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Sièissanto-vue an après la capello Santo-Praxèdo

Soixante-huit ans après la chapelle Ste-Praxède
Sixty-eight years after Ste-Praxede chapel

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Photo Molinard 1947.
Monuments Historiques mh0189074.

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Photo Molinard 1947.
Monuments Historiques mh0189074.
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Sur une instigation d'Alain Breton. (Merci !)

Lien permanent 14 commentaires Pin it!

Commentaires

  • A voir ces photos (merci AB) on mesure l’importance des travaux réalisés pour aménager en ce lieu la fac de lettres. C’était alors le Collège Littéraire Universitaire, inauguré en 1963 ou 1964. Pierre Jonin fut à sa tête, peut-être dès l’ouverture ? Sur les photos on aperçoit les traces de ce qui paraît bien être un plancher. Il y avait donc deux niveaux ? Occasion de ressortir le Joudou qui nous apprend qu’il y avait avant la Révolution une cinquantaine de couvents à Avignon dont 22 de femmes. Je lis aussi que Sainte-Praxède est un des plus anciens puisque fondé en 1348 à l’initiative du cardinal espagnol Barosso qui y fit inhumé. Sait-on où est sa tombe ?

  • c'était ce qu'on appelait le clu ?
    ben j'en apprends des choses : Ste Praxède !
    tu en connais beaucoup des Praxède ? il faudrait relancer la mode.

  • LE cardinal espagnol Barosso est mort le 2 juin (ou Juillet 3), 1374, probablement de la peste, Avignon. Enterré dans l'église de la République dominicaine monastère de Sainte-Praxède , près d'Avignon, que son oncle le cardinal avait construit en 1341 ; pour cette raison, il a été appelé l'église espagnole
    ( Le cardinal Pedro Gomez de Barroso, cardinal du titre de Sainte-Praxède, fonda en 1346 à Montfavet, près d'Avignon un monastère où il fut enterré )

  • Lou, un plancher, probablement (dans l'abside), mais après le départ des religieuses.

    Les fenêtres en plein cintre soutenues par une corniche classique doivent être l'œuvre de la Valfenière, dont la sœur était supérieure du couvent dans les années 1620-1630. Elle avait repris la gouvernance de la communauté avec poigne, après une malheureuse affaire au tournant du siècle précédent, où une enquête de l'Archevêque avait démontré que certaines religieuses avaient été séduites par l'aumônier et son acolyte.

    Pour les tombes... ne pas oublier que la chapelle a été désaffectée, et donc sécularisée, bien avant la Révolution, puisque les dominicaines ont occupé l'ancien noviciat des Jésuites (St Louis) après l'expulsion de 1769. Il est probable, voire certain, que les ossements et tombes situés dans la chapelle (outre quelques personnages de marque, ce devait être essentiellement les sépultures des religieuses) ont été alors transportés ailleurs. Si c'est à St Louis, toutes les tombes y ont été profanées sous la Révolution.

  • Il y a Ste-Praxède d'Avignon et Ste-Praxède de Montfavet...

    Selon Paul Achard, l'église qui nous occupe aujourd'hui fut construite à partir de 1427 car les religieuses ne trouvaient pas assez grande leur église (la chapelle de la Jugie, ancienne livrée de Guillaume Judicis, ou de la Jugie, évêque de Tusculum, fils d’une sœur du Pape Clément VI).

    Il me semble que sur la première photo, les arcs des fenêtres ne sont pas complètement en plein cintre. Alors qu'ils ont été rendus parfaitement plein cintre par la restauration. Arcs brisés ? Arcs Tudor ?

  • D'après Joseph Girard, les religieuses de Ste Praxède de Montfavet sont arrivées à Avignon en 1596. Mais comme le couvent avignonnais existait depuis déjà deux siècles, il faut croire que les 2 communautés ont été alors regroupées, contrairement à ce que dit Girard qui voit dans cette date de 1596 l' "installation" des religieuses.

    Les fenêtres sont bien en plein cintre, c'est leur obstruction rustique en planche mal jointives qui déforme la vision de l'arc.

    Les fenêtres d'origine, qui devaient être étroites et hautes comme bien des baies gothiques, ont été élargies et leur base remontée, sans doute pour pouvoir plaquer au mur des boiseries. On voit sur les clichés anciens les traces de l'ébrasement externe, qui descend bien plus bas que les baies actuelles.

    Le couvent de Sainte-Praxède était, avec Ste Catherine et St Laurent, un des plus riches couvents de moniales d'Avignon.

  • Quel patrimoine disparu ! Je reviens sur le "coin des clopeurs". J'entends par là l' "abri" à la sortie de ce qui fut l'amphi de la fac où Michel a photographié Pétrarque. En y réfléchissant il me semble que ce buste est en place depuis longtemps, bien avant que la Chambre de Métiers initie ses journées consacrées aux artisans d'art. Dans ce cas je me demande s'il s'agit vraiment d'une sculpture. Peut-être du stuc ou quelque reproduction ? Ce qui m'intrigue le plus c'est que je connais bien ce coin sans pour autant avoir remarqué ses détails. De quoi illustrer, une fois de plus, la devise de ce blog ! (Mme de Genlis)

  • Sous le pape Jean XXII, le cardinal d'Albornos avait fondé en Avignon une maison de dominicaines, et comme le titre de son cardinalat était de sainte Praxède, il avait voulu que le monastère portât ce nom (1347). Peu à peu, ce vieux cloître, jadis sanctifié disait-on par le séjour de Catherine de Sienne, avait dépéri. Vers 1587, il ne comptait plus que cinq religieuses qu'un bref de Sixte V dispersa dans les divers monastères de la ville. Peu de temps de temps après, (1593) la maison vide fut donnée par l'archevêque Tarugi à César de Bus et aux premiers Pères de la Doctrine chrétienne qui l'occupèrent jusqu'en 1538. Chose étrange et qui s'explique sans doute par le relâchement complet de cette vieille maison, dès avant la triste fin de Sainte-Praxède, une autre communauté de dominicaines s'était formée en Avignon.

    " Il faut bien le reconnaître, écrit un savant dominicain, le monastère de Sainte-Praxède a occupé dans l'histoire de notre second Ordre en France, une place considérable ; on pourrait dire, avec plus de vérité, une place exceptionnelle. Fondé dans ces dernières années du XVIe siècle, si fécondes en belles et saintes oeuvres, par des religieuses venues de notre ancien monastère de Prouille"

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