit originellement, à partir de 1806, avait une longueur de 890 m. Le bras avignonnais possédait 16 travées (et non pas 15 comme le dit le site mentionné plus haut) , celui de Villeneuve 30, et la chaussée "insubmersible" reliant les deux équivalait à 14 travées. Total 60 travées, les palées avaient donc un entr'axe un peu inférieur à 15m.

    Pas très large, donc.... il est probable que l'on n'y voyait pas passer autre chose que de petites embarcations, jusqu'à ce que la construction du pont suspendu en 1843 fasse sauter ce "verrou". Bien voir que jusqu'aux travaux de la CNR, le bras navigable du Rhône était celui d'Avignon, ce qui explique peut-être pourquoi le pont de chevalets a subsisté sur le bras mort jusqu'au début du XXème siècle.

  • Beaux documents !

    En complément du complément, certains d'entre nous se souviennent encore de la cheminée en amont de la culée côté Villeneuve les Avignon. Cheminée qui n'a disparu qu'assez récemment... Je me suis longtemps demandé quelle usine pouvait bien se trouver là, jusqu'à ce que l'un des plans du site "dossiers inventaire" cité plus haut par Tilia me donne la réponse : ce n'était pas une usine, mais la "machine élévatoire PLM" . C'est à dire que cette installation servait à pomper l'eau du Rhône pour donner à boire aux locomotives à vapeur qui stationnaient un peu plus haut, dans la gare de marchandise.

  • Je n'ai jamais publié d'image montrant cette cheminée...

  • La cheminée dont parle Alain Breton doit être celle qui est visible sur une ancienne carte postale diffusée par les Nouvelles Galeries :
    https://archives.avignon.fr/4DCGI/Web_DFPict/034/20Fi289/ILUMP19036
    Cote : 20Fi289 - Villeneuve les Avignon : Le pont de bois sur le Rhône, branche de Villeneuve.
    Cliché pris de la rive droite. cheminée d'usine fumant, à gauche, quartier du pont d'Avignon.

  • C'est tout à fait cela ! Merci Tilia.

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