Atmosphère 1900 rue de la République
Atmosphere 1900 Republic street
Collection Michel Bourgue.
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Atmosphère 1900 rue de la République
Atmosphere 1900 Republic street
Collection Michel Bourgue.
Commentaires
il a l'air si détendu l'homme au canotier que j'ai cru un moment qu'à côté de lui c'était une botte de foin ou un truc de ce genre (alors que c'est une griffure)
Il doit faire chaud : presque tout le monde est à l'ombre, côté Nouvelles Galeries !
La chemise à fleurs de l'homme au canotier parait étrangement moderne pour l'époque.. comme quoi, la mode n'est qu'un éternel recommencement !
Bec de gaz. On doit être tout près de 1900. Le tram me paraît être du modèle abandonné en 1905-1906. Les Nouvelles Galeries (achevées en 1904) sont-elles déjà là ? Ou ne voit-t-on pas plutôt l’immeuble de la Maison Universelle (Articles de Paris) maison que Maubé avait créée tout à la fin du XIXe ? A gauche la pharmacie Granon (qui migrera rue Bonneterie) n’a pas encore été remplacée par la Grande Pharmacie des Doms (Il y eût aussi, je crois «Pharmacie des Bains et de la Poste». Référence à l’établissement de bains dont la cour sert, en partie, de fumoir aux journalistes de La Provence).
le vrai "cacou "
Lou vendredi je t'ai cherche aux terrasses d'AIX
Michel, merci pour ce cliché qui attire l'attention sur un détail de cette pauvre rue de la République qui m'a toujours titillé - je veux parler de la maison juste après la Pharmacie Granon, dont la façade est une des seules a ne jamais avoir été alignée. Il reste bien une construction, plus ancienne, plus basse, et surtout très en retrait, qui doit être un témoin du parcellaire ancien.
De nos jours, la réfection de la balustrade au dessus des deux boutiques basses qui subsistent, a supprimé le décrochement que l'on voit sur ce cliché, et qui formait le symétrique du balcon de l'immeuble qui suit.
MB²: Cela aurait pu, mais en fait j'avais dû partir loin...Je suppose que tu es allé voir la nouvelle expo (Turner) à l'Hôtel de Caumont. Affluence aux soirées bobo-chic-musique du café-lounge (http://www.caumont-centredart.com/fr/preparer-sa-visite/cafe-caumont).
Merci Alain Breton pour cette précision sur l'alignement. Cette portion de la rue de la République a-t-elle bien été gagnée sur l'emplacement de l'Hôtel de Serre (Nouvelles Galeries) et celui de Calvière-Vèzenobre (si j'ai bien compris) ?
Lou, il suffit de regarder les toits via Gogol Earth ou similaire pour constater à quel point les alignements de façades rue de la République sont anarchiques par rapport aux refends et murailles mitoyennes, signe évident du « percement » forcé à travers un tissu urbain très dense et qui obéissait à une toute autre logique.
Cette portion a été gagnée via la destruction, partielle ou totale, de divers hôtels particuliers, dont effectivement celui de Calvière-Vézenobre. Par contre je pense que l’hôtel de Serre de la Marine était de l’autre côté, à l’angle des rues Dorée et de l’Anguille (actuelle rue Mignard) ; la destruction de la partie orientale cet hôtel a laissé place au Crédit Lyonnais, et la partie occidentale subsiste sur la rue Dorée (belle porte classique avec puissante corniche et consoles à masques grimaçants, un peu ravalée sèchement en partie basse, « immeuble Crédit Lyonnais » dit une plaque mais pas de n°).
Il serait sans doute intéressant de se livrer à une étude exhaustive des documents liés au percement de « notre » grande artère. Il y a quelques années, des recherches sur l’emplacement primitif de l’église de l’Oratoire (qui était située au carrefour de la place Viala et de la rue de la République) m’avaient amené à compulser les dossiers d’expropriation des années 1850-1860 aux Archives Municipales. A ma grande surprise, dans bien des dossiers individuels figuraient des titres de propriété (actes notariés, reconnaissances féodales…) remontant largement à l’ancien Régime !!