Du côté de la tour sous le Second empire
On the side of the tower under the Second empire
Édouard Baldus, vers 1862. Metropolitan Museum of Art, New-York, DP137987.
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Du côté de la tour sous le Second empire
On the side of the tower under the Second empire
Édouard Baldus, vers 1862. Metropolitan Museum of Art, New-York, DP137987.
Commentaires
j'avoue que je ne sais pas comment ça se présente maintenant... déjà : les bancs de sable ? et puis : la tour est si près du fleuve ?
Oui, Brigetoun, elle est très près du fleuve (c'était l'aboutissement du pont) :
https://www.google.fr/maps/place/Île+de+la+Barthelasse/@43.9545202,4.8002115,373a,35y,328.43h,42.72t/data=!3m1!1e3!4m5!3m4!1s0x12b5eceb2e8f9471:0xbb746819910fa413!8m2!3d43.972297!4d4.831694
Un décor de crèche provençale, où il ne manque que les santons...
Il y a déjà deux femmes cherchant à traverser pour rejoindre la crèche.
J'adore ces photos de Baldus, elles ont une de ces définitions !!!
quand on clique pour l'agrandir on se croirait de nos jours dans un petit village provençal doré par le soleil.
1862 quand même !!!
Et il se dégage de l'ensemble un tel sentiment de paix.
oui c'est vrai ça Michel... ça ressemble à quoi maintenant ? ;-)
Ça ressemble à ça, maintenant, Pat :
https://www.google.fr/maps/place/Île+de+la+Barthelasse/@43.9551086,4.7978258,34a,35y,352.84h,79.27t/data=!3m1!1e3!4m5!3m4!1s0x12b5eceb2e8f9471:0xbb746819910fa413!8m2!3d43.972297!4d4.831694
Le lit du Rhône s'étale jusqu'au pied de la tour, canalisé il ne s'y aventure plus guère, peut-être à la prochaine milléniale
Je suis toujours impressionné par la netteté de ces tres vieilles photos que j'adore. Je pense qu' a cette époque le photographe y était pour beaucoup.
Superbe cliché...
Le plus surprenant est le très faible niveau de végétation, explicable sur les berges du Rhône, probablement nettoyées régulièrement par les crues (on est à 6 ans de la grande catastrophe de 1856). Par contre plus haut, on peut s'interroger.... A croire que la profession d'élagueur a disparu au 21ème siècle !
A noter tout à droite, juste après les tours jumelles du fort Saint-André, le corps de logis élevé par les mauristes dans les années 1760, et presque immédiatement ravagé par la main de l'homme (et par sa cupidité !)... A l'époque du cliché, il n'avait pas encore reçu la surélévation que lui donneront les religieuses du Sacré Coeur de Jésus quelques années après, et qui a perduré jusqu'à nos jours..