Il n'y a pas de sot métier
There are no stupid job
D'après un repérage de Frédéric Viallon.
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Il n'y a pas de sot métier
There are no stupid job
D'après un repérage de Frédéric Viallon.
Commentaires
y a même des métiers utiles (un peu limité seulement parfois)
Cimenteur, ou cimentier ?...
Cimenteur a disparu des dictionnaires actuels, mais il semblerait que l'expression reste employée en Belgique et au Québec...
Quant à Doucet, Lou Ravi va sans doute nous renseigner...
Très étrange cette ouverture toute ronde dans la façade, on dirait une bouche de canon !
Y a t il un rapport avec le Musée Angladon ? ou seulement un homonyme ?
Le maçon a posé sa marque de fabrique. Un geste de responsabilité.
J'ai certainement vu cette ouverture ronde quand j'ai fait la photo, mais curieusement elle n'a pas attiré mon attention ! C'est en voyant la photo que je me suis dit : mince, il faut que j'y retourne !
Le maçon a de quoi être fier de son enduit : il résiste manifestement très bien au temps.
Mes parents étaient assurés chez Alberti, presque en face et j’ai entendu plein d’histoires sur cette rue, ce quartier. La plus étonnante étant celle du trou dans la porte du n°19. Ce Doucet était à sa façon un autre habilleur (clin d’œil à Michel Bourgue), mais un habilleur de façade. Plus que maçons les cimenteurs étaient les façadiers d’aujourd’hui. Dans cette rue il y avait entrepôts et artisans. On a déjà parlé, je crois, d’Hermitte le menuisier. Mais il y a avait aussi des saraillers (d’où l’ancien nom de rue Saraillerie), ferronniers, marbriers. On venait ici pour commander des ouvrages et il n’y a rien d’étonnant que ce Doucet ait laissé sa «carte de visite » sur la façade. Certain porches ont d’ailleurs été évidés de côté pour laisser passer de volumineux chargements. Pas grand-chose sur ce Doucet, si ce n’est qu’il apparaît que son entrepôt est au 31 de la rue Paul Manivet (un domicile rue Joseph Vernet). Or au 31 c’est le Séminaire depuis le début du XXe…On remarquera, comme tu le soulignes, que le ciment a bien tenu dans le temps. On remarquera aussi le jambonneau qui récupère l’eau de pluie devant la fenêtre et ces bricolages de fils qui sont si moches. A propos de spécialisation j’ai trouvé, dans un annuaire commercial de Paris des années 30, « cimenteur-tyrolien ». Rien à voir avec un quelconque maçon autrichien ou chanteur bien sûr…
La "tyrolienne" étant une machine à projeter le crépi utilisée à l'origine par les maçons tyroliens.
Oui, bien sûr, on en a abusé parfois car c'était des enduits beaucoup plus faciles à réaliser que des talochés-finis. J'en ai fait l'expérience une fois avec maçon radin qui avait fait un mélange trop sableux, sa tyrolienne partant ensuite en quenouille...
Un enduit au ciment est une très mauvaise idée : ça ne laisse pas respirer le mur, au contraire ça bloque l'humidité à l'intérieur...