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Le chêne n'a pas résisté aux intempéries. Il eut mieux valu choisir un roseau !
En fait d'intempéries, il s'agit (non pas de révolte, sire, mais...) de révolution !
À cette hauteur ? des révolutionnaires champions d'escalade, alors !
Avec des échelles, des échaffaudages, tout ce que l'on veut, la Révolution française a martelé tous les éléments rappelant la royauté ou la noblesse à partir de 1792 !
Non seulement martelé la pierre, mais effacé des documents, des objets, etc.
heureusement que l'emplacement permet de soupçonner à qui appartient ce blason
Ici se trouvait la grande tour tombée au XVIIIe siècle.
Pas d 'accord du tout, mais j'ai pas le temps... on en reparle demain !
Ah très intéressant !
Personnellement; je trouve que ce blason a des formes plutôt XVIIème ou XVIIIème.
question armoiries ça se tient chêne rouvre = della Rovere.
quant à reconnaître un chêne sur cette pierre "rompue".... (pour paraphraser Tillia) ;-)
Dans le dictionnaire provençal "chêne" se dit de plusieurs manières selon l'espèce, notamment "roure" (chêne blanc) ou "rouve" (chêne rouge) et la "rouvaire" ou la "rouviero" sont des forêts de chênes. En italien, "rovere" c'est le "chêne". En espagnol, "roble". Notre "chêne" est un résultat romano-celtique... o.O
J'ai trouvé cette description à propos du blason de Richerenches :
« (XVe s.) D'argent au chêne blanc [rouvre] de sinople englanté de sable »
ou « D’argent au chêne de sinople, fruité de sable »
donnée comme étant celle des armes de Giuliano della Rovere, futur pape Jules II.
Michel, le blason est en effet un blason 18ème.
Petit rappel : lorsque la tour de Julien de la Rovère, mal fondée moitié sur le jardin occidental du Petit Palais, moitié dans la cour Nord 16 mètres plus bas, s’écroule, elle entraîne avec elle le mur septentrional dudit jardin et déstabilise l’angle nord-est du Petit Palais. On entreprend alors une vaste campagne de confortement, notamment du soubassement du bâtiment – c’est de cette époque que date le grand mur aveugle en talus qui soutient sa façade Nord. Et bien entendu, on reconstruit le mur du jardin occidental, en y posant les armes de l’Archevêque et Vice-Légat de l’époque (1769 – 1773).
Ces armes sont donc celles de François-Marie de Manzi :
Ecartelé : aux 1 et 4, d'argent à la bande d'azur chargée d’une étoile à six raies d'argent,
aux 2 et 3, de gueules à la vache passante d'or, la patte droite levée ;
sur le tout, d'azur au château à trois tours d'argent.
On distingue très clairement la « bande » (oblique par définition !), on y devine l’étoile, et si le reste du blason relève des arts divinatoires, par contre, on lit sans aucune ambiguïté au moins 3 des 4 chiffres de la date : 177……
Pour mémoire, une des salles basses au Nord du Petit Palais, la salle des Docteurs de l’Université, comportait également une inscription dédicatoire à F-M Manzi, qui rappelait ces travaux et la date de 1773.
ça se tient aussi : manzi = boeuf mais ma boule de cristal est en panne ou alors je n'ai pas la foi pour discerner ne serait-ce que les cornes ou la queue du bestiau ! Tout juste la diagonale en creux...
très chouette toutes vos explications sur le pourquoi du comment.
Même quand on est très loin du Palais, par ces journées où le Mistral souffle à en décorner les manzi !
Maintenant je distingue un peu la vache au 2 !
Effectivement la bande se distingue en 1, que je prenais pour une coupe dans la pierre.
Comme quoi, Alain, je ferais bien de relire les commentaires de mes anciennes publications !
Oui pour le cliché. Je me dis qu’ici comme ailleurs (blason sur la tour du « clocher » du Musée lapidaire, date hypothétique sur une corniche de l’hôtel de Tulle de Villefranche… pour ne citer que les exemples qui me viennent immédiatement à l’esprit), il faudrait par une belle journée ensoleillée faire des clichés à différentes heures pour bénéficier d’un éclairage diversifié, dans l’espoir de pouvoir « lire » ces malheureuses sculptures bûchées.
Au cas particulier des armes de Mgr de Manzi, comme je le disais, une bonne partie de la lecture tient plus des arts divinatoires que de la simple vision !
Et pour finir, oui, Michel, il me semble que nous avions déjà échangé sur le sujet de cette sculpture.
Commentaires
Le chêne n'a pas résisté aux intempéries. Il eut mieux valu choisir un roseau !
En fait d'intempéries, il s'agit (non pas de révolte, sire, mais...) de révolution !
À cette hauteur ? des révolutionnaires champions d'escalade, alors !
Avec des échelles, des échaffaudages, tout ce que l'on veut, la Révolution française a martelé tous les éléments rappelant la royauté ou la noblesse à partir de 1792 !
Non seulement martelé la pierre, mais effacé des documents, des objets, etc.
heureusement que l'emplacement permet de soupçonner à qui appartient ce blason
Ici se trouvait la grande tour tombée au XVIIIe siècle.
Pas d 'accord du tout, mais j'ai pas le temps... on en reparle demain !
Ah très intéressant !
Personnellement; je trouve que ce blason a des formes plutôt XVIIème ou XVIIIème.
question armoiries ça se tient chêne rouvre = della Rovere.
quant à reconnaître un chêne sur cette pierre "rompue".... (pour paraphraser Tillia) ;-)
Dans le dictionnaire provençal "chêne" se dit de plusieurs manières selon l'espèce, notamment "roure" (chêne blanc) ou "rouve" (chêne rouge) et la "rouvaire" ou la "rouviero" sont des forêts de chênes. En italien, "rovere" c'est le "chêne". En espagnol, "roble". Notre "chêne" est un résultat romano-celtique... o.O
On pourra comparer avec celui du Petit-palais :
https://structurae.info/photos/29665-avignon-musee-du-petit-palais-ange-portant-le-blason-de-julien-della-rovere
J'ai trouvé cette description à propos du blason de Richerenches :
« (XVe s.) D'argent au chêne blanc [rouvre] de sinople englanté de sable »
ou « D’argent au chêne de sinople, fruité de sable »
donnée comme étant celle des armes de Giuliano della Rovere, futur pape Jules II.
Michel, le blason est en effet un blason 18ème.
Petit rappel : lorsque la tour de Julien de la Rovère, mal fondée moitié sur le jardin occidental du Petit Palais, moitié dans la cour Nord 16 mètres plus bas, s’écroule, elle entraîne avec elle le mur septentrional dudit jardin et déstabilise l’angle nord-est du Petit Palais. On entreprend alors une vaste campagne de confortement, notamment du soubassement du bâtiment – c’est de cette époque que date le grand mur aveugle en talus qui soutient sa façade Nord. Et bien entendu, on reconstruit le mur du jardin occidental, en y posant les armes de l’Archevêque et Vice-Légat de l’époque (1769 – 1773).
Ces armes sont donc celles de François-Marie de Manzi :
Ecartelé : aux 1 et 4, d'argent à la bande d'azur chargée d’une étoile à six raies d'argent,
aux 2 et 3, de gueules à la vache passante d'or, la patte droite levée ;
sur le tout, d'azur au château à trois tours d'argent.
On distingue très clairement la « bande » (oblique par définition !), on y devine l’étoile, et si le reste du blason relève des arts divinatoires, par contre, on lit sans aucune ambiguïté au moins 3 des 4 chiffres de la date : 177……
Pour mémoire, une des salles basses au Nord du Petit Palais, la salle des Docteurs de l’Université, comportait également une inscription dédicatoire à F-M Manzi, qui rappelait ces travaux et la date de 1773.
ça se tient aussi : manzi = boeuf mais ma boule de cristal est en panne ou alors je n'ai pas la foi pour discerner ne serait-ce que les cornes ou la queue du bestiau ! Tout juste la diagonale en creux...
très chouette toutes vos explications sur le pourquoi du comment.
Même quand on est très loin du Palais, par ces journées où le Mistral souffle à en décorner les manzi !
Maintenant je distingue un peu la vache au 2 !
Effectivement la bande se distingue en 1, que je prenais pour une coupe dans la pierre.
Comme quoi, Alain, je ferais bien de relire les commentaires de mes anciennes publications !
Pour voir ce blason de la rue Ferruce dans la plus haute résolution dont je dispose :
http://avignon.hautetfort.com/images/IMG_0195__.jpg
Oui pour le cliché. Je me dis qu’ici comme ailleurs (blason sur la tour du « clocher » du Musée lapidaire, date hypothétique sur une corniche de l’hôtel de Tulle de Villefranche… pour ne citer que les exemples qui me viennent immédiatement à l’esprit), il faudrait par une belle journée ensoleillée faire des clichés à différentes heures pour bénéficier d’un éclairage diversifié, dans l’espoir de pouvoir « lire » ces malheureuses sculptures bûchées.
Au cas particulier des armes de Mgr de Manzi, comme je le disais, une bonne partie de la lecture tient plus des arts divinatoires que de la simple vision !
Et pour finir, oui, Michel, il me semble que nous avions déjà échangé sur le sujet de cette sculpture.