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Au numerò 16

Au numéro 16
At number 16
Bei Nummer 16

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Lien permanent 5 commentaires Pin it!

Commentaires

  • Encore un resto ? Je m'y perd dans tous ces chiffres .J'attends la réponse de Mr Breton notre historien /gastronome réputé

  • Clique sur la photo, Michel...
    Tu n'en sauras sans doute d'ailleurs pas beaucoup plus !

  • Désolé, pas grand chose à dire sur cette maison qui fait l'angle de la rue Chiron, sinon que la façade a un indéniable cachet. On la voit ici, avant l' "opération spéciale" (je parle de la rénovation du quartier Balance/Fusteries) :
    http://avignon.hautetfort.com/media/01/00/1856673729.jpg
    encore accostée de la maison qui a été rasée pour élargir l'entrée de cette rue Chiron, qui n'était alors qu'une venelle où l'on pouvait à peine s'engager avec un Solex. L'immeuble porte déjà le n° 14 qui est encore le sien de nos jours, et non plus le 26 si tant est que cela ait été son numéro dans la rue à une certaine époque....

    A noter la belle ouverture en anse de panier à gauche, sans doute un vestige de ces "arcs de boutique" que l'on voyait partout aux rez de chaussée des maisons anciennes des quartiers d'artisans. Depuis systématiquement éventrés pour créer de vastes vitrines. On peut voir de remarquables exemplaires d'arcs de boutique dans le village haut d'Oppède-le-Vieux, que l'abandon brutal de l'habitat a laissés dans leur jus..

    On remarque aussi que la corniche sommitale de l'immeuble n'a pas grand chose de sommital, ce qui tendrait à prouver que la construction a été dérasée d'un étage. Ou alors il s'agit d'une maladresse commise lors du "rhabillage" de l'angle après la démolition de la voisine.

    Sinon, ce n'est pas un restaurant qui l'occupe, mais un Cabinet médical.

  • J'ai toujours été intrigué par cet arc surbaissé que je m'attendais à retrouver lors de la rénovation de la "maison du Paon" où l'on a finalement restauré un plein cintre sans doute plus ancien. Je trouve que l'arc surbaissé qui a suivi le plein cintre aurait été plus élégant sur cette façade.
    Et ce numéro 16 — les numéros de maison gravés dans la pierre ne sont pas monnaie courante, contrairement aux numéros des isles — qui renaît après avoir disparu...

  • Et paon sur le bec ! En effet, ce qui a été réalisé est assez contestable, d'autant que le reste de la rue affiche de façon récurrente des arcs en anse de panier. Un de plus se serait très bien harmonisé avec les fenêtres à meneaux de l'étage supérieur.

    En outre, on voit très clairement sur le relevé pierre à pierre du dernier état avant restauration, qu'il existait encore un départ d'arc surbaissé... alors que rien ne permettait de supposer qu'il y en ait eu un autre en plein cintre. Sauf à ce qu'il ait été découvert des jambages permettant une restitution incontestable.... mais vu que le sol est remonté de plus d'un mètre au cours des siècles, cela semble assez aléatoire...

    De toutes façons, on touche ici à l'un des problèmes habituels face à ce genre de restauration: malgré son caractère assez modeste, la maison a très clairement une histoire complexe, visible à travers un grand nombre de reprises et modifications - et nous n'avons ici que la façade sur rue, on ne voit rien de l'élévation sur cour, sans parler des escaliers, planchers et autres... .

    Donc, la question est simple : quel est l'état "idéal" de restauration ? La réponse l'est un peu moins ! Viollet-le-Duc avait son idée sur le sujet, 150 ans après sa mort, le débat dure encore.

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