D'un siècle l'autre : rue de la République
From a century the other : Republic street
Von einem Jahrhundert das ander : Republikstraße
XIXe |
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XXIe |
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Commentaires
l'arbre a grandi jusqu'à être remplacé par un de sa taille 19ème et l'immeuble 20ème est postérieur aux deux images du même siècle (mais la photo 21ème est incroyablement vide)
Le gros échafaudage dans le cliché en haut à droite doit correspondre au chantier de la SMC. On remarque aussi la large banderole annonçant la prochaine implantation des Dames de France.
Pour mémoire, les clichés aériens Marcel Chrétien de 1926 montrent la rue Pourquery de Boisserin et l'immeuble des Dames de France en cours d'achèvement. Et en arrière, un terrain vague constitue l'emplacement du futur cinéma dont on a vu la sortie il y a peu.
A propos de cet échafaudage sur le chantier de la SMC, je ne comprends pas bien comment/pourquoi les travaux ont été faits AVANT le percement de la rue Pourquery-de-Boisserin. En effet, n'est-il pas plus compliqué de travailler avec l'immeuble voisin encore debout plutôt qu'avec un espace dégagé par la destruction d'icelui ?
Entre la première et la deuxième photo le bâtiment jouxtant au nord l'immeuble qui est resté en place au nord de la future SMC (suis-je clair ?) a été rehaussé de deux étages pour former la continuation de son voisin. Cela se voit surtout si on compare aujourd'hui les étages à gauche et à droite de la porte : https://goo.gl/maps/KYaYGhXW9MaUnrCd9
Et cela expliquerait en partie pourquoi les quatre enseignes actuelles de cet "immeuble réuni" (Nicolas, Darjeeling et Bocage) portent le n°18, alors que leur voisin du nord (Kiko) est au n°12.
Enfin, une belle enseigne (objet) de chapelier à gauche de la deuxième photo...
Oui exact, l'immeuble au nord a été, non pas simplement réhaussé, mais entièrement reconstruit si l'on en juge par la disparité des niveaux - sur la photo la plus ancienne, les second et troisième hauteurs (1er er 2ème étages) ne coïncident pas.
Pour ce qui est de l'échafaudage, en effet il était plus cohérent d'entamer le chantier de la banque, qui a une belle façade en retour, après (ou à tout le moins pendant) le percement de la voie adjacente. Donc deux explications : ou bien la SMC voulait cacher à la vue du public les secrets de construction de ses dispositions intérieures - salle des coffres incluse... ou bien, explication plus raisonnable et plus plausible, on a cherché à protéger les passants des dangers d'une démolition d'importance qui intéresse tout de même l'artère la plus fréquentée de la ville (à l'époque...) . Auquel cas, le cliché qui n'est pas précisément daté, remonterait au tout début du percement de la rue Pourquery de B, et on peut imaginer que l'échafaudage "masquant" a peu à peu progressé vers le sud.