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et on y travaille (je crois que vais recenser les types de machines dans nos rues en ce moment... seul problème je ne connais pas les noms)
Voilà qui semble confirmer ce que je pensais.
Si c'est bien la branche nord de la sorguette que l'on voit ici, rue de la Forêt, les indications portées sur le "Plan schématique des canaux, sorguettes et vannes" sont approximatives, car sur ce plan la sorguette nord passe sous la rue des Trois Colombes :
Alors, se pourrait-il que ce ne soit pas la sorguette nord, mais un simple bras du collecteur d'eaux usées du quartier, qui est ainsi actuellement exposé aux regards de tout un chacun ?
Cela expliquerait pourquoi cette conduite qui (comme on le voit sur la seconde photo) donne sous la rue de la Bonneterie pour s'écouler vers le Rhône, semble également venir de gauche...
Zut ! pourquoi j'ai écris "rue de la Bonneterie" alors qu'il s'agit évidement de la rue de la Banasterie !...
Mille excuses.
j'ai écriT !
décidément je ferais mieux d'aller dormir :-/
Difficile à dire. La position de la sorguette étant assez approximative sur le plan de 1926 (par exemple, elle est dessinée à côté de la rue Sorguette, donc sous l'hôtel particulier de la place des Trois-Pilats, ce qui me semble impossible. Elle doit être sous la rue Sorguette.)
Par ailleurs son envergure n'est pas être celle d'un collecteur d'eaux usées moderne.
Il faudrait pouvoir consulter un plan plus récent et plus précis des réseaux souterrains.
Par ailleurs, on ne peut pas affirmer que les anciens remparts étaient situés exactement sur la rue des Trois-Colombes, d'autant plus qu'il y avait deux enceintes espacées.
Le long des actuels remparts du XIVe, les douves son comblées.
Les canaux se trouvant de l'autre côté du boulevard.
Il n'y a donc pas forcément de rapport entre les remparts et les sorguettes.
D'ailleurs la sorguette qui fait l'objet des photos d'aujourd'hui a-t-elle un appareillage ancien ?
Tout s’explique...
Je tiens d'un spécialiste des égouts avignonais que ce "canal" est appelé sorguette de la prison.
Elle devrait être tubée. Ce qui va assainir un peu le pied des maisons qui baignent dans la sorguette.
Sur le plan de 1926, elle s'appelle "Sorguette branche Nord" depuis le Portail-Matheron et va jusqu'à la "Vanne des prisons".
Si j'ai bien compris, ce n'est pas la Sorguette que nous voyons sur ces photos de la rue de la Forêt ?
Dans ce cas, la "Sorguette branche Nord" se dirigeant vers la vanne de la prison passe tout près de là, sous les maisons (ou sous la chaussée) de la rue des Trois Colombes...
Il y a donc des incertitudes quand au tracé des "canaux, sorguettes et vannes" porté sur le plan de 1926 celui du site des Archives (bien pratique car on peut l'agrandir de manière à y voir très clair, ce qui permet, entre autre, de localiser des rues qui ont changé de nom telle la rue Deveria).
Tout ça pour dire qu'il y a un bras de la "Sorguette branche Sud" qui passe dans le sens nord-sud sous le n°3 de l'ancienne impasse de l'Oratoire (là où mon père a habité pendant une trentaine d'année) ce qui n'apparait pas sur le plan en question....
Si. Je vois bien ça comme la Sorguette branche Nord.
Par ailleurs, si le tracé bleu ne semble pas précis dans son positionnement c'est sans doute pour des raisons de lisibilité du plan, non ?
Il est probable aussi que nous puissions confondre sorgue et égout. o.O Ce qui n'est peut-être pas la même chose...
Le tracé bleu manquant de précision dans son positionnement pour des raisons de lisibilité du plan, c'est logique et je suis tout-à-fait d'accord là-dessus. Pour ce qui est de la confusion entre sorguettes et tout-à l'égout, je suis également d'accord, ce n'est sûrement pas évident à distinguer pour le profane.
Mais dans le cas précis de l'Oratoire, lorsque mes parents ont emménagé dans cette maison (après avoir habité quelques années l'immeuble adjacent, aujourd'hui détruit et remplacé par la résidence Les Jardins de l'Oratoire) il n'y avait pas de tout-à l'égout dans le quartier. Pour les toilettes nous avions une fosse sceptique dans le jardin et les eaux usées rejoignaient le caniveau. Rien ne se déversait dans la "sorgue" passant sous la maison et dont l'eau glougloutait au fond du puits en forme de citerne accolée à la façade arrière de la maison.
À l'époque où cette maison servait de communs à l'hôtel d'Armand, ce puits servait à abreuver les chevaux des voitures hippomobiles. Il était équipé d'une auge en pierre et d'une pompe à bras que nous utilisions pour l'arrosage du jardin.
Les photos tant d'hier que d'aujourd'hui montrent clairement un canal pour partie voûté de belles pierres de taille, pour partie resté à ciel ouvert jusqu'à une date récente puis couvert de poutrelles métalliques (IPN), traitées par le chantier actuel au chalumeau oxy-découpeur...
Donc clairement non pas un égout, mais une des "sorguettes" qui font partie intégrante des sous-sols de l'intra-muros avignonnais...
Et sans nul doute la "Sorguette branche Nord", on voit à bien d'autres endroits que la représentation sur le plan de 1926 est assez approximative, comme dénoncé plus haut et comme on peut aussi s'en rendre compte au niveau du "trou Chapoutat", cette connexion au bout de la rue des Teinturiers entre le canal intérieur et les douves de l'enceinte du XIII° siècle.
Reste au final à comprendre quel est ce canal qui débouche de la gauche sur le dernier cliché, et qui doit s'étendre sous la rue Banasterie, au moins à cet endroit là... Noter que le voûtement du croisement avec la Sorguette est des plus soigné.
Mais alors, est-ce la douve du XII° ?
J'imagine que pour y voir une douve il faudrait trouver des traces de rempart...
Commentaires
et on y travaille (je crois que vais recenser les types de machines dans nos rues en ce moment... seul problème je ne connais pas les noms)
Voilà qui semble confirmer ce que je pensais.
Si c'est bien la branche nord de la sorguette que l'on voit ici, rue de la Forêt, les indications portées sur le "Plan schématique des canaux, sorguettes et vannes" sont approximatives, car sur ce plan la sorguette nord passe sous la rue des Trois Colombes :
http://archives.avignon.fr/4DCGI/Web_DFPict/034/53Fi551/ILUMP20354
Alors, se pourrait-il que ce ne soit pas la sorguette nord, mais un simple bras du collecteur d'eaux usées du quartier, qui est ainsi actuellement exposé aux regards de tout un chacun ?
Cela expliquerait pourquoi cette conduite qui (comme on le voit sur la seconde photo) donne sous la rue de la Bonneterie pour s'écouler vers le Rhône, semble également venir de gauche...
Zut ! pourquoi j'ai écris "rue de la Bonneterie" alors qu'il s'agit évidement de la rue de la Banasterie !...
Mille excuses.
j'ai écriT !
décidément je ferais mieux d'aller dormir :-/
Difficile à dire. La position de la sorguette étant assez approximative sur le plan de 1926 (par exemple, elle est dessinée à côté de la rue Sorguette, donc sous l'hôtel particulier de la place des Trois-Pilats, ce qui me semble impossible. Elle doit être sous la rue Sorguette.)
Par ailleurs son envergure n'est pas être celle d'un collecteur d'eaux usées moderne.
Il faudrait pouvoir consulter un plan plus récent et plus précis des réseaux souterrains.
Par ailleurs, on ne peut pas affirmer que les anciens remparts étaient situés exactement sur la rue des Trois-Colombes, d'autant plus qu'il y avait deux enceintes espacées.
Le long des actuels remparts du XIVe, les douves son comblées.
Les canaux se trouvant de l'autre côté du boulevard.
Il n'y a donc pas forcément de rapport entre les remparts et les sorguettes.
D'ailleurs la sorguette qui fait l'objet des photos d'aujourd'hui a-t-elle un appareillage ancien ?
Tout s’explique...
Je tiens d'un spécialiste des égouts avignonais que ce "canal" est appelé sorguette de la prison.
Elle devrait être tubée. Ce qui va assainir un peu le pied des maisons qui baignent dans la sorguette.
Sur le plan de 1926, elle s'appelle "Sorguette branche Nord" depuis le Portail-Matheron et va jusqu'à la "Vanne des prisons".
Si j'ai bien compris, ce n'est pas la Sorguette que nous voyons sur ces photos de la rue de la Forêt ?
Dans ce cas, la "Sorguette branche Nord" se dirigeant vers la vanne de la prison passe tout près de là, sous les maisons (ou sous la chaussée) de la rue des Trois Colombes...
Il y a donc des incertitudes quand au tracé des "canaux, sorguettes et vannes" porté sur le plan de 1926 celui du site des Archives (bien pratique car on peut l'agrandir de manière à y voir très clair, ce qui permet, entre autre, de localiser des rues qui ont changé de nom telle la rue Deveria).
Tout ça pour dire qu'il y a un bras de la "Sorguette branche Sud" qui passe dans le sens nord-sud sous le n°3 de l'ancienne impasse de l'Oratoire (là où mon père a habité pendant une trentaine d'année) ce qui n'apparait pas sur le plan en question....
Si. Je vois bien ça comme la Sorguette branche Nord.
Par ailleurs, si le tracé bleu ne semble pas précis dans son positionnement c'est sans doute pour des raisons de lisibilité du plan, non ?
Il est probable aussi que nous puissions confondre sorgue et égout. o.O Ce qui n'est peut-être pas la même chose...
Le tracé bleu manquant de précision dans son positionnement pour des raisons de lisibilité du plan, c'est logique et je suis tout-à-fait d'accord là-dessus. Pour ce qui est de la confusion entre sorguettes et tout-à l'égout, je suis également d'accord, ce n'est sûrement pas évident à distinguer pour le profane.
Mais dans le cas précis de l'Oratoire, lorsque mes parents ont emménagé dans cette maison (après avoir habité quelques années l'immeuble adjacent, aujourd'hui détruit et remplacé par la résidence Les Jardins de l'Oratoire) il n'y avait pas de tout-à l'égout dans le quartier. Pour les toilettes nous avions une fosse sceptique dans le jardin et les eaux usées rejoignaient le caniveau. Rien ne se déversait dans la "sorgue" passant sous la maison et dont l'eau glougloutait au fond du puits en forme de citerne accolée à la façade arrière de la maison.
À l'époque où cette maison servait de communs à l'hôtel d'Armand, ce puits servait à abreuver les chevaux des voitures hippomobiles. Il était équipé d'une auge en pierre et d'une pompe à bras que nous utilisions pour l'arrosage du jardin.
Les photos tant d'hier que d'aujourd'hui montrent clairement un canal pour partie voûté de belles pierres de taille, pour partie resté à ciel ouvert jusqu'à une date récente puis couvert de poutrelles métalliques (IPN), traitées par le chantier actuel au chalumeau oxy-découpeur...
Donc clairement non pas un égout, mais une des "sorguettes" qui font partie intégrante des sous-sols de l'intra-muros avignonnais...
Et sans nul doute la "Sorguette branche Nord", on voit à bien d'autres endroits que la représentation sur le plan de 1926 est assez approximative, comme dénoncé plus haut et comme on peut aussi s'en rendre compte au niveau du "trou Chapoutat", cette connexion au bout de la rue des Teinturiers entre le canal intérieur et les douves de l'enceinte du XIII° siècle.
Reste au final à comprendre quel est ce canal qui débouche de la gauche sur le dernier cliché, et qui doit s'étendre sous la rue Banasterie, au moins à cet endroit là... Noter que le voûtement du croisement avec la Sorguette est des plus soigné.
Mais alors, est-ce la douve du XII° ?
J'imagine que pour y voir une douve il faudrait trouver des traces de rempart...
En comparant la photo Strett View ci-dessous :
https://goo.gl/maps/YVAvoxNfhBT2
et le Plan général d'alignement (1853) :
http://archives.avignon.fr/4DCGI/Web_DFPict/034/53Fi659/ILUMP28912
on peut déduire que c'est bien la Sorguette Nord qui passe sous les maisons de cette partie de la rue de la Forêt