Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Lou manescau

Le maréchal-ferrant
The farrier
Der Hufschmied

1017777441.jpg

Claude FIRMIN (1864-1944)
Le maréchal ferrant au bord des remparts à Avignon 1910.

Ce tableau sera en vente publique à Avignon le 27 novembre 2021 à 10h, lot n°12.

Lien permanent 18 commentaires Pin it!

Commentaires

  • Claude Firmin, dit « le Goi » (boiteux, en provençal) voilà un surnom qui lui va à merveille, quand on voit ses nombreuses représentation de forge et forgerons.
    Pur rappel, Héphaïstos était boiteux :
    https://www.universalis.fr/encyclopedie/hephaistos/
    En outre, le prénom Claude renvoie à la claudication, l'empereur Claude était plus ou moins boiteux.

    Question : Claude Firmin boitait-il vraiment ?...

  • Je peux lancer mon quizz à moi, s'il-te-plaît, Michel ?...
    ...
    Oui ? Merci !

    Ounte sieu ? Où suis-je ? Where am I ? Wo bin ich ? Bref : où Claude Firmin avait-il posé son chevalet ?

  • Je cherche encore, Frédéric.
    Sans doute quelque part rue du Rempart-de-l'Oulle ou rue du Rempart-du-Rhône.
    Il faudrait aller enquêter en emmenant une épreuve de la photo du tableau avec soi.

  • M'étant penché sur le problème de cette localisation ce week-end quand je t'ai envoyé le lien, je pense qu'il n'y a qu'un seul endroit en effet où le rempart est à la fois assez droit pour avoir cette enfilade de tours -qui plus est des aussi grandes- et où il existe cet espace où est installé le maréchal-ferrant plus en retrait par rapport au rempart que le reste de l'alignement des maisons.

  • Claude Firmin faisait partie du "Groupe des Treize" avec les peintres Clément Brun, Pierre Alexandre Belladen, Alfred Bergier, Lina Bill, Léon Colombier, Jules Flour, Joseph Hurard, Alfred Lesbros, Joseph Meissonnier, Louis Agricol Montagné et les sculpteurs Jean-Pierre Gras et Paul Gaston Déprez.

    Personnellement je trouve qu'il était particulièrement doué pour les portraits dont on peut avoir un aperçu avec celui de Noël Biret :
    http://avignon.hautetfort.com/archive/2013/01/19/noel-biret-de-glaude-firmin.html
    ainsi que celui, moins connu, de ma... grand-mère :
    http://avignon.hautetfort.com/images/Claude%20Firmin%20Marguerite%20Dumas_.jpg
    Il avait 26 ans quand il a peint ce portrait de ma grand-mère paternelle à l'âge de un an.

  • C'est vrai qu'il y a un air de famille. Tu vas rire, Michel, sur le coup j'ai cru lire Marguerite Duras !

  • Ma sœur lui ressemblait encore plus que moi !
    Tilia, tu m'as mis la musique du film India Song dans la tête...

  • Répondre à la question de la localisation n'est pas évident.
    Ma première impression en voyant le tableau a été de penser au rempart St Lazare (tout en n'excluant pas totalement le rempart de l'Oulle).
    Je suis en train d'explorer le recensement de 1911 et pour l'instant j'ai trouvé un maréchal dans la colonne profession, au n° 50 :
    https://goo.gl/maps/PAKzMx4mWMtHuAso7

  • Vouii, je pense qu'une de ces deux adresses correspond exactement à la maison avec la large porte, au deuxième plan du tableau, qui doit être l'atelier du maréchal-ferrant puisque c'est là où est accrochée l'enseigne, et qui a été totalement transformée lors la transformation du quartier.

  • Je m'en doutais ;-)

  • Bon, j'arrive un tout petit peu après la bataille, mais voici un extrait des clichés aériens Marcel Chrétien de 1926 :

    https://imagizer.imageshack.com/img924/2610/zNtIz2.jpg

    qui confirme qu'avant les grands bouleversements de la fin du siècle (le XXème...) , au croisement des rues Courte Limas et Rempart du Rhône :
    1) La maison la plus au sud (direction porte de l'Oulle) est basse
    2) Celle en face (direction porte du Rhône) est en retrait par rapport au rempart, et gratifiée d'un superbe auvent - voir son ombre, l'un et l'autre sont pile au milieu dudit cliché.

    Seul manque à l'appel l'arbre, mais d'une part les prises de vue sont de Février, il est possible qu'il ait subsisté et que ses branches déplumées soient invisibles sur ces clichés (à la définition perfectible.... mais c'était il y a presque cent ans ! ), et d'autre part il est tout aussi possible qu'au contraire, il ait été abattu entre 1910 et 1926.

    En tout cas, aucune autre partie des remparts ne correspond à ce qu'a peint Firmin.

    Bravo donc à Tilia !

Écrire un commentaire

Optionnel