Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Lou bicorno

Le bicorne
The cocked hat
Der gespannter Hut

3864566878.jpg

Tête d'homme au bicorne gravée sur une dalle dans la salle Pintat de la tour Trouillas.
Photo Jean-Manuel Picasso. Sans date.

Lien permanent 10 commentaires Pin it!

Commentaires

  • Moustachu coiffé d'un bicorne = gendarme :-)
    Celui-ci me semble plutôt sympathique..

  • Le bord supérieur de la corne de devant est garni d'un galon qui prône également pour le gendarme (galon blanc).
    Mais le palais des papes au XIXe siècle était une caserne et une prison. Je ne vois pas la raison pour laquelle un militaire ou un prisonnier graverait le portrait d'un gendarme. Comme c'est une dalle de sol, ce serait peut-être pour le piétiner !

  • Jean-Pierre Locci émet l'hypothèse que ce serait un gardien de la prison qui aurait pu être représenté.
    En fait, ce dessin gravé accompagne deux autres inscriptions attribuées à un prisonnier politique, Honoré Mathieu, en 1870. Ces éléments sont détaillés dans un article de Jean-Pierre Locci "A propos de quelques graffitis au Palais des Papes", Revue Avignon, Rhône et Comtat, 1987, n°5. La reproduction photographique est bien de Jean-Manuel Piccasso, photographie réalisée en 1987.

  • Grand merci pour l'information.
    Trouvée aux archives municipales, ci-dessous la notice correspondant à Honoré Mathieu :
    Cote : 165Fi9 - Avignon, palais des papes : dessin gravé sur dalle du sol et sur les murs de la tour Trouillas (6 vues).

    Analyse : 165Fi9_01 : Dessin gravé sur une dalle de la salle Pintat, représentant une tête d'homme coiffé d'un bicorne style gendarmerie ; 165Fi9_02 : Texte gravé : "Mathieu Honoré, Révolutionnaire du Christ, né à Aubagne, chef des citoyens de Vaucluse, mort ici par suite d'empoisonnement à l'âge de 30 ans le 24 Février 1870".

    La première vue montre le portrait du "gendarme" et les cinq suivantes reproduisent les inscriptions au sol et sur le/les murs.

  • Pas trouvé d'acte de décès à ce nom dans le registre numérisé disponible en ligne sur le site des archives municipales.
    Seul décès pour Avignon, le 24 Février 1870 : un nourrisson âgé d'un mois :-(

  • Merci Sylvestre.
    Question : les exemplaires de "Avignon, Rhône et Comtat" sont-ils en ligne ?

  • Hélas non ! Cette excellente et défunte revue (hi, hi, je me hausse du col) réalisée aux temps préhistoriques de la machine à écrire, est cependant consultable aux Archives municipales et, en principe, à Ceccano (peut-être même aux AD84 et au Roure, mais il faut que je vérifie). On la trouve aussi dans toutes les bonnes bibliothèques privées (re hi, hi).
    Bref il faudrait que je m'occupe de cela et trouver un endroit où l'héberger pour libre consultation et copie !

  • Ce sont des livres de référence et il n'est pas souvent facile de faire la démarche vers une bibliothèque pour ne répondre qu'à une ou deux questions que l'on se pose ! Les temps ont changé.
    (J'ai les volumes 2, 3, 4 et 8 + 2 études d'Alain Moreau tirées du n°5.)

Écrire un commentaire

Optionnel