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Cènt an après plaço de la Principalo

Cent ans après place de la Principale
A hundred years after Place de la Principale
Hundert Jahre nach dem La Principale Platz

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Le fabricant de chaussures pourrait bien s'appeler Baudouy.

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Commentaires

  • et une maison a disparu... libérant la chapelle/restaurant

  • Le post du 16 octobre 2008 présentait à peu près le même état, avec un ensemble de constructions masquant la grande baie gothique qui apparait dégagée dans une belle aquarelle de Brunel que tu nous as montrée en aout 2014.

    Dégagée et presqu'aussitôt masquée par une grande construction due à EDF... et qui a perduré jusqu'au travaux de "réhabilitation" de la place à la fin des années 1990, réhabilitation qui a réussi à en faire l'une des plus laids espaces de la ville ! Je ne dirais pas "le plus laid", car les réhabilitations se poursuivent et de ce fait la concurrence est rude !

    Soit dit en passant, la perspective de toutes les vues citées est moins celle de la Place de la Principale que celle de cet étroit (et sordide) passage qui menait à une petite chapelle disparue, collée au chevet de l'église et qui était placée sous le vocable de Notre-Dame d'Espérance. Il me semble (faudra vérifier) que le "soustet" débouchant sur la rue des Fourbisseurs perpétue encore le nom de cet édifice, qui avait son accès direct au midi de l'église paroissiale de la Principale.

  • L'entrée du soustet, est surmontée de l'inscription "SOUSTET DE LA PRINCIPALE".
    Et les deux plaques de rue mentionnent "Place de la Principale".
    :(

  • J'ai dû rêver... ou encore pire, prendre mes rêves pour la réalité !

    Elles sont récentes, ces plaques ?

  • Google street nous informe qu'elles étaient déjà là en 2008...

  • Sur les plans du XIXe et du XXe siècles, c'est une impasse sans nom.
    En 1849, la place de la Principale n'existe pas encore. C'est la rue du Sauvage jusqu'à St-Didier.
    En 1852 "Place de la Principale" apparaît sur les plans et la rue du Sauvage a disparu, la rue des Fourbisseurs s'étendant alors jusqu'à la place St-Didier.

  • Bon bon... Dont acte ! Je ne me voyais pas avec une imagination si fertile !

    Le plan de 1650 n'est pas original, ce n'est qu'une copie de celui de 1618. Ce dernier est réalisé à partir de 8 planches plus ou moins bien jointives et, pas de chance, l'exemplaire visible en haute résolution sur Gallica
    https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b106624994/f1.item.zoom#
    présente un "accident" de recouvrement pile sur La Principale....
    Néanmoins, je pense que sur cette copie, la petite construction au pied du clocher représente la fameuse chapelle de Bonne-Espérance, avec sa porte donnant dans la venelle.
    Faudra que je regarde le célèbre plan d'Avignon vers 1750, toutes les églises et chapelles y sont représentées. Avec, hélas, parfois des approximations dans la localisation bien regrettables. Parfois seulement....

  • Paul PANSIER (Dictionnaire des anciennes rues d'Avignon,1930) :

    « La chapelle de Notre-Dame de l'Espérance fut érigée en 1367, à la place d'une image peinte contre un mur représentant la Vierge tenant son fils sur ses genoux (Arch. de Vaucluse, archevêché, G 8, fol. 85). Elle se trouvait derrière la sacristie de Notre-Dame la Principale.
    La rue Notre-Dame de l'Espérance est la rue des Fourbisseurs actuelle (V. aussi Pellisseria antiqua).
    1475. Carriera Notre-Dame de Speransa antiquitus Pelliparia antiqua (G, 117, fol. 86).
    1568. Rue Notre-Dame de l'Espérance devant l'église St-Geniez (ibidem, fol. 532).
    1655. Rue du Souvaige ou de Notre-Dame de l'Espérance ou des Espassiers (Ibidem, n° 138, fol. 41). »

  • Je comprends aujourd'hui la position de cette CPA ....Merci

  • Voilà la partie centrale du plan dit « de 1750 ».

    https://imagizer.imageshack.com/img922/1739/SXwKHN.jpg

    Le document n’est pas fameux, en plus c’est la copie moderne d’un plan réputé conservé à Calvet il y a 150 ans… mais qui ne semble plus exister, et pour finir il ne nous est connu plus que par cette « autophotographie » due à J.-B. Michel. Sans doute une planche contact de grand format, ce qui pourrait expliquer son manque cruel de définition.

    Voilà ce qu’on trouve dans cet extrait – le plan complet figure plus d’une centaine de monuments, pour la plupart religieux.
    En partant en haut à gauche et en tournant dans le sens inverse des aiguilles d’une montre pour revenir au centre… où se situe l’objet qui nous occupe :
    5 Bénédictines de St Laurent
    xxx n°indéchiffrable, mais c'est la chapelle St Théodoric dans l'ancienne maison commune
    6 Chapelle de l'Aumône (de la Fusterie)
    4 Eglise St Agricol
    8 St Jean de Rhodes
    12 Frêres des Ecoles chrétiennes
    16 Religieuses de Notre-Dame
    17 Antonites
    18 St Didier
    20 Chapelle des Messieurs (dans l'enclos des Jésuites)
    21 Chap. du collège (des Jésuites)
    22 Augustines
    24 Collége St Michel
    25 Chapelle des jeunes artisans (dans l'enclos des Jésuites)
    45 Dames de St Eutrope
    47 Chapelle de l'Université
    46 Chapelle des dames des Ecoles gratuites
    49 Sainte Claire
    50 Ursulines royales
    61 Chapelle du Bon Pasteur
    56 Chapelle des Arcs à la place Pie
    57 Chapelle des repenties
    58 Visitandines
    59 Congrégation "des hommes " (en fait, des pauvre hommes)
    60 Filles de la Garde
    55 Seminaire Sainte-Garde
    54 Doctrine Chrétienne (St Jean le Vieux)
    68 Grands Augustins
    69 Pénitents noirs florentins
    70 Chapelle de l'hôpital des pélerins
    71 Grands Carmes
    85 Eglise des P. Picpus
    86 Chapelle du mont de piété
    87 Eglise St Symphorien
    88 Eglise st Pierre
    53 Eglise St Géniès
    52 Eglise N.-D. de la Principale
    51 Chapelle N.-D. d'Espérance (enfin)
    Ce qui confirme bien que ladite chapelle se trouvait contre le chevet (aliéné depuis la Révolution) de la Principale. Il est possible d’ailleurs que l’actuel « passage » représente son exact emplacement !

  • Alain, je découvre l'existence de ce plan de 1750. C'est passionnant.
    Pourriez-vous nous poster un fichier qui le montre en entier ?

  • Pour la vue complète, pas de problème, je vais simplement commencer par essayer d'améliorer un peu l'acutance du cliché et je passerai le fichier à Michel.

  • Merci pour ce plan et cette légende, Alain.
    Il faudra que j'en fasse quelque chose...

  • L'acutance, késako?

  • L’acutance, c’est la capacité d’un système optique à générer une netteté des contours différenciant les divers tons d’un cliché, par opposition au terme « contraste », qui se rapporte aux différentes zones dudit cliché. Autrement dit, et pour parler comme les géographes, le contraste c’est les territoires, l’acutance ce sont les frontières !

    Notion éminemment subjective, bien entendu, mais il est évident que le cliché dont nous parlons est… flou ! (Oui, je sais, tout ça pour ça…). Et il est tout aussi évident que je n'ai guère réussi à l'améliorer, je vais l'envoyer tel que à Michel...

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