Cent ans après rue St-Michel
A hundred years after St. Michel street
En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.
Cent ans après rue St-Michel
A hundred years after St. Michel street
Commentaires
des façades ravalées des bornes et plantes en plus - rien n'a changé, juste l'époque et un peu d'aisance
J'attends l'avis de nos spécialistes Lou ,Alain ,Tilla et toi pour l'histoire de cette rue .Car Marc Maynegre la signale toujours comme un axe central vers le Palais .Elle aurait été reamenagee pour l'usine électrique qui se trouvait à la Vice gérance ?
la démolition du mur qui longe la rue met en valeur la faç
@ Michel Bourgue
C'est trop d'honneur de me citer aux côtés d'Alain Breton, de Lou Ravi et de Michel Benoit !
Ils en savent bien plus que moi sur l'histoire de ma ville natale, vu qu'en ce qui me concerne je n'ai commencé à m'y intéresser vraiment qu'à partir de 2007, année à la fin de laquelle j'ai connu le blog de Michel.
Auparavant je n'avais pas internet à la maison et guère de temps pour des recherches.
Mes souvenirs concernant Avignon portent essentiellement sur la période allant de 1951 (année de mes 3 ans) à 1978 (date à laquelle j'ai définitivement quitté la région d'Avignon pour habiter en région parisienne).
La différence évidente entre le mur latéral de la chapelle Saint-Michel (ou de Tous-les-Saints) sur la vue ancienne et son aspect sur la photo actuelle provient-elle des travaux de réfection relativement récents sur cet édifice (si mes souvenirs sont bons !....)
Tilia, il y a deux chapelles St Michel aux Célestins... la première, celle que l'on ne voit pas sur la photo, est l'édifice dont la façade donne presque directement sur la place des Corps Saints. C'est, effectivement, plutôt la chapelle de Tous les Saints, Georges de Loye ayant démontré qu'en 1573 la chapelle originale, qui tombait en ruine, a été rasée sur ordre de l'Archevêque et sa dédicace transférée à la chapelle voisine de Tous les Saints.
A la Belle Epoque, cette chapelle avait "disparu", en ce sens qu'elle était entièrement englobée dans des constructions parasites modernes ("Hôtel du Luxembourg", sic !!!) qui la rendaient invisible ; elle a été dégagée dans les années 1970, au cours d'une campagne qui a malheureusement été accompagnée de la destruction des deux absidioles qui se trouvaient à la jonction des chapelles St Michel (de Tous les Saints)/ St Pierre de Luxembourg. Il est vrai que l'absidiole côté levant faisait un petit "étroit" au niveau de la rue St Michel... mais dommage de penser que c'est notre génération qui est responsable de la disparition de constructions qui faisaient partie intégrante du complexe des Célestins et étaient parvenus jusqu'à nous après presque 6 siècles de vicissitudes !
L'autre chapelle St Michel, qui n'a pas l'importance de la première, est celle qui s'ouvre dans l'axe de l'abside de l'église des Célestins ; on aperçoit sa belle rosace tout à gauche de la photo moderne. De l'intérieur, elle est rarement visible, son entrée étant la plupart du temps masquée en fonction des usages divers et (a)variés que l'on concède à l'édifice.
MB2, effectivement la rue St Michel était un des grands axes de la ville ancienne, d'autant qu'il n'y avait plus de porte aux remparts jusqu'à St Roch. Un projet de Pierre Mignard consistait à "réaligner" cette voie pour relier par un axe à peu près rectiligne la place de l'Horloge à la porte St MicheL Cette idée préfigurait, avec 175 ans d'avance, la rue de la République...
Merci à Alain pour tous ces détails sur la rue St Michel.A mon prochain passage je vais ouvrir les yeux
suite à un problème de connection je n'ai pas suivi le sujet.
ce qui suit (source Wikipédia) a- t-il un rapport avec la photo?
Cloitre des Célestins
Le cloître, du XVe siècle, présente la particularité d'avoir sa galerie Nord qui occupe le second bas-côté méridional de l'église et son rang de chapelles latérales, détruisant la symétrie du plan initial. L'apparente sobriété de ses galeries, à côté d'une église si prestigieuse, s'explique par la disparition des riches remplages qui ornaient ses baies. Trois ailes et l'église s'ordonnent autour de cette cour. Il ne reste encore rien du décor intérieur, sinon la porte en accolade du réfectoire. La vaste aile édifiée XVIIe siècle le long de la rue Saint-Michel a été gravement endommagée par les bombardements de 1944, et peu après rasée pour laisser place aux bâtiments de la Cité Administrative élevés par Fernand Pouillon.
Encore une rue qui a bien changé. Et pas en bien. Sévèrement amochée par les bombardements. La fermeture de la grille de la Cité administrative a plombé la commercialité du bar, des coiffeurs, de l'horlogerie....Souvenir de la maison Gaillard, de ses taxis et de ses voitures de "grande remise". A une époque il y avait des voitures rutilantes que l'on louait pour les mariages "classe"...