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Cènt-e-dès an après carriero Carnot

Cent-dix ans après rue Carnot
Hundred-and-ten years after Carnot street

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Commentaires

  • moins d'enseignes et moins grandes, les plots anti voitures et pour s'asseoir (pas confortables, mais c'est pas fait pour ça) mais plus de calage et les cartes postales remplacées par des chinoiseries

  • Occasion d’un beau coup de gueule à voir la photo récente. Il y a actuellement une quinzaine de commerces fermés dans cette rue. Mme le Maire prétend défendre le commerce de proximité et lutter contre la grande distribution comme elle l’a récemment dit. Evidemment cela ne mange pas de pain maintenant que tout est plié et que pendant des décennies ses amis politiques (les autres aussi) n’ont eu de cesse que de laisser couler les centre-villes ! Ce qui m’y fait penser c’est la teinturerie Arc-en-Ciel qui fut bien plus tard le magasin de radio-télé d’un de ceux qui se sont bagarrés pour le petit commerce et contre les élus, Jean Banino.
    Sur la photo ancienne (on peut la dater entre la construction de l’immeuble à droite, indiquée sur la façade, et le tram), ces trois beaux messieurs sortent peut-être de la banque qui est juste avant le marchand de cartes postales. A gauche on devine les structures qui, l’été, servent de support aux velum, stores et voiles qui protègent du soleil de ce côté exposé au sud. Je ne suis pas sûr que, s’agissant du respect de l’architecture des immeubles « c’était mieux avant ». Ce qui est moche aujourd’hui ce sont ces boutiques de pacotille (quelques îlots de résistance tout de même) et ces vitrines mortes témoins de toute la décrépitude commerciale et « sociétale » de la ville.
    Je reviens sur la date de la photo. Il me semble que l’immeuble Doutavès, à droite, porte une date : 1903. Si c’est bien cela (à vérifier) on est en 1904 puisque la totalité du réseau de tram paraissait exister en 1905 ?

  • La calade avait bien du charme, surtout à la voir ainsi pas trop endommagée par le trafic, et pourtant les roues de charrettes avaient du être plus mortifères pour elle que nos voitures.
    Sinon pour ce qui concerne les commerces, c'est un peu trop simple de dire que seule la mairie est responsable du naufrage du centre ville. Le commerce reste une libre entreprise, et les premiers responsables sont les commerçants et surtout les clients qui prennent leurs voitures et se ruent tous, ou presque, dans les zones commerciales. Ils sont peu à faire toutes leurs courses dans l'intra-muros, c'est vrai qu'il faudrait pouvoir tout y trouver, ce qui n'est plus le cas.

  • Michel Benoit .Vendredi tu m'as ignore pour aller entendre ces jeunes musiciens devant ex Gouas.Tu as manque une visite privée et guidée de Marc Maynegre .Il m'a expliquer sur les photos que tu nous présentes les deux portes du guetto qui étaient entre ces deux magasins (sortie rue Jacot /Carnot) et la signification de l'affichage de ces plaques à toutes les hauteurs sur les murs .Elles étaient bi colore et si tu te recules dans la rue tu les vois d e différents endroits et pour la Place Jérusalem elles étaient placées pour que les gens sortant du tram voient toute cette "pub".Hélas mais encore une fois je partage l'avis de Lou sur son commentaire de cette rue devenue une épave à commerces

  • Les commerces vont et viennent
    au gré des porte-monnaies
    plus de lèche-vitrine
    les courses dans un chariot.

  • Pour les commerces ....je ne me permets pas de juger mais je constate un manque total de professionnalisme. Les vendeurs sont là sans savoir ,il viennent passer leurs heures et à la limite si tu demandes ,tu les déranges....!
    Vous allez me répondre de maigrir....je fais un 56/58 de taille et bien trouver une veste à ma taille devient rude....C'est pour cette raison que je fais comme écrit Jeandler mes achats dans les boutiques des galeries ...! Hélas

  • Fardoise: ne nous dites pas qu'un maire n'a pas la main sur le développement commercial de sa ville, les élus sont bien responsables. Vous êtes-vous jamais penchée sur le vote de ceux-ci dans les commissions qui décident des implantations ? La libre entreprise n'a rien à voir avec cela. Maintenant on peut aussi s'attendre au pire avec les âneries très libérales de Mmes Duflot et Pinel en matière d'urbanisme (SCOT, et COS pour les PLU) camouflées par des considérations «écologiques» à vertu médiatique sur les parkings et les drives. J'ai en sainte horreur les faux-culs. Ceci dit je n’oublie pas non plus que le premier centre commercial crée à Avignon l’a été par des commerçants indépendants du centre-ville, commerçants qui se sont fait bouffer ensuite par Montlaur puis, surtout, par Auchan. Je reconnais cependant que ce n'est pas la presse, qui vit largement des pubs de Carrefour, Leclerc, Auchan etc. qui vous l'apprendra. Quant aux commerces qui restent, hormis quelques pros, ce sont souvent hélas des boîtes qui nous prennent pour des gogos. Avec un personnel peu qualifié et pas motivé du tout.
    La photo ancienne : je viens de vérifier, apparemment la ligne 5 (Carnot-Saint Lazare) existait en 1901. Alors je dois me planter de date pour l’immeuble où il y a le marchand de cartes postales, avant la rue Jacob. Quelqu’un sait-il ? (Marc M doit le savoir, si MB² le rencontre à nouveau...)

  • Pour répondre à Françoise .J'ai toujours dis en travaillant dans les halles que nous ne servions à peine 30 % de l'intra muros et que nous n'étions pas capable de faire les 100% d'un repas aussi aujourd'hui il ne sont que 10 ou 12 locomotives Si tu fais une enquête on te réponds pas ouvert l'après midi nous avons essaye et avons perdu plus que gagne ,le prix je compare avec ailleurs je dirai idem. Le stationnement il y a 300 places au dessus et ton commerçant t'offres une heure gratuite. Mais les 70 % d'autres clients tu ne les aura jamais il préfère faire leurs achats hors ville et vivre dans une ville morte à 18 h par contre en vieillissant ils se rappellent que dans les halles ils ont crèmerie .boucherie et autres (quand ils m'arrivaient des personnes qui me disaient mais les halles sont encore ouvertes et vous êtes encore là ?) je leurs répondais mais vous vous trompez ici cet un zoo et nous faisons plus de commerce que de la figuration....
    Nous les halles pouvons dire Merci à la ville.....!

  • "Caladage", Brigetoun, non ?

    Lou, j'irai voir la date...

    Michel Bourgue : "ignoré" ? Je ne t'ai pas vu ! Quant aux musiciens j'ai dû les observer quelques secondes, en passant. Comme quoi il faut se méfier, on ne paraît pas toujours ce que l'on croit !

  • il me semble que à l'emplacement du magasin de cartes postales, il y avait PELLAS le photographe voila une vingtaines d'années.

  • Guima, Pellas était plus loin dans la rue, là où il y a toujours un photographe d'ailleurs, entre Muñoz et Donnadieu, au numéro 34 :
    https://www.google.fr/maps/place/34+Rue+Carnot,+84000+Avignon/@43.9491045,4.8099705,3a,90y,164.41h,87.78t/data=!3m4!1e1!3m2!1sfParF5h67tf9HNg4BITGZQ!2e0!4m2!3m1!1s0x12b5eb878de53201:0x4b6ec6e1257606fd!6m1!1e1
    Monsieur Barra y succéda à monsieur Pellas.

  • L'immeuble est de 1903 :
    http://avignon.hautetfort.com/images/DSCN8370_.jpg
    La ligne 5 (Carnot - St-Lazare) opérationnelle le 1er décembre 1898, ne passait pas par ce tronçon de la rue Carnot, mais par les rues Jérusalem, Florence et Ste-Garde pour rejoindre la rue Carnot (alors Saunerie) et puis la rue Carreterie.
    Il n'y a donc jamais eu de lignes au sol dans cette partie de la rue Carnot.
    Tout ce que nous pouvons dire, c'est que cette photo date d'après 1903.

  • Effectivement, la rue Carnot n'était atteinte que plus loin. Je suis un âne bâté car j'avais tout à l'heure entre les mains le tracé des lignes, notamment celui reproduit dans la revue Avignon Rhône et Comtat, avant que Jean Mazet ne nous fasse le plaisir de publier son ouvrage complet sur le sujet.
    Bien d'accord avec Michel Bourgue. Merci à nos édiles successifs d'avoir coulé cette ville qu'hypocritement ils prétendent vouloir aimer et défendre. Quand on pense que notre actuel premier adjoint fut un des Deus ex-Machina de JP Roux !

  • Françoise à écrit "surtout les clients qui prennent leurs voitures et se ruent tous, ou presque, dans les zones commerciales".
    À mon avis, elle a raison de souligner le rôle du comportement de la clientèle.
    Un rôle directement relié à l'évolution du mode de vie depuis les années 50-60.
    En effet, la loi du 13 juillet 1965 réformant les régimes matrimoniaux permet enfin à la femme mariée d'exercer une profession sans l'autorisation de son époux et lui offre la possibilité d'ouvrir un compte en banque personnel. Depuis cette date, le nombre de femmes au foyer dites "sans profession" a peu à peu diminué. De majoritaires en 1960 les "femmes au foyer" sont devenues minoritaires de nos jours.
    Cette réforme matrimoniale favorisant le travail des femmes mariées a impliqué un changement radical dans les habitudes de vie des ménages.
    Le repas de midi ne se prend plus à la maison, mais sur (ou à proximité) du lieu de travail pour les parents, et dans les cantines scolaires pour leurs enfants.
    À la suite de quoi, les femmes ont pris l'habitude de faire leurs achats d'alimentation, non plus au jour le jour dans leur quartier (ce qui était devenu une corvée s'ajoutant à la fatigue de la journée de travail) mais une fois par semaine, dans les centres commerciaux. Et par souci de "gain de temps" (en gras et souligné "gain de temps") elles y font aussi tout le reste de leurs achats, entretien, habillement, etc.
    C'est donc bien le changement du mode de vie des foyers qui a rendu les centres commerciaux si fréquentés.

    Par ailleurs, concernant la fermeture des petits commerces d'alimentation de l'intra-muros (épiceries, crèmeries, boucheries, etc) je me souviens qu'en 1965 j'allais m'approvisionner au rayon alimentation des Nouvelles Galeries (Noga) ou du Monoprix.
    Alors qu'avant 1964, ma mère faisait tous ses achats d'alimentation aux Halles, ou dans les petits commerces de la rue St Agricol. Et pour ce qui est de l'habillement, elle cousait la plupart de ses robes sur sa Singer, et les miennes avec !

  • À noter, qu'une fois retraitées, les femmes n'ont plus à faire la course contre la montre et reviennent tout naturellement vers les commerces de proximité.

  • essayer donc d'acheter un rôti de porc ou un beef " normal " boulevard Saint Ruf, vous resterez sur votre faim!

  • Tilia je suis d'accord avec vous ...et je vous pose cette question ...Comment vit votre commerçant dans la période ou la ménagère travaille et le temps ou celle ci devient retraitée....? n'oubliez pas que intra muros il y avait plus de 100 épiciers entre 1960 /1968.Dans st Ruf il y avait si ma mémoire est bonne 3 ou 4 bouchers qui étaient des pros (merci les promos Auchan/Leclerc/Carrefour et autres)

  • Michel Bourgue
    Il le vit très mal, le petit commerçant, et il finit, hélas ! par disparaître.
    C'est ce que je sous-entends dans mon commentaire.
    Ce que j'essaie de démontrer, c'est que la manière de vivre des ménages à considérablement changé depuis 1965 et encore plus depuis 1967, date de la loi Neuwirth autorisant la contraception en France.
    Désormais les femmes font moins d'enfants et la plupart d'entre elles préfèrent avoir un emploi rémunéré plutôt que de passer leur temps à s'occuper d'une maisonnée et de dépendre financièrement de leur mari.
    La femme qui travaille n'organise plus son temps de la même manière que nos mères qui s'occupaient uniquement de leur foyer.
    Et la disparition des petits commerces est liée à ce grand changement qui a bien évidemment été à l'origine des grandes surfaces, puis des hyper-marchés.

  • Tilia n'a pas tort. Mais les considérations relatives au statut des femmes et à l'évolution des modes de consommation ne suffisent pas et ne sont même que très marginales. Car sinon pourquoi nombre de villes de Bretagne , d'Alsace, de villes du bordelais, de bien d'autres régions de France ont-elles conservé leur tissus commercial alors que la problématique "sociétale" est la même. ? On a atteint chez nous un déséquilibre total. Combien reste-t-il de bouchers, de droguistes, de poissonniers, de fromagers dans notre bonne ville ? Eux qui étaient capables de réaliser ces fameux circuits courts et qui nous donnaient une offre de proximité et de qualité ? No parking no business, OK. Mais pourquoi a-t-on supprimé toutes les opportunités de créer aux abords immédiats des remparts de vastes zone de stationnement gratuit ? Quant à demander au commerçant lambda d'adapter ses horaires (par exemple) c'est lui demander de bosser de 8h00 du matin à 22h00 le soir. Ou d'embaucher des vendeuses. Qu'il va payer avec quoi vu les chiffres faramineux du commerce "classique" de centre-ville. Bientôt nous resteront plus que des stands de bouffe, des marchands de glaces, de souvenirs et de vent...Effectivement la "muséification" de la ville est en marche. Quant la proche périphérie elle n'est pas mieux lotie. Voir Saint Ruf comme le souligne Guima.

  • Les deux doivent pouvoir coexister, supermarchés et commerces dits «traditionnels». Le tout est de mener une politique économique et urbanistique intelligente. Bien des viles ont su trouver le point d’équilibre au profit de tous. Chez nous le déséquilibre est total. Dans la plupart des départements voisins aussi. Il n’y a qu’à voir le 13 où nos chers élus, qui n’ont pas honte, ont reconduit Guerini…Quant à la télé ce pourrait être un merveilleux instrument d’information, d’instruction et d’ouverture au monde.

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