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Ansicht von Avignon (G. 779)

Vue d'Avignon (G. 779)
View of Avignon (G. 779)

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Je ne suis pas sûr du gothique, mais il semblerait que le typographe a mis des "U" à la place des "A" et un "f" à la place du "s"... Gravure non signée, sans date.

Merci à Albine Souteyrand !

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Commentaires

  • pour le gothique je n'y connais rien..
    pour la gravure elle est fort belle et Avignon ainsi est un parfait cadre pour un drame romantique

  • Effectivement très romantique, Brigetoun... seulement il y a nombre de détails qui ne collent pas avec un état début XIX° (fortification sur le Rocher, tour de la Prévôté près de la Cathédrale, présence de la tour de Julien de la Rovère au coin du Petit Palais...).

    On serait donc plutôt dans la première moitié du XVIII°... une vue "pré-romantique", donc !

  • A t on une idée de combien de fois ce pont a été peint ( nous nous contenterons des connus ) ?
    Mais j'adore la mise en scène

  • La chapelle St Nicolas n'est plus ! Et ces cheminées jumelles qui fument contre le rempart ? Une seule voile latine. Et probablement, au premier plan, un train de bois (avec des troncs qui émergent un peu trop). Logique qu'il soit rive gauche si les radeliers filent ensuite sur Arles. Car de là où il est il ne pourra plus rallier les quais de la ville. Intéressant petit bois au pied du pont (s'il a vraiment existé).

  • Je n'y connais rien en Gothique mais effectivement U à la plac e de A et SF à la place de s.
    En Allemand Ansicht von Avignon qui veut dire vue d'Avignon. C'est assez curieux mais je crois qu'il y a plusieurs formes de Gothique.

  • Cette vue continue à m’intriguer… Elle a un incontestable aspect « romantique », sa technique semble être celle des gravures sur acier typique du XIX°, mais il y a bien des détails qui clochent !

    Et face à ce genre de « détail qui cloche » sur un document iconographique, il faut essayer de distinguer :
    - Ce que le dessinateur a bien vu et que le graveur a bien reproduit
    - Ce que le premier a bien vu mais que le graveur a mal interprété
    - Ce que le premier a mal vu et que, nécessairement, le graveur n’a pu rendre correctement
    - Enfin, la part de simplification, voire de « licence poétique » dans l’interprétation du dessinateur, avec le même effet sur la gravure finale.

    Ici, nous avons tout de même un nombre significatif de détails qui nous renvoient à un dessin d’Ancien régime… et qui ne peuvent être, vu leur nombre, une « coïncidence » due à une erreur ou licence du dessinateur, ou une mauvaise interprétation du graveur. Sont en effet conformes à ce que l’on sait d’elles :
    - La tour de Julien de la Rovère, avec sa petite flèche par-dessus (écroulée en 1767)
    - La tour de la Prévôté avec ses poivrières d’angle (démolie sous la Révolution)
    - Les fortifications du Rocher (rasées sous la Restauration)

    Pour le reste, il y a évidemment des simplifications et/ou erreurs de vision, telles que la façade occidentale du Palais, le clocher de la Métropole, le rythme des contreforts sur les remparts… et surtout, le pont qui a perdu sa chapelle et une arche !

    Donc en résumé le mystère demeure – mystère que l’absence de nom de dessinateur ou de graveur ne concourt pas à éclaircir ! Un dessin d’Ancien régime gravé 100 ans plus tard ? Et « modernisé » par l’ajout de détails contemporains, comme des cheminées de bateaux à vapeur ? Voire constitué de l’assemblage de plusieurs vues (d’époque diverses) ? Car pour voir le Palais des Papes « par-dessus » le Petit Palais, il faut aller loin et haut, quelque chose comme la tour Philippe le Bel !

  • Parce que, Souteyrand, je te l'ai copiée sur Facebook !
    À l'instar de celle de la chapelle des Cordeliers, pour laquelle je t'ai remercié :
    http://avignon.midiblogs.com/archive/2017/12/01/roubida-li-courdelie-875472.html
    (Je vais d'ailleurs faire de même ici, j'avais oublié.)

    Curieuse gravure effectivement dont on se demande bien quels sont les éléments disparates dont le dessinateur s'est servi, les graveurs étant, eux, en général très fidèles (au dessinateur).

  • La chapelle a-t-elle été, à ce point ruinée, à un moment e son histoire, au point de disparaître ? Sinon, quel intérêt de l'avoir supprimée alors qu'elle "valorise" la vue ? J'en reviens à ces deux cheminées (?). Là aussi, si elles n'avaient pas existé, quel a été l'intérêt du dessinateur, cette fois-ci, d'ajouter cet élément très discret (mais troublant, je n'ai rien trouvé sur d'autres dessins) ?

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