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S'il a peur de l'eau, il aurait dû rugir plus fort et insister pour ne pas quitter la place de l'Horloge !
il en reste au moins cette magnifique photo
Le Lion assiégé par les flots. Quelle chouette photo !
On voit nettement sur la plaque centrale les fixations qui sont restées après l'enlèvement du buste en bas-relief de Pourquery (je suppose que c'est lui). J'aimerais bien savoir qui en a pris l'initiative et quand ? Merci.
on a remplacé le symbole de la REPUBLIQUE par un manège tout un symbole!!!!!
Pas plus tard qu'hier, nous vantions les qualités du photographe attitré de ce site - le Webmestre lui-même - , nouvelle confirmation de son talent ! Vraiment très évocateur, un regard suffit pour s'imprégner de l'humidité et de la brume !
Lou, il y a un article de Chantal Maigret sur le monument, je vais voir si je remets la main dessus et chercher si elle parle de l'enlèvement du buste de ce digne successeur d'Attila...
J'aime bien.
Très intéressant l'échange de commentaires au sujet de l'anneau.
Bon week-end !
Un phénomène naturel + deux hommes (un sculpteur et un photographe) = une illusion crédible.
Tristesse d'un Roi déchu..... quand je passe aux allées je tourne la tête " J'ai honte de le voir là "
Mais les anciennes cartes postales nous montrent bien un médaillon de bronze sous le lion représentant un personnage barbu. Médaillon qui n'était pas sur la maquette de départ : http://avignon.midiblogs.com/images/monuments_0014.jpg
sur ce superbe site on distingue très bien le fameux médaillon sous le lion et toute l'histoire du monument
Le mystère demeure mais on peut supposer que le personnage central, devant le monument , ne pouvait avoir un rang inférieur au ministre de l'Intérieur qui lui était donc derrière. Sadi Carnot ? Mais a l'air plus mince sur les photos trouvées sur le net.
Rien à ce sujet dans le bouquin d'Henri Boudon consacré à Charpentier le sculpteur. Un (ou deux ?) médaillon(s) apposé(s) après ?
Charpentier en avait gros sur la patate d'avoir à subir toutes sortes de pressions lors de la réalisation de ce monument. En particulier de la part du maire, Pourquery de Boisserin. H. Boudon nous signale qu'il a écrit ces mots dans "un coin du socle, deuxième plan, à droite"..."La critique est difficile et l'art aussi". A photographier avant que le temps n'efface cet aphorisme bien venu ici.
Oui, Guima, la photo que j'ai mise en lien un peu plus haut vient justement de j-aime-le-vaucluse.com ! Mais on ne voit pas si bien que ça le médaillon...
en parcourant,sous la cinquième photo on le distingue un peu mieux
Monument du centenaire - MonNuage.fr
je sais pas trop si le résultat sera à la hauteur!!
Mais ce n'est pas le médaillon de devant ! C'est toujours Constans.
Mais ce n'est pas le médaillon de devant ! C'est toujours Constans.
Bravo à Lou Ravi pour sa sagacité ! C'était en effet Sadi Carnot qui se présentait "de face" sous le lion, le ministre de l'intérieur Constans étant sur la face Nord.
Cette précision et celles qui suivent sont tirées de l'étude de Chantal Maigret parue dans l'annuaire de la Société des Amis du Palais des Papes, années 1988-1989.
Les deux médaillons ou reliefs avaient été coulés en bronze d'après des maquettes de Charpentier. Le détail a son importance, dans la mesure où l'ensemble du monument est avant tout une oeuvre collective. Le jour de l'inauguration, Pourquery remercia l'équipe et en particulier un ornemaniste dénommé Imbert. Et Charpentier signa la première convention avec la Ville en association avec le sculpteur Claude-André Férigoule.
Quant à l'absence de l'un des deux reliefs, Chantal Maigret se borne à signaler que "le médaillon de Sadi Carnot a disparu". Seul reste donc Constans : c'est un juste retour des choses, Sadi Carnot ne s'était pas déplacé pour l'inauguration, se faisant représenter par son ministre de l'Intérieur !
Autre aspect révélé par C. Maigret, l'histoire de l'artiste gêné par le lourd contexte politique et plaçant une maxime vengeresse dans son œuvre semble exacte. Je cite l'auteur :
"Le petit socle sur lequel repose les groupes (sic) a ses quatre angles ornés de mascarons : deux figures féminines et deux masques... a droite de la face principale, la figure féminine est pacifiée, entourée de branches de chênes et de laurier en signe de prospérité. Mais à gauche, le masques grimaçant est répugnant avec deux dents proéminentes et deux serpents qui s'échappent de sa bouche. Evocation des critiques rappelées plus haut ? Probablement. Sur la face postérieure, un masque aux oreilles d'âne jouxte un rouleau dont la bande se déroule à travers sa bouche et révèle les paroles prononcées : "La critique est difficile et l'art aussi". C'est Charpentier qui s'exprime ainsi par mascaron interposé."
Pour finir, un détail dénote l'ignaritude (oui, je parle couramment le Ségo !) ambiante de ce Conseil municipal présidé par Pourquery de Boisserin : le concours avait placé l'érection du monument sous le titre d'"Annexion du Comtat Venaissin à la France". L'inscription gravée sur la colonne centrale répare l'une de ces deux bévues, mais pas l'autre !
Merci Alain Breton pour ces précisions qui contredisent donc ce que l'on lit parfois à savoir la présence de Carnot le jour de l'inauguration. Bailly ne cite d'ailleurs qu'un passage de ce président dans notre ville, en 1890.
Occasion de rappeler que les lions de la Tour de l'Horloge (entre autres sculptures) de la gare de Lyon à Paris sont identiques à notre lion avignonnais puisque c'est Charpentier qui les a réalisés.
Reste à savoir pourquoi ce médaillon (et pas celui de Constans) a disparu.
Rappel amusant pour ceux qui ont connu son atelier près du Portail Matheron: la restauration des bronzes lors du transfert aux allées de l'Oulle a été confiée à notre restaurateur dénommé Bronze...
Enfin: sur une photo réalisée peu après l'inauguration on aperçoit sur la première marche, sous le médaillon, ce qui semble être une équerre et une lyre. Simplement posées sur la pierre. Un hommage à nos francs-maçons ? car ils l'étaient tous: Carnot, Constans et Pourquery...
bonjour Michelmerci pour la belle photo et lhistoire qui suit
comment estce que tu savais que jetais en train de regarder la medaille de guerre dun lion de mon pere.
je tembrasse.
Ah j'adore le lion rugissant contre la crue, c'est excellent !
Commentaires
S'il a peur de l'eau, il aurait dû rugir plus fort et insister pour ne pas quitter la place de l'Horloge !
il en reste au moins cette magnifique photo
Le Lion assiégé par les flots. Quelle chouette photo !
On voit nettement sur la plaque centrale les fixations qui sont restées après l'enlèvement du buste en bas-relief de Pourquery (je suppose que c'est lui). J'aimerais bien savoir qui en a pris l'initiative et quand ? Merci.
on a remplacé le symbole de la REPUBLIQUE par un manège tout un symbole!!!!!
http://media-cdn.tripadvisor.com/media/photo-s/06/b9/dd/2f/place-de-l-horloge.jpg
https://www.youtube.com/watch?v=YVxZVRa_z5A
Pas plus tard qu'hier, nous vantions les qualités du photographe attitré de ce site - le Webmestre lui-même - , nouvelle confirmation de son talent ! Vraiment très évocateur, un regard suffit pour s'imprégner de l'humidité et de la brume !
Lou, il y a un article de Chantal Maigret sur le monument, je vais voir si je remets la main dessus et chercher si elle parle de l'enlèvement du buste de ce digne successeur d'Attila...
J'aime bien.
Très intéressant l'échange de commentaires au sujet de l'anneau.
Bon week-end !
Un phénomène naturel + deux hommes (un sculpteur et un photographe) = une illusion crédible.
Tristesse d'un Roi déchu..... quand je passe aux allées je tourne la tête " J'ai honte de le voir là "
http://www.petit-patrimoine.com/photos_explorations/photos_explos_final/thumbs/sem_2011_1/explo_9_84007_3_photo1_g.jpg
En médaillon le ministre de l'intérieur CONSTANT existe-t-il toujours?
Merci Guima. Ce n'était pas Bourquery mais Constant. Pour autant il a disparu..
Le médaillon de Constant ne se trouve pas (ou ne se trouvait pas) sous le lion.
La pierre autour de lui n'est d'ailleurs pas la même du tout.
Le médaillon de Constant est toujours bien là, derrière :
http://2.bp.blogspot.com/-YDkjtL2Zt7g/U_Gj5IU1gGI/AAAAAAAATQI/4gfe2p6tDqc/s1600/monument%2Bdu%2Bcentenaire%2Bdos.JPG
Mais les anciennes cartes postales nous montrent bien un médaillon de bronze sous le lion représentant un personnage barbu. Médaillon qui n'était pas sur la maquette de départ :
http://avignon.midiblogs.com/images/monuments_0014.jpg
Je n'ai pas trouvé mieux comme photo !
http://static.blog4ever.com/2006/03/139369/photo_139369_10076834_2012060553359216.jpg
http://www.j-aime-le-vaucluse.com/la-statue-du-centenaire-a-avignon
sur ce superbe site on distingue très bien le fameux médaillon sous le lion et toute l'histoire du monument
Le mystère demeure mais on peut supposer que le personnage central, devant le monument , ne pouvait avoir un rang inférieur au ministre de l'Intérieur qui lui était donc derrière. Sadi Carnot ? Mais a l'air plus mince sur les photos trouvées sur le net.
Rien à ce sujet dans le bouquin d'Henri Boudon consacré à Charpentier le sculpteur. Un (ou deux ?) médaillon(s) apposé(s) après ?
Charpentier en avait gros sur la patate d'avoir à subir toutes sortes de pressions lors de la réalisation de ce monument. En particulier de la part du maire, Pourquery de Boisserin. H. Boudon nous signale qu'il a écrit ces mots dans "un coin du socle, deuxième plan, à droite"..."La critique est difficile et l'art aussi". A photographier avant que le temps n'efface cet aphorisme bien venu ici.
Oui, Guima, la photo que j'ai mise en lien un peu plus haut vient justement de j-aime-le-vaucluse.com ! Mais on ne voit pas si bien que ça le médaillon...
en parcourant,sous la cinquième photo on le distingue un peu mieux
Monument du centenaire - MonNuage.fr
je sais pas trop si le résultat sera à la hauteur!!
http://frphoto980x880.mnstatic.com/monument-du-centenaire_215128.jpg
un nouvel essai!!
Mais ce n'est pas le médaillon de devant ! C'est toujours Constans.
Mais ce n'est pas le médaillon de devant ! C'est toujours Constans.
Bravo à Lou Ravi pour sa sagacité ! C'était en effet Sadi Carnot qui se présentait "de face" sous le lion, le ministre de l'intérieur Constans étant sur la face Nord.
Cette précision et celles qui suivent sont tirées de l'étude de Chantal Maigret parue dans l'annuaire de la Société des Amis du Palais des Papes, années 1988-1989.
Les deux médaillons ou reliefs avaient été coulés en bronze d'après des maquettes de Charpentier. Le détail a son importance, dans la mesure où l'ensemble du monument est avant tout une oeuvre collective. Le jour de l'inauguration, Pourquery remercia l'équipe et en particulier un ornemaniste dénommé Imbert. Et Charpentier signa la première convention avec la Ville en association avec le sculpteur Claude-André Férigoule.
Quant à l'absence de l'un des deux reliefs, Chantal Maigret se borne à signaler que "le médaillon de Sadi Carnot a disparu". Seul reste donc Constans : c'est un juste retour des choses, Sadi Carnot ne s'était pas déplacé pour l'inauguration, se faisant représenter par son ministre de l'Intérieur !
Autre aspect révélé par C. Maigret, l'histoire de l'artiste gêné par le lourd contexte politique et plaçant une maxime vengeresse dans son œuvre semble exacte. Je cite l'auteur :
"Le petit socle sur lequel repose les groupes (sic) a ses quatre angles ornés de mascarons : deux figures féminines et deux masques... a droite de la face principale, la figure féminine est pacifiée, entourée de branches de chênes et de laurier en signe de prospérité. Mais à gauche, le masques grimaçant est répugnant avec deux dents proéminentes et deux serpents qui s'échappent de sa bouche. Evocation des critiques rappelées plus haut ? Probablement. Sur la face postérieure, un masque aux oreilles d'âne jouxte un rouleau dont la bande se déroule à travers sa bouche et révèle les paroles prononcées : "La critique est difficile et l'art aussi". C'est Charpentier qui s'exprime ainsi par mascaron interposé."
Pour finir, un détail dénote l'ignaritude (oui, je parle couramment le Ségo !) ambiante de ce Conseil municipal présidé par Pourquery de Boisserin : le concours avait placé l'érection du monument sous le titre d'"Annexion du Comtat Venaissin à la France". L'inscription gravée sur la colonne centrale répare l'une de ces deux bévues, mais pas l'autre !
Merci Alain Breton pour ces précisions qui contredisent donc ce que l'on lit parfois à savoir la présence de Carnot le jour de l'inauguration. Bailly ne cite d'ailleurs qu'un passage de ce président dans notre ville, en 1890.
Occasion de rappeler que les lions de la Tour de l'Horloge (entre autres sculptures) de la gare de Lyon à Paris sont identiques à notre lion avignonnais puisque c'est Charpentier qui les a réalisés.
Reste à savoir pourquoi ce médaillon (et pas celui de Constans) a disparu.
Rappel amusant pour ceux qui ont connu son atelier près du Portail Matheron: la restauration des bronzes lors du transfert aux allées de l'Oulle a été confiée à notre restaurateur dénommé Bronze...
Enfin: sur une photo réalisée peu après l'inauguration on aperçoit sur la première marche, sous le médaillon, ce qui semble être une équerre et une lyre. Simplement posées sur la pierre. Un hommage à nos francs-maçons ? car ils l'étaient tous: Carnot, Constans et Pourquery...
bonjour Michelmerci pour la belle photo et lhistoire qui suit
comment estce que tu savais que jetais en train de regarder la medaille de guerre dun lion de mon pere.
je tembrasse.
Ah j'adore le lion rugissant contre la crue, c'est excellent !