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Carriero Flourènço i'a cènt-vint an

Rue Florence il y a cent-vingt ans
Florence street there are one hundred and twenty years

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Commentaires

  • le bureau de postes (postes et téléphone ou télégraphes?) et si je lis bien il faisait restaurant.
    devant la voiture à bras(?) pour certainement "le factage des colis postaux"

  • toute la famille est réunis devant la porte pour la photo!
    à remarquer le superbe bec de gaz.

    j'ai peut être tout faux!!!

  • Sous le contrôle de ceux qui sont plus saberus que moi sur le sujet car je m’y perds un peu dans l’évolution de ce quartier :
    La présence des fillettes m’intrigue (pour autant qu’elles soient écolières) car l’école installée dans la commanderie était normalement une école de garçons. Restaurant, annexe du bureau de poste principal (qui est alors rue de la République, là où il y a La Provence aujourd’hui), police, commerces divers, dans ce bâtiment qui va tomber sous la pioche des démolisseurs trois ou quatre ans après cette photo.
    La large percée commencée dans les années 80 est terminée après l’élargissement de la ruelle Abraham. Elle permet de voir la place Carnot tout au fond. L’immeuble des Elégants (1896) n’y est pas encore achevé. L’homme à droite se tient sur le trottoir d’accès à la halle métallique construite une quarantaine d’années plus tôt. Sous l’oriflamme, à droite de la charrette-tombereau on devine l’échoppe de cordonnier que tu as déjà montrée (avec peut-être la même femme ?).
    Le plus frappant est pour moi la très grande hauteur de l’immeuble en face de la synagogue : l’exiguïté de la Carrière (le quartier juif) obligeait à élever les immeubles.
    Nouveau pavage impeccable mais commanderie à l’abandon : cela sent le sapin pour elle, Pourquery de Boisserin a repris un nouveau mandat de maire en 1894 !

  • La question de Brigetoun n'est pas anodine, tout a disparu et le seul élément auquel pourrait se raccrocher un "avant-après" est la corniche supérieure de la façade Nord de la synagogue... c'est maigre !

    On voit très nettement que l'immeuble à l'échoppe a été "coupé" dans le sens vertical, pour l'élargissement de la ruelle Abraham : détail que l'on apercevait déjà sur d'autres clichés ici publiés.

    Je pense que tout au fond à gauche, l'ensemble des immeubles modernes est en gestation, on n'aperçoit rien qui se rapproche des Elegants ou de la Banque Chaix... Ici encore, nous avons eu grâce à Michel un beau cliché de la place Carnot en pleine démolition, sans parler de celui plus connu de l'immeuble Chaix en travaux.

    Pour les 5 niveaux de la construction en arrière de la Livrée, le phénomène est en effet signalé par nombre de visiteurs anciens, qui s'étonnent de la hauteur "démesurée" des constructions de la Carrière pendant que le reste de la ville est généralement en R+1 ou R+2. Voir ce qu'en dit Philippe Prévot.

  • @Lou : Je ne suis pas sûr que les Elégants soient visibles de cet endroit. Les travaux que l'on devine en extrême arrière-fond ne seraient-ils pas la destruction de l'immeuble qui sera remplacé par la banque Chaix ? ( http://avignon.hautetfort.com/archive/2008/06/07/cent-ans-apres-place-carnot-4.html )
    Je ne me souviens plus très bien ce qui a déjà été dit sur le trajet des premières lignes du tramway : y en avait-il une qui passait par là (place Carnot-place Jérusalem-place Pie) ? et dans ce cas le cliché date d'avant (pas de rail) ... je ne sais plus non plus la date de l'arrivée du tram (1892 ? 1898 ?).

  • Effectivement l'immeuble Pitras était hors vue. Il était en chantier en 1895 et sa conformation ne correspond pas à celle du bâtiment (remplacé plus tard par la Chaix) que l'on voit tout au fond et dont la démolition est en cours sur cette autre photo. La ligne 5 (Carnot St Lazare) fut mise en service le 1er décembre 1898. La 4 (Carnot Rotondes) le 4 mars 1899 (Mazet). Tout ce coin d'Avignon n'a dû être qu'un chantier permanent pendant une bonne décennie...
    Il y avait un loueur de charretons place Jérusalem. Ce sont peut-être les bras levés de ces derniers que l'on aperçoit derrière le "tombereau à escoubilles" ? L'édicule à gauche, au décrochement du trottoir, avec son accès apparemment surélevé, sa porte haute et étroite, et son festonnage (?) m'intrigue.

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