Le beffroi en 1844
The belfry in 1844
Louis des Isnards (1805-1888) Vue du beffroi de l'hôtel de ville, 1863.
Musée Calvet.
La destruction de l'ancienne maison commune débuta en 1844.
La première pierre du nouvel hôtel de ville fut posée le 29 mars 1845.
Lire aussi :
http://avignon.hautetfort.com/archive/2013/03/18/la-tourre.html
Commentaires
La reproduction en couleurs du tableau, vu en sépia il y a huit ans, me fait la même impression qu'à Lou Ravi qui, à la vue de cette peinture en 2013 évoquait "la solitude de la Tour Saint-Jean" suite à la démolition de la Commanderie.
Le "romantisme échevelé" de ce beffroi n'enlève rien au talent pictural de Louis des Isnards, aussi suis-je étonnée de ne trouver sur la toile aucune œuvre de cet artiste...
En mode phare au milieu des tempêtes…
Le Marquis des Isnards était un peintre amateur, ce qui explique qu'il ne soit pas trop présent sur les sites de spéculation, pardon, de marché, de l'art.
Amateurisme que l'on retrouve dans le traitement heurté des perspectives de fond de ce tableau, qui a tout de même un très bel aspect romantique. Pour ma part, je vois dans son ambiance particulière - lumière crue, désolation du site et surtout aspect "héroïque" de la tour qui domine - , le rappel de certaines illustrations de Jules Verne : les fameuses gravures de Bennett, Riou et consorts, qui avaient un pouvoir évocateur puissant malgré leurs maladresses.
Petit détail, si le tableau est effectivement daté de 1863, soit longtemps après la démolition, il n'est pas impossible qu'il ait été composé à partir de croquis de détail faits in situ à l'époque, d'où son petit côté "patchwork".
j'étais vraiment fatiguée hier ! et je sais ce qui me manquait ce matin