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Cènt-trent'an après 26 carriero de la Republico

Cent-trente ans après 26 rue de la République
Hundred-and-thirty years after 26 Republic street

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Commentaires

  • La "pharmacie principale" a tenu contre vents et marées, bien qu'ayant diminuée de surface

  • A moins que je me trompe, on a un cliché dans le sens contraire de ce mur qui bordait la nouvelle voie à la fin du XIX°.

    La façade classique que l'on voit par dessus le mur est celle de l'hôtel de Cambis : il y a un certain effet de compression des perspectives... qui me laisse songeur quant au recul dont a pu bénéficier le photographe. Le couvent de St Martial était-il en cours de reconstruction au moment du cliché ? Techniquement, ce n'est pas impossible, puisqu'on a une photo (célèbre) du percement de la nouvelle voie avec St Martial en cours de démolition.

  • Voici, Alain, la seconde vue de ce mur :
    http://avignon.hautetfort.com/archive/2015/08/03/cent-trent-an-apres-26-carriero-de-la-republico.html

    La photo était légendée "maison Verdet" et "1860".
    J'avais donc titré en 2012 : "152 ans après".
    Les deux photos semblent de la même époque.
    Peut-être de la même série d'ailleurs (ne pas se fier aux couleurs).
    Je devrais alors sans doute titrer ici "148 ans après" puisque ma photo contemporaine est de 2008, non ?

  • Comme Alain Breton je connais surtout le cliché en sens contraire que Sylvestre Clap attribue sans certitude aucune à Jean-Baptiste Michel qui est décédé en 1899 et qui a surtout travaillé dans les années 70-85 (?). On remarque: pas de tram et éclairage au gaz dont les becs paraissent été avoir déplacés vers le trottoir (2 poteaux "décapités"): travaux en vue ? La similitude avec la photo datée de 1860 que tu montres en lien est frappante et ce n'est peut-être pas Michel, comme en doute SC qui a fait ces deux clichés (il est né en 32 et n'a commencé à être connu que dans les années 70).
    Robert Bailly en commentant la photo que tu montres aujourd'hui nous dit qu'elle est forcément antérieure à 1890. Effectivement...La réponse n'est pas évidente, il faut bien regarder.

  • En rapprochant les deux clichés, on a vraiment l'impression qu'ils sont contemporains : les publicités, notamment ("réclames vve Brulat, cloître St Pierre"), montrent des affiches identiques de part et d'autres de la porte la plus au Nord (notamment celle à gauche, avec son texte en diagonale). Même si l'on admet que certaines peuvent être des panneaux peints, d'autres sont visiblement des supports papier, ce qui exclut un grand laps de temps entre les deux photos.

    Par contre, je retire mon idée un peu trop hasardée sur la possible reconstruction "en cours" de St Martial au moment du cliché. Il y a un pauvre malheureux qui a publié les dates exactes de ce chantier : le marché de démolition-reconstruction (plié à l'équerre) du couvent est de Juin 1856, les travaux étaient achevés en 1857, c'est à dire contemporains du percement de la seconde tranche de la voie nouvelle.

    Cette chronologie prolonge d'ailleurs les interrogations sur la date exacte des deux photos. La vue du Nord vers le Sud montre dans le cours nouveau une végétation déjà bien développée, nul doute que le millésime "1860" est un peu trop reculé... on pourrait peut-être dire "dans les années 1860-1870"... faute de savoir à quel stade de croissance les platanes peuvent avoir été plantés, ni ce que pouvait être leur développement annuel...

    Ce qui est certain, c'est que le curieux bâtiment pris en sandwich entre la nouvelle voie et la rue des Vieilles-études existe déjà, avec ses deux mètres de façade sur la rue Joseph-Vernet. Je le soupçonne d'ailleurs d'avoir sa muraille côté couchant posée sur les fondations du couvent de St Martial...

  • D'après Girard, le percement du troisième et dernier tronçon de la voie qui ne s'appelait pas encore rue de la République, s'étala de 1863 à 1869, et intéressa la partie qui va de la chapelle du Lycée (actuel Musée Lapidaire) à la place de l'Horloge.

    On voit assez clairement sur le cliché de ce message, que cette partie haute de la voie existe... une raison de plus de remonter sa datation dans les années 1870...

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