Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Noël Biret de Glaude Firmin

Noël Biret par Claude Firmin
Noël Biret by Claude Firmin

3822183589.jpg

Le portrait de Noël Biret dans son atelier.

Musée Calvet : le portail de Noël Biret.

Lien permanent 15 commentaires Pin it!

Commentaires

  • beau portrait d'un vrai artiste (au moins pour ce que je connais de son oeuvre) - assuré cet homme !

  • Cette toile= coup de colère. Je l'ai eu et je l'ai toujours. Pour dénoncer la quasi absence de nos peintres régionaux à Calvet.
    Pour découvrir ce magnifique portrait de Biret par un de nos meilleurs peintres avignonais il faut aller sur le site de Calvet. Ou se rendre comme je l'ai fait l'an dernier à la Fondation Gianadda à Martigny en Suisse...Imaginez ma surprise. En effet à l'occasion de l'expo de la Collection Merzbacher ("Le mythe de la couleur" Van Gogh, Picasso, Kandinsky etc)…consacrée aux portraits un livre d'art a été présenté comportant la reproduction de cette oeuvre. Ce portrait y figure parce que représentatif d'un certain type de représentation sociale. Je crois que l'auteur est un américain qui connaissais donc cette oeuvre dont les avignonais sont privés. Faut le faire aller en suisse pour découvrir ce Firmin qui figure donc dans un livre aux côtés des plus grands de la peinture.

  • Une figure avenante, mais on dirait qu'il a la joue gauche enflée...
    à moins qu'il soit en train de souffler la fumée de sa cigarette.

  • Il y aurait .....!!! des Firmin au Grand ou Petit Seminaire (Rue Paul Manivet) M Firmin était copain avec un Prêtre et il lui faisait des tableaux qui sont à l’étage
    Sa nièce "héritière" habite la maison familiale (Avenue de la Synagogue)

    Firmin ..Famille Gond et le fameux "Quatre Bras " tous parents de près ou de loin

  • Bonjour,

    Le Père FIRMIN qui était le curé de l'église de Saint-Ruf , avait un lien de parenté très proche avec le peintre.
    Il possédait une important collection de ses tableaux; je m'en souviens, car gamin(il y a dans les 65 ans!) nous allions au cathé. dans le sous-sol de sa maison situé sur la place de l'église (longtemps après j'ai procédé à des travaux dans cette grosse villa et je revois encore ces tableaux).
    A sa mort , c'est sa sœur qui hérita de ses tableaux. Après qu'en est il advenu?

  • Superbe, jovial voire satisfait de lui.
    Une pose familière que le peintre a fort bien saisi.

  • Y a du boulot dans ce tableau là !
    Tilia a raison on dirait qu'il a la chique. Magnifique portait !
    C'est marrant, j'ai fais dans la peinture aussi ce matin.
    Bon week-end, Bichel !

  • Merci à Michel Bourgue d’évoquer la figure de ce type extraordinaire, vrai colosse, que fut Claude Granier dit «Quatre-Bras». Porte-faix du Rhône, syndic de la corporation, ne sachant ni lire ni écrire il jouera un rôle important en 1848 à la demande d’Alphonse Gent. Ce dernier avait reconnu en lui un fervent républicain capable, grâce à sa popularité, de ramener le calme dans la ville. Granier aura ce mot célèbre lorsque l’on lui demanda de guider la barque de Napoléon III venu voir les dégâts de la grande inondation de 1856 : « Si j’y vais, je le noie ! ». Il sera trouvé mort dans sa barque sur le Rhône en mai 1878 et aura droit à de fervents hommages. Sa première femme mourut du choléra et Claude Granier républicain mais pas sectaire plaça ses deux filles Louise et Catherine chez les Visitandines rue Paul Saïn.
    En épousant une des descendantes de Claude Granier Firmin se trouvera un autre coin de campagne que les prairies et fermes de Monclar à peindre: celui des prés et clos d’arbres qui entouraient «Le Château» la maison bourgeoise de Claude Granier. Plusieurs voisins de ce quartier de Saint-Lazare ont d’ailleurs des Firmin chez eux. Son infirmité (polio) aidant il produisait beaucoup et sa notoriété a fait que l’on trouve parfois en vente un peu de tout, y compris des esquisses et essais non terminés. L’histoire de ce quartier (« Le Château », la maison Furimond démolie aujourd’hui, la vacherie du début de la route de Lyon, les épis sur la Rhône etc) mériterait d’être mieux connue…

  • On peut être républicain et pas nécessairement anti-clérical !

    Juste en passant, si les petites Granier étaient rue Paul Saïn, elles étaient chez les religieuses de la congrégation du Saint Sacrement (Sacramentines), ou alors si c'étaient les Visitandines, elles étaient rue d'Annanelle - emplacement actuel du Lycée Mistral.

    Les constructions initiales étaient le fait des pères Capucins, que la Révolution chassa. Les Visitandines qui avaient subi le même sort, ne purent réintégrer leurs bâtiments de la rue Philonarde (Paul Saïn) sous la Restauration, les Sacramentines les ayant prises de vitesse pour le rachat des locaux... D'où la rue d'Annanelle en 1823, où elles restéèrent jusqu'à ce que les bâtiments soient ravagés par les bombardements américains...



    et quand les Visitandines, ,

  • Oui, certes mais le nom de Visitandines est resté pour le lieu, la chapelle de la Visitation. Voir les souvenirs de Marthe Gond (arrière petite-fille de Claude Granier) et ceux de Mme B. une voisine du "Château". Saint-Sacrement est rarement employé même si c’est la réalité historique depuis la Révolution. On dit donc généralement La Visitation et les Visitandines encore aujourd'hui me semble-t-il.
    Effectivement on peut être Républicain et pas anti-clérical mais à l'époque la franc-maçonnerie étaient partout (cf Alphonse Gent auquel Alain Maureau a consacré une longue étude) dans le monde politique et bouffait largement du curé...Pas toujours heureusement pour la paix des âmes...
    Les tableaux: à une époque Jean-Marie Firmin (électro-ménager avenue Eisenhower, pas très loin de la campagne Noël où était né . Firmin) en vendait. Fort chers...

  • Bien sûr, Lou Ravi, il y a toujours eu une confusion entre Visitation et St Sacrement...

    Là où ça crée problème, c'est que ces deux Congrégations étaient enseignantes au XIX° (une fonction à laquelle les "bouffeurs de Curés", justement, allaient mettre bon ordre...).

    D'où une possible confusion pour les filles Granier !

    Il est vrai que pour s'y retrouver... Avignon regorgeait de couvents sous l'Ancien Régime, certains ont (ou avaient) résisté aux pioches des démolisseurs...

    Et au XIX° siècle l'on retrouve les Sacramentines à la Visitation, les Visitandines chez les Grands Capucins, les Carmélites chez les Récollets, les Frères des Ecoles chrétiennes chez les religieuses de Notre-Dame, les Jésuites chez les Franciscains, les Franciscains chez les Carmélites... j'en oublie sans aucun doute beaucoup ! Sans parler de la Cathédrale à Saint-Agricol...

    Bien cordialement,

  • Lou ravi, je comprends ce coup de colère. Ce tableau est une merveille et mérite d'être vue par les avignonnais.

Écrire un commentaire

Optionnel