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Ounte sian ? Quau sian ?

Où sommes-nous ? Qui sommes-nous ?
Where are we ? Who are we ?
Wo sind wir ? Wer sind wir ?

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Commentaires

  • je me dis que je devrais savoir mais que je ne sais pas

  • Sûr que pour le "Quau sian ? " , ça relève des arts divinatoires.... avec peut-être des indices via le "ounte sian ?" .

    Bon, au moins une certitude, pour le second, on n'est pas au paradis des pigeons !

  • Et les deux sont sur le même bâtiment ?

  • Une fois identifié le site du second blason, une proposition vient naturellement... Mais pour le premier, la question de Frédéric est des plus pertinentes, somme-nous sur le même site ?

  • Bon sang, mais c'est bien sûr ! En revanche, celui supérieur reste (pour moi) très énigmatique, dans la mesure où il a l'air d'avoir été pas mal bricolé, pendant que celui du bas est "seulement" bûché, ce qui autorise à mon sens, une hypothèse fondée à la fois sur l'observation et le raisonnement .. mais que je ne vais pas vous servir à l'heure de passer à table...

  • L'écu couronné est XVIIIe, mais j'ai peine à identifier la couronne : duc ? marquis ?
    En tout cas, je peux dire que nous sommes au XVIIIe siècle.

  • C'est probablement une seigneurie beaucoup plus vaste...

  • Michel, bien curieuse de savoir comment tu as réussi la photo du blason supérieur, à moins d'avoir accès à l'étage de l'immeuble d'en face ...

  • Nous connaissons le contenu du blason d'en bas (moi depuis peu !) grâce à ses traces.
    Il ne s'agit pas d'eux.

    Ce qui pose question, c'est celui du haut dont rien ne vient étayer une quelconque attribution.
    Bien qu'une idée me taquine pour le relier à celui du dessous !
    Mais j'ai l'impression que celui du haut est bien d'origine, alors que celui du dessous est un peu postérieur.

  • Donc il ne s'agit pas de Jacques de Cambis, marquis d'Orsan ; mais on reste sur les acteurs du Collège et non ceux de la Chapelle, je présume...

  • Contrairement au blason supérieur, celui qui surmonte directement le portail n'est pas entièrement lisse ; il subsiste quelque vestige, d'une part du fond avec son émail d'azur, d'autre part de la base d'un élément inférieur qui semble être une sorte de terre-plein.

    Observons par ailleurs que la couronne supérieure ne semble pas reliable à un rang de noblesse, pas plus qu'elle n'est celle de France. Et qu'il n'y a ni chapeau cardinalice, ni pampres, ni à fortiori tiare pontificale,

    Une piste également à explorer était du côté des prêtres de Saint-Sulpice, auxquels s'était agrégé le séminaire d'Avignon ; mais l'emblème des sulpiciens est un sigle marial formé de lettres entrelacées (A et M pour Auspice Maria, écrit de telle manière qu'est mis en évidence un V pour Virgo).

    Comme l'a rappelé fort à propos Tilia, le vrai nom du lieu est séminaire Saint-Charles de la Croix.. Une croix qui est souvent représentée sur un morceau de terrain symbolisant le sommet du Golgotha, dans lequel la Croix est fichée et calée au moyen de coins de bois.

    Je crois donc que ce ne sont pas les armes d'un quelconque personnage qui étaient en ce lieu, mais le symbole religieux le plus évident, une Croix surmontée de la couronne de Celui don le Nom est au dessus de tout nom...

  • Alain, mon idée est toute autre.
    J'ai photographié au plafond du vestibule le monogramme marial : MA, il ne correspond pas du tout avec les traces du blason couronné de la façade. Ces traces me font bien voir un monogramme, mais pas du tout une croix !
    Ma piste est partie vers la très haute noblesse et 1768.

  • Oui, le monogramme marial est dessiné par la stéréotomie - autrement dit, les claveaux de la voûte - donc indélébile.
    Pour le reste tu penses que les "patriotes" n'ont pas attendu la Révolution pour marteler les symboles pontificaux ?

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