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L'oustau noble d'Armand trento-dous an après

L'hôtel d'Armand trente-deux ans après
Armand's mansion thirty-two years after

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Ce fut l'hôtel particulier de Jean-Baptiste d'Armand, docteur en droit (1754), premier maire d'Avignon en mars 1790 lors de l'élection de la première municipalité révolutionnaire. Ce fut ensuite la maison du "maire modèle" Guillaume Puy, puis de son gendre Auguste de Cambis d'Orsan, administrateur de la fondation Calvet, député de Vaucluse et pair de France en 1837.
En 1874, l'hôtel d'Armand, appartenant alors à Maurice Abric (Nîmes 1831 - Avignon 1920), fut l'objet d'un projet d'installation de l'École Normale. Puis il passa à son fils, Ernest Abric, qui le légua lui-même en 1952 à sa fille Odette Eugénie épouse Pagézy (1900-1986).
La maison, du XVIIIe siècle, a conservé de chaque côté de la porte l'éteignoir de métal qui servait la nuit pour éteindre les torches :
http://avignon.hautetfort.com/archive/2011/12/04/lis-amoussadou.html

Les dépendances :

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2020
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Source photos 1988 : http://patrimages.culture.gouv.fr/monumentHistorique/700

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Commentaires

  • les dépendances sont devenues un peu prétentieuses avec le temps, et l'hôtel s'accole maintenant à une haute maison, mais lui est respecté et bien restauré

  • Tout d'abord un grand merci à Michel pour cette publication, grâce à laquelle je découvre le passé prestigieux de cet hôtel, que je connais bien pour avoir vécu durant une vingtaine d'années dans la maison qui lui fait face et qui lui a servi de communs au XIXe siècle. Maison qui, en dehors de la porte du garage transformée en porte d'entrée, n'a pas été modifiée extérieurement : même les vieux volets des années 40 sont encore là.

    Concernant la porte, avec son entablement et ses DEUX éteignoirs, l'aspect actuel de cet hôtel ne correspond plus guère à mes souvenirs d'enfance. Les grands carreaux des fenêtres remplacés par des petits, bien sûr ! Sans oublier la disparition des persiennes à l'étage des "chambres de bonnes" sous le toit. Mais aussi le mur, qui dans le temps fermait complètement le jardin des cuisines, en partie abattu et remplacé par des grilles (ce qui n'est pas plus mal j'en conviens). Et le mur de la maison jouxtant le jardin a lui aussi changé d'aspect "de mon temps" c'était un mur aveugle.

    Pour les personnes qui seraient curieuses de voir le plan général de la propriété et la répartition intérieure des pièces dans chacun des étages de l'hôtel d'Armand, on peut voir (sur le site des Archives départementales) les plans attenant au projet de 1874 d'installer là les locaux de l'École normale :
    http://earchives.vaucluse.fr/archives/search/default/%252A%253A%252A?filter_field=dyndescr_cGeogname_batiment&filter_value=Avignon+%28Vaucluse%2C+France%29+--+Maison+Abric

    Dernier détail qui me revient en mémoire à propos de l'hôtel d'Armand, la plaque émaillée qui était fixée à sa porte d'entrée et dont je ne peux dire si elle s'y trouve toujours...
    D'après la photo ci-dessous, il semblerait que oui, mais rien n'est moins sûr :
    https://goo.gl/maps/1iSK8EtdEVpkr89W9

    Cette plaque était quasiment semblable à celle qui figure en premier dans l'article en lien ci-dessous :
    http://parismyope.blogspot.com/2013/04/lil-et-les-cles.html

    .

  • Tilia, concernant la plaque émaillée, dans ma photo de base cette zone blanche apparaît manifestement bien carrée. Je pense qu'il s'agit de la serrure. À l'occasion j'irai vérifier.

  • Michel, aux vacances de la Toussaint 2024 ma fille a fait un petit séjour à-n-Avignon. Et je lui avais demandé de prendre quelques photos de la place de l'Oratoire, notamment la porte de l'hôtel d'Armand.
    En agrandissant au maximum son cliché on voit, non pas un carré, mais un petit rectangle blanc semblable à une carte, munie en haut d'un petit orifice par lequel elle parait maintenue plaquée sur la porte au moyen d'un petit téton en bois...
    Je ne lui vois guère d'autre utilité que celle d'un contrôle d'accès en relation avec le boitier fixé au mur de droite de l'encadrement de la porte (dans l'ombre sur ta photo). Un système pareil à celui ci-dessous :
    https://www.cejip.fr/wp-content/uploads/2019/01/securiser-acces-entreprisejpg.oci%C3%A9t%C3%A9%20nettoyage%20Marseille%20Nice%20Paris-500x500.jpg

    Hypothèse à vérifier, donc ;-)

  • A Toussaint 2024 ??? Bigre !!! .... peut-être après avoir lu le roman d'HG Wells "La machine à remonter le temps".

    Plus sérieusement, je compte faire prochainement quelques clichés dans le quartier, je verrai ce que raconte la porte dont il est question ! Donc à suivre, en effet...

  • De gauche a doite : alfa roméo alfasud sprint, nissan bluebird, peugeot 104, fiat 126 :-)

  • Puisqu'on est sur les voitures je me souviens d'une Porsche poussiéreuse que je voyais à travers la grille de la fenêtre de droite de la dépendance, dans les années 70.

  • @ Wilfrid :
    La Porsche, c'était celle du médecin qui habitait au premier étage de l'hôtel d'Armand (aussi nommé hôtel Pagézy). Pour l'instant je n'arrive pas à me souvenir de son nom. Par contre je me rappelle parfaitement que ce médecin était amateur de voitures de courses et qu'après le déménagement de mon père en 1980, il stockait de gros pneus dans notre ancienne maison (qui appartenait toujours à Mme Pagézy) avant qu'elle soit rachetée et transformée par ses nouveaux propriétaires au début des années 1990.


    @ Michel
    Les époux Pagézy n'ont jamais habité Avignon.
    Leur domicile principal était à Paris.
    Leur domicile secondaire était leur propriété de Fargues, dont la maison abrite de nos jours la mairie du Pontet :
    https://commons.wikimedia.org/wiki/File:Le_Pontet_-_Mairie.JPG
    .

  • Tilia, je ne savais pas qu'il y avait "domaine de Fargues" et "château de Fargues" (que je connais en tant que conservatoire de musique)... Je pensais ne m'être pas rendu compte qu'il y avait la mairie aussi dans le château et pour cause : ce n'est pas le cas ! o.O

  • Michel, pour la plaque de "La Surveillance Française" (disparue sur les clichés Patrimages de 1988) l'emplacement de la tache blanche sur ta photo récente correspond bien à mon souvenir. Se pourrait-il, qu'à l'instar du second éteignoir (disparu lui aussi pendant plusieurs années) elle soit réapparue ?...

    Quant à la serrure du portail de l'hôtel Armand, elle se trouvait bien plus bas que la plaque, sur le même montant qu'elle mais en dessous du niveau de la poignée ronde se trouvant au centre du ventail de droite.
    Il me semble bien l'apercevoir sur la photo ci-dessous... mais rien de moins sûr ! :
    http://patrimages.culture.gouv.fr/imageView?img=%2Fcd%2FMHR93_0706022_E%2Fple%2FMHR93_00841958ZA_P.jpg

    À vérifier donc, quand tu repasseras par là. Sans doute pas dans l'immédiat, vu le confinement qui vient de nous tomber dessus :-/
    .

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