Quatre-vingts ans après rue Guillaume-Puy 3
Eighty years after Guillaume-Puy street 3
Photo Pierre Benoit (vers 1935). |
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Quatre-vingts ans après rue Guillaume-Puy 3
Eighty years after Guillaume-Puy street 3
Photo Pierre Benoit (vers 1935). |
Commentaires
Plus le temps passe, plus la rue paraît s'allonger et le clocher s'éloigner..
la mort des maisons de ville et l'arrivée des immeubles
En plus mauvais état que celles de hier ..Là je comprends la reconstruction .Mais encore Merci pour ces très belles vues
Oui, Tilia, c'est vachement difficile de retrouver le rapport distance / focale !
Il y en avait des saletés de pub sur les murs anciens, avant...
ce n'était pas de la pub mais de la réclame! pas tout à fait pareil...
Cette portion a l’air d’avoir été créée en éborgnant une partie des bâtiments du couvent des Augustins (au fond) ? Point d’immeubles de rapport ici mais en 1935 encore, une succession de modestes logis et ateliers. On voit les plans inclinés placés devant les entrées à gauche, là où le trottoir est haut el le caniveau marqué. Le camion est stationné à proximité des ateliers de la serrurerie Sac (qui n’a pas de rapport avec l’actuelle serrurerie SAC de la route de Lyon).
L’animation de ce quartier sera dopée par la création du cinéma Le Roxy (une partie sera reprise, longtemps après sa fermeture, par le centre chorégraphique des Hivernales). Cette animation profitera aussi à la notoriété de la pâtisserie Saresani et à la fréquentation de deux cafés : le Bar de l’Entracte place Louis Pasteur et Au Mal Assis presque à l’angle de la rue Carreterie.
La date approximative de la photo: les spectacles étaient notamment annoncés dans les Tablettes d’Avignon et de Provence. Il suffirait de consulter les numéros de 1935 aux Archives pour connaître la date du passage d’Alibert à Avignon (affiches sur l’autre photo de ce coin de ville). Je ne m’explique pas le retrait de l’immeuble aux n° 12-14 (après le balcon, à gauche). Volonté d’un recul par rapport à la circulation dans la rue ?
Et aujourd'hui on a beaucoup plus de pubs mais elles sont "propres" !
Si je ne m'abuse, comme disait Fritz Lang (on reste dans le cinéma...), si je ne m'abuse, donc, le cliché du jour n'est qu'un recadrage de celui d'avant-hier ?
Pour le reste, effectivement ces petites maisons basses sont en relation avec le proche couvent des Augustins. Mais il s'agissait plutôt de constructions élevées par des particuliers ou artisans sur le terrain des religieux, moyennant une redevance annuelle représentant le "droit" d'occupation du sol. Chose confirmée par le plan de 1618...
Une rapide comparaison fera apparaître que cette photo n'est pas le recadrage d'une photo précédente, docteur. Il s'agit d'une série de 4 photos prises par mon père, sans doute en 1935. Effectivement celle d'aujourd'hui est un peu floue. Ceci explique peut-être cela...
Enfin nous avons la confirmation ..la passion de la photographie est une maladie chez les "Benoit " (pour vu que cela dure )
Est ce que tu sais la raison de ces prises de vues ?
Exactement, je n'en sais pas la raison.
Mais mon père photographiait parfois les lieux ou des éléments promis à la destruction.
Par exemple ici où il a eu du flair, puisque la gravure "Marché de la soie" est maintenant enfouie derrière l'enduit :
http://avignon.midiblogs.com/archive/2009/12/07/rendes-nous-lou-marcat-de-la-sede.html
Mais les photos intéressantes je les trouve au compte-gouttes !