Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Quau es ?

Qui est-ce ?
Who's he ?

1887823325.jpg

Sabine Weiss "La ruée vers l'or" ou "Le clochard optimiste" Avignon 1960.

Lien permanent 30 commentaires Pin it!

Commentaires

  • voila un personnage qui nous plonge dans le passé avec Cyprienne qui chantait le petit vin blanc, étoile des neiges... pour ceux qi l'ont connu(elle a été évoquée dans le blog) et aussi le marchand de bois et la sciure pour pipi le chat!!

  • Jamais vu !
    J'ignore ce qu'il transportait dans son vieux landau, mais il n'avait pas l'air de rouler sur l'or

  • Par contre, j'ai effectivement toujours entendu dire "Arthoum !" pour "Attention !" par ceux qui ont subi l'occupation (mes parents entre autres).
    Ce qui est curieux c'est que d'après Google en allemand "Attention" s'écrit "Warnung" et se prononce à peu près Vârnoun...
    https://translate.google.fr/?hl=fr#fr/de/attention
    cliquer sur le petit haut-parleur pour écouter la prononciation

  • On vient de me souffler dans l'oreillette que le terme employé par les allemands pendant l'occupation est "Achtung" :
    https://translate.google.fr/?hl=fr#de/fr/achtung
    ce qui correspond bien à la prononciation que j'ai toujours entendu par mes parents et que le "clochard" a écrit phonétiquement "Arthoum".

    Donc en définitive, "Warnung" c'est l'attention portée à quelque chose, alors que "Achtung" c'est l'exclamation de mise en garde qu'employaient les allemands.

  • Dans ces années, il y avait aussi un monsieur qui passait dans les rues en criant : "Mazout, mazout" en livrant du combustible pour les chauffages. On l'appelait Mayout car sa prononciation n'était pas très correcte. Cette photo me l'a rappelé. Corrélation ?

  • Warnung en allemand veut dire avertissement, remontrance, semonce alors qu'Achtung veut dire, entre autres : attention, gare, prenez garde et militairement parlant "garde à vous"
    au cinéma "silence on tourne !" et en sport" à vos marques, prêts, partez !"
    Bien évidemment je ne sais qui est ce Monsieur.

  • La ruée vers l'or, le salaire de la peur (attention convoi) et le achtung, les vêtements et la poussette, bref cela nous ramène aux années 50, mais bon ça fait pas avancer le schmilblick tout ça...

  • Comme Wilfrid je pense aussi aux années 50. Pas seulement en raison du landau, du convoi (celui aussi vers l'ouest USA) et du Achtung ! Mais aussi parce que ce sont des années où Avignon, ville ouverte, accueillait beaucoup de déracinés, de paumés, en cette période d’après guerre. Même ceux qui étaient nés dans les années 60 avaient encore en tête les récits de leurs parents. Et il n’était pas rare d’entrendre, à Mistral, certains qui, pour dire gare (au surgé, au prof) criaient « Arrrtung !». Quelques décennies avant, Avignon avait connu Crun-Crun mais ce n’était pas un vrai clochard tel celui-ci. Qui me fait plutôt penser à « Caroline » (avait-il un nom ?) qui passait rue Carreterie avec une boite de conserve pour sébile. Il chantait « Caroline » musique de Scotto (-Caroline en bois, caroline en fer, caroline en fil de fer…-).
    Je vais peut-être faire un rapprochement idiot pour tenter de dater la photo « Ruée vers l’or », (le remake de Chaplin est des années 40). L’emprunt Pinay de 1952 marqua les esprits car il était indexé sur l’or. L’on se rua pour souscrire à cet emprunt-or (la fameuse rente Pinay) car elle était exonérée de fiscalité et de droits de succession. Ce pauvre bougre ne fut probablement guère concerné par la bousculade aux guichets des banques...

  • Avec son coup de chapeau théâtral, l'ironie de "la ruée vers l'or" inscrit sur son landau et sous l'éclairage de Lou Ravi, il me fait maintenant l'impression d'être une préfiguration d'Aguigui Mouna..

  • Mouna, haranguait la foule et distribuait son journal (celui qui en a des n° peut les garder cela devient "culte" ce qu'il n'aurait probablement pas aimé !) . Sorte de philosophe libertaire de rue. Rien à voir avec un clodo même si sa tenue était parfois un tantinet pauvrette.

  • Désolé, mais je persiste à penser que le terme de clochard sonne vraiment faux pour Mouna, quoique l'on puisse lire sur certains sites. Dupont-Mouna savait parfaitement ce qu'il faisait et m'est toujours plus apparu comme un chemineau libertaire que comme un type désocialisé, coupé de la société. Coupé du monde des bourgeois, des bien-pensants certes mais justement, parce qu'il dénonçait les turpitudes d'un système de classe. Un clodo n'aurait jamais rédigé un journal tel que le Mouna Frères. Sa tenue pouvait faire penser à un clochard mais ce n'en n'était pas un. L'habit, dans ce cas aussi, ne fait pas le moine...

  • Lou Ravi, faut arrêter de me faire dire ce que je n'ai pas dit.
    Quand j'écris "Avec son coup de chapeau théâtral, l'ironie de "la ruée vers l'or" inscrit sur son landau (..) il me fait maintenant l'impression d'être une préfiguration d'Aguigui Mouna"
    je veux dire que c'est le même genre de personnage théâtral et contestataire que Mouna, point à la ligne.
    Je ne dis pas que Mouna était un clochard.

    Quant à la personne qui a connu Mouna dans les cinquante, alors qu'il était SDF elle a parfaitement le droit de dire qu'À CETTE ÉPOQUE LÀ Mouna vivait comme un clochard-philosophe.

  • oui Mouna, dans sa version parisienne de ma jeunesse était un clochard philosophe
    mais ce n'est pas lui

  • Puisqu'il est maintenant établi que cette photo a été prise par une femme, ça explique peut-être le fait que ce "clochard" se découvre et salut la dame qui le photographie avec autant d'ostentation ;-)
    En 1960 on avait encore un peu de savoir-vivre...
    (pour ce que j'en sais, j'étais pas née ;-)))

  • Mais Tilia, faut lire...J'ai parlé de "certains sites" s'agissant de la qualification de clochard pour Mouna, pas des commentaires. Bravo pour avoir trouvé la photographe. Brigetoun, je continue à refuser le qualificatif de clochard pour Mouna. Je ne l'ai jamais vu, à Paris ou Avignon, mendier ou aller trouver refuge, par absolue nécessité, chez les Franciscains comme le faisaient les clochards à Avignon. Marginal, oui, clochard, non...

  • Sous toutes réserves:

    un ami qui regardait la photo, pense avoir reconnu un certain KARL (HARTMAN ?) un ancien PG allemand qui travaillait dans une ferme à Montfavet ou au Pontet.

    Il était enseignant en Allemagne avant la guerre.

    A sa libération il ne serait pas retourné en Allemagne, toute sa famille ayant disparue dans un bombardement.

    il existe peut être des archives.

  • Guima, si c'était un allemand, bizarre qu'il ait écrit "Arthoum" au lieu de "Achtung"...
    à moins que ce soit fait exprès pour être mieux compris des français qui ne connaissent pas forcément la bonne orthographe du mot...

    En tout cas, c'est une explication intéressante et qui cadre bien avec le "Arthoum".
    Ancien enseignant reconverti en ouvrier agricole, il s'agirait alors d'un "marginal" plus que d'un "clochard" (clin d’œil à Lou Ravi ;-))

  • il n'était pas reconverti dans l'agriculture mais "employé" comme prisonnier de guerre allemand , comme beaucoup à cet époque.
    ensuite à sa libération c'est le flou.

  • On pourrais interroger Sabine Weiss (contact sur son site) ? Elle se souviens peut-être de ce type, au moins de son accent si elle lui a parlé...Rien trouvé du côté de Montfavet. Des allemands oui, mais ils sont tous repartis après la guerre, parait-il.

Écrire un commentaire

Optionnel