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D'un siècle l'autre : carriero dóu Vièi-Sestié

D'un siècle l'autre : rue du Vieux-Sextier
From a century the other : Vieux-Sextier street

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Au temps de la première guerre mondiale. Photo Charles Bartesago (1878-1973).

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Au temps du confinement épidémique.

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Commentaires

  • Sol et façades bien lisses.
    Seuls les "trophées" de boucherie témoignent du passé.
    .

  • au temps très passé, cela devait aussi être lisse, en l'honneur et à la gloire des commerçants

  • Merci, Brigetoun, pour les temps trépassés : j'aime cette métaphore.

    Sur la photo de Bartésago, le sol de la rue du Vieux-Sextier est recouvert des galets du Rhône, c'était alors bien moins lisse pour les piétons que le carrelage actuel !

  • Pour la première photo, tu dois changer ton titre pour un "Au temps du traité de Washington sur les armements navals, de l'installation de la Cour permanente de justice internationale à La Haye, de l'indépendance de l’Égypte, des accords de Gênes adoptant le Gold Exchange Standard (le dollar et la livre sont reconnus comme monnaies de réserve), du début de la guerre civile irlandaise et de la marche sur Rome de Benito Mussolini."
    (merci Oui-Oui-média)

  • An 0 EF ,

  • An 0 de l'ère fasciste, allusion au dernier item du listing de Frédéric Viallon..

    Il n'y a pas si longtemps, on trouvait des monuments publics en Italie qui portaient encore des dates genre "XV EF"... (1937).

  • An 0 de l'ère fasciste, allusion au dernier item du listing de Frédéric Viallon..

    Il n'y a pas si longtemps, on trouvait des monuments publics en Italie qui portaient encore des dates genre "XV EF"... (1937).

  • J'en bégaye !

    Au delà de l'année mussolinienne (au fait, pourquoi cet italien portait-il un prénom espagnol, Benoît se disant Benedetto dans sa langue maternelle, et non pas Benito ????) , bref, donc, au delà de ce sujet hors sujet, il faut insister sur la qualité de ces belles architectures, sans nul doute une des meilleures oeuvres de Franque - il est vrai nettement inspirées par la boucherie de Mignard sur la place, et qui fut démolie soixante-dix ans après sa construction..

    Et, une fois de plus, il faut aussi se lamenter sur le peu d'intelligence de nos prédécesseurs, qui s'y sont vraiment entendus pour défigurer cette belle ordonnance : le cliché ancien nous montre des fenêtres réhaussées sans aucun sens des proportions d'ensemble, au dessus d'un bric à brac de devantures commerciales d'un disparate qui serait cocasse s'il ne s'agissait de la disparition tragique de notre patrimoine. Et la photo moderne ne peut que mettre en évidence l'hétérogénéité des restaurations....

    En outre, sans vouloir enfoncer le clou, il suffit de regarder en face pour se rendre compte que l'aile côté synagogue a été "modernisée", c'est à dire affreusement banalisée. Un beau gâchis, en vérité ! .

  • Merci Alain, pour l'explication de EF, j'étais à cent lieues de penser à ça.
    Quant au prénom espagnol de ce "duce" qui s'est si mal conduit, l'explication se trouve dans l'article de Wikipedia :
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Benito_Mussolini#Origines
    Et curieusement, sa photo signalétique, prise lors de son arrestation par la police bernoise en juin 1903, indique Benedetto...
    https://commons.wikimedia.org/wiki/File:Benito_Mussolini_mugshot_1903.jpg

  • Sur la photo ancienne, à propos de ces deux avancées, celle qui est visible (le n° 20 actuel) c'est le contraire d'aujourd'hui : elle a l'air plus neuve que le reste...

  • Elle n'est pas plus neuve, elle est simplement mieux entretenue (à cette époque, soit, donc, en 1922...).

    Les pavillon qui resserraient l'entrée étaient prévus dès l'origine, comme le prouve le dessin du projet autographe de Jean-Pierre Franque (qui fut le bâton de vieillesse de son père Jean-Baptiste) , dessin que j'ai publié dans "Avignon ville d'Art".

    Les boucherie et poissonnerie étaient d'ailleurs en relation avec un autre projet, celui de reconstruction de l'hôtel de Villefranche. Les dessins de François Franque (le frère aîné de Jean-Pierre) en furent publiés dans l'Encyclopédie avec un commentaire dithyrambique de François Blondel, le très réputé (et redouté) professeur d'architecture parisien.

    Une version plus simple de ce projet figure dans une collection privée.

    Si le confinement m'en laisse le temps, je ferai un petit montage avec ces dessins...

  • Bon, sans soupçonner l'existence de l'ère fasciste, j'ai daté la photo de Bartesago de 1922 par les affiches de films placardées sous le passage couvert.

    "Les Parias de l'amour" est un film réalisé en 1921 par Paul Garbani d'après le roman de Marcel Allain, et sorti en salle en janvier 1922. Ca fait pas ben envie... : https://rateyourmusic.com/film/les_parias_de_lamour/

    Quand à "A l'assaut du bonheur", je vous laisse apprécier la critique parue dans la rubrique "LES FILMS QUE L'ON VERRA PROCHAINEMENT" du n°39 (5 août 1921) de la revue Cinémagasine (hebdomadaire illustré paraissant le vendredi ; 1 fr. le numéro) :
    "A L'ASSAUT DU BONHEUR (drame cinématographique mondain à grand spectacle). Sur un scénario d'une banalité navrante — il est italien — on nous a montré une mise en scène incomparable, des photographies merveilleuses et de bons artistes. Malheureusement, y a cinq parties et c'est beaucoup trop long."

  • Merci Frédéric pour la datation.
    Donc plutôt que "Au temps de la première guerre mondiale", il faudrait lire "Après la première guerre mondiale"...
    Ce qui, finalement fait beaucoup plus dramatique !

  • moi j'aime bien ce temps où quand on voulait mettre un store à son magasin on le faisait sans craindre je ne sais quelle administration.

  • Merci pour le partage ! Entre la période pavés classiques et la réfection de la zone piétonne, la rue du Vieux Sextier était recouverte de "pavés" rectangulaires jaunes (et glissants) - Si quelqu'un dispose d'une photo ... j'apprécierai !
    Je n'avais pas fait de sauvegarde d'une exposition aux Halles, il y a dix/quinze ans en arrière où était exposé un projet (abandonné) d'alignement de la Rue des Fourbisseurs, entre Rue du Vieux Sextier et place Carnot. Si aussi quelqu'un en a conservé quelques traces, sinon j'irai faire un tour aux archives. Bon confinement (Bis) !

  • La pierre lisse et glissante une fois mouillée par la pluie ne recouvrait pas toute la surface de la rue :
    http://avignon.hautetfort.com/archive/2012/03/15/sieissanto-an-apres-carriero-dou-viei-sestie.html
    ou y eut-il une étape intermédiaire où la rue était totalement dallée ?
    Par contre, c'est le début de la rue qui est dallé et glissant :
    http://avignon.hautetfort.com/archive/2020/04/27/15h59-6233667.html

    À priori je n'ai rien sur cet ancien projet d'alignement de la rue des Fourbisseurs, mais ça me dit quelque chose...

  • Merci effectivement sur ce lien : http://avignon.hautetfort.com/media/01/01/2434520900.jpg et devant la photo de gauche, on distingue le pavage indiqué dans mon commentaire précédent. Il était bien "jaune" dans les années cinquante et par contre ma mémoire avait oubliée le positionnement en chevron.
    Pour l'alignement, je me renseignerai aux archives, ils ont du conserver les documents de la mini exposition effectuée aux Halles (En entrant à gauche dans les Halles, par la Bonneterie).
    Merci donc !

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