Cent ans après parvis St-Agricol
A hundred years after St. Agricol parvis
Photo Charles Bartesago (1878-1973). |
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Cent ans après parvis St-Agricol
A hundred years after St. Agricol parvis
Photo Charles Bartesago (1878-1973). |
Commentaires
Et la pissotière ? Il me semble que l'on la voit sur des photos plus anciennes.
même s'il voile la façade (et la fait voir encore mieux ensuite) je ne saurais me passer de ce cher micocoulier
Il y a quelque chose sur le trottoir, juste après la voiture en stationnement.
N'était-ce pas là, l'emplacement de la fameuse pissotière?..
Le seule photo de la pissotière que j'ai ici est là :
http://avignon.hautetfort.com/archive/2018/10/04/souvenenco-de-pissadouiro-6094482.html
Oui, Tilia, il s'agit de la pissotière.
(Trois fois le mot dans cette page ! :D)
D'ailleurs on remarquera que les pissotières ont des positions différentes.
Oui, il s'agit bien de la pissotière (4 fois !) de St Agricol, avec ses côtés en tôle. Elle est donc bien là et je suis...soulagé...(!)
Elle est ici à son emplacement d'origine (selon une photo fin XIXe). Alors que sur la photo que tu mets en lien elle a, me semble-t-il, été déplacée vers le bas du parvis, près de la fontaine.
En été (mais pas que...) le coin de trottoir sous l'arbre devient un dépôt de cartons, déchets, parfois de bordilles de toutes sortes.
Commentaires croisés. Effectivement elle a été déplacée puis relocalisée...
La pissotière elle est derrière la voiture. Vous voyez rien!
le magasin GERVAIS lui a disparu au profit d'un magasin de vêtements.
toutes ces pissotières, n'étaient pas très hygiéniques ni décoratives, mais pratiques et RIEN n'a été fait pour les remplacer aussi de nombreuses petites rues à l'abri des regards en subissent les conséquences.
Ah si, il y a une troisième photo de la pissotière de St-Agricol, que j'avais prise dans les années 70. On la dirait vivante, non ?
http://avignon.hautetfort.com/archive/2016/01/22/souvenenco-de-la-pissadouiro-de-sant-agrico.html
Désolée, Michel, mais c'est une affiche (pas la pissotière) qui figure sur la carte postale que tu as publiée le 19 avril 2008 :
http://i.ebayimg.com/00/s/MTAyM1gxNjAw/z/SE4AAOSw2GlXJeta/$_57.JPG
LIEN MORT
Non, non, Tilia, tu t'es trompée de photo... Reprends le lien que j'ai mis plus haut.
10 pissotières sur 14 commentaires, pauvre St Agricol rendu illustre « par le nombre de ses vertus et de ses miracles » qui passe derrière cet édicule. Il ne lui reste plus qu'à la faire réapparaître.
Il me semble distinguer un point d'eau avant la voiture, heureux temps où l'on pouvait se garer boire et pisser gratuitement!
Michel, je ne comprends pas ce que tu veux dire.
Cette carte postale Yvon de ebay :
http://i.ebayimg.com/00/s/MTAyM1gxNjAw/z/SE4AAOSw2GlXJeta/$_57.JPG
LIEN MORT
est identique à celle que de ton post du 19/04/08 :
http://avignon.hautetfort.com/archive/2008/04/20/cent-an-apres-parvis-de-sant-agrico.html
Mis à part le fait qu'elle a été recadrée, tous les détails correspondent...
Mince, fichtre, palsambleu et corneguidouille, tu as raison Tilia !
La petitesse de l'image m'a tuer... o.O
Délicat sujet que celui des pissotières et autres lieux. Rares sont les historiens qui s'y sont collés. Je recommande l'instructive lecture de l'ouvrage de Roger-Henri Guerrand "Les lieux". On y apprend que la bourgeosiie a eu du mal à reconnaître leur nécéssité. Que les femmes n'ont quasiment jamais eu droit à la parole (choix, emplacements, conformation etc.). Que la pratique de "resserement", se retenir, fut longtemps générale. Que la Sté du PLM mit longtemps à équiper ses voitures de toilettes et que le voyage en train pouvait ressembler à un calvaire (d'où peut-être la vraie motivation de ceux qui prétendaient avoir la phobie du chemin de fer). Edmond de Goncourt narrant un déplacement en train avec Zola et Daudet, pour aller chez Flaubert en Seine Maritime, nous dit l'angoisse de Zola qui ne sait s' il va pouvoir aller pisser à Mantes ou à Vernon...
R-H Guerrand ne fait pas l'impasse sur les coprophages aux morceaux de pain. Je préfère penser que les quignons que j'avais pu apercevoir une fois à St Agricol étaient ceux de mangeurs de sandwiches pressés...
Michel j'expliquais à Brigetoun dans un mes commentaires ce que voulait dire le mot "Brousse " et tu me l'as supprime pourquoi ?
Ah mais, Michel, je n'ai supprimé aucun commentaire ! Cela ne me ressemble pas.
Et d'ailleurs il me semble avoir lu ce commentaire. N'est-ce pas sur Facebook alors ?
Michel, je l'ai vu ton commentaire qui parle du brouchio :
il est dans la publication d'hier sur Chabas.
On y passe à trois,
Chacun en occupe un tiers,
C'est pourquoi cet endroit
S'appelle une pissotière !
— (Anonyme- Citation gravée sur le mur d’un urinoir - (première moitié du XXe siècle) )
J'expliquais à Brigetoun que la brousse de vache ou de brebis n’était pas un mélange mais un caillage spécial.Le but et d'obtenir un grain assez épais mais léger (la ricota italienne est une brousse de vache écrémée et avec un caillage très charge en eau )
Comme Guima, moi aussi je me souviens très bien du magasin de musique GERVAIS !
Au début des années soixante, j'y ai acheté plus d'une partition de piano.. et même une guitare un peu avant 1968 :-)
Toujours à propos du magasin de musique, quelqu'un peut-il préciser vers quelle année le marchand d'armes (dont on voit l'enseigne complétement à gauche de la photo ci-dessous) a fermé boutique, pour laisser la place à GERVAIS.. ou à un autre commerce entre temps ?..
http://avignon.hautetfort.com/archive/2012/12/20/atmousfero-1900-sant-agrico.html
En 1900 on a deux armuriers rue St-Agricol : Chapouen Auguste au n°10 et Maire au n°20.
En 1924, je n'en trouve aucun. Y a-t-il une autre dénomination qu' "armes" ou "armuriers" ?
Il me semble, pour m'être surtout penché sur le commerce proche tenu un temps par Pierre Seghers (fournitures hôtelières, à côté de l'Oratoire), que Gervais existait au début de la guerre.
La brousse: celle du Rove a son appellation mais c'est De Rove. Sous-entendu la race. Et Gouiran ne serait donc plus le seul à en produire ? Je n'ai jamais lu de recette de brandade à la brousse... Mais pourquoi pas ?
Heu, je m'emmêle. La brandade c'était hier...
A la lumière de vos commentaires éclairés je rajouterai : heureux temps où l'on pouvait boire, pisser et se garer gratuitement et acheter une arme au coin de la rue...
à propos de la brousse du rove:
Une des élaborations fermières la plus connue est la brousse du Rove. Cette production de brousse est atypique du fait de l'emploi de lait et non-pas de lactosérum comme matière-première. Elle est fabriquée avec du lait de chèvre de la race chèvre du Rove
Dans le livre « Balade au pays des fromages: Les traditions fromagères en France » de Jean Froc, on peut lire: « Dans les Bouches-du-Rhône, cette recuite, issue de la race de chèvre du Rove, s'appelle brousse du Rove. Elle est remarquée au moins depuis le début du XIXe siècle. De nos jours, cette brousse toujours rare et recherchée à Marseille et dans la région, a changé: elle est faite soit avec le lait des chèvres du Rove, soit avec du lait de vache; en tout cas, c'est de lait qu'il s'agit et non plus de lactosérum. Néanmoins, elle est encore dégustée sucrée, arrosée d'eau de fleur d'oranger, ou sert de base à un gâteau aux œufs »
Oui Guima, mais on est maintenant à l'AOP Brousse de Rove. Du Rove ne passait pas la rampe de l'INAO en raison de la faiblesse de la production qui est désormais réduite au seul troupeau d'André Gouiran. Avec de Rove l'aire de production dépasse largement le massif du Rove. Reste à voir si André pourra continuer à indiquer "brousse du Rove". Je passe parfois chez lui m'approvisionner (1,10 € le cornet) en allant à Marseille par l'Estaque. Il m'a raconté que pendant longtemps il y a eu au marché de la Plaine une petite vieille qui vendait de la brousse de vache, industrielle, fabriquée à Gignac, pour de la brousse du Rove. Futée elle ne vendait qu'en saison, s'habillait comme une bergère de la colline, et imprégnait même son tablier d'odeur de cabre pour mieux tromper son monde...
Dans les années 70 à Avignon, et en dehors des halles, la brousse du Rove (ou présentée comme telle) était vendue par des marchands ambulants qui passaient en criant "Brousse du Rove !". Les mêmes qui l'hiver vendaient la "Pogne de Romans" ?
Je lis Lou et Guima vous avez tous les deux raisons à savoir que l’appellation "brousse du Rove a été déposée que très tard année maxi .J'ai des journaliste Japonais qui étaient venus faire un rapportable sur cette spécialistee
à propos de la petite vieille qui vendait de la brousse de vache, industrielle, fabriquée à Gignac, pour de la brousse du Rove,
voila de quoi alimenter le problème:
Un peu d’histoire
Durant des siècles et jusqu’il y a encore quatre décennies, l’élevage des chèvres constituait l’activité dominante de la chaîne de l’Estaque (massif aux collines broussailleuses séparant l’étang de Berre de la Méditerranée), grâce à une race rustique, à la robe rousse et aux cornes en lyre : la chèvre du Rove. Cette chèvre (qui tire son nom d’un village de l’Estaque, proche des quartiers nord-ouest de Marseille) offre la particularité de n’être pas spécifiquement laitière, mais de présenter surtout des aptitudes bouchères.
La brousse, d’une finesse et d’une légèreté remarquable, était vendue par les rues de la cité phocéenne par des fromagers ambulants dont certains signalaient leur arrivée au moyen d’une trompette.
Depuis quelques années, la petite dizaine de bergers s’étant remise à produire du brousse (avec la famille Gouiran, la plus illustre famille d’éleveurs de chèvres du Rove) espère obtenir une AOC pour lutter contre les contrefaçons. Ainsi voit-on des brousses du Rove à la carte de restaurants huppés ou sur les marchés, provenant de lait de chèvres alpines et même de vaches !
En attendant, le produit a été élu « sentinelle du goût » par le mouvement international Slow Food.