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Perugi : lou capèu elegant

Perugi : le chapeau élégant
Perugi : the stylish hat

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Lien permanent 8 commentaires Pin it!

Commentaires

  • Eugène Perugi fabrique des chapeaux, mais il porte une casquette.
    "Fabrique lui-même tous ses modèles"... avec l'aide de petites-mains !
    Son magasin était au 35 rue des Fourbisseurs et, si je lis bien, la fabrique se trouvait au n° 28 de la même rue.

  • Qu'est-ce que c'est que ce litre posé par terre sur l'image de droite, on ne voit que lui!

  • Il ne reste que sa petite fille en activité " Myriam" dans leur magasin rue des Fourbisseurs
    Les Familles Perugi , et tant d'autres de cette rue avaient boutique et faisaient tous les marches du coin ( Hello /Pons /stock américain)et ils étaient souvent de religion israélite.

  • Oui, Michel (B²) Myriam, et toujours au 35 rue des Fourbisseurs…Et on reste entre italiens puisque je crois qu’elle a épousé un Di Dominico. Plus de 20 chapeliers entre les deux guerres. Beaucoup sont fabricants dont la célèbre maison Gaudy qui employait plusieurs dizaines d’ouvrières. Mais aussi justement des italiens, dont nombre vendaient sur les marchés, les Lombardi, Romagnoli, Ugolini, Perugi. Ces derniers avaient repris au 35 rue des Fourbisseurs ce qui fut une petite fabrique de chaussons. Le rôle «social» du chapeau commença à s’estomper après la crise des années 30 puis la guerre. De nombreuses petites mains s’activaient à domicile pour faire les derniers assemblages des chapeaux et casquettes. Chez les hommes le chapeau ou la casquette étaient l’élément indispensable pour saluer dans la rue. Ils craignaient bien sûr de se faire «ensuquer», comme les paysans, en restant tête nue au soleil. Sans compter qu’il fallait protéger les cheveux des poussières et salissures à une époque où l’on ne se shampooingnait pas tous les jours…Ces dames tenaient à garder une blancheur de teint que l’on leur assurait aussi en tendant ces grandes toiles que l’on voit dans les rues marchandes d’Avignon sur les tableaux de Grivolas ou Flour. Il fallait se distinguer des « filles en cheveux », simplement vêtues d’un fichu, paysannes et ouvrières. Souvenir du Père Amariglio, émigré grec, qui depuis son modeste logis au pied du clocher des Augustins, face aux Carmes, tirait à bras un charreton qu’il transformait en pauvre étal pour aller vendre des casquettes place Pie.
    Nous reste plus que Mouret, ex-Coret rue des Marchands et quelques jeunes qui se lancent dans la création telle Coline Galeazzi, ancienne du Lycée Mistral, dont je me demande si elle exerce toujours une activité dans ce domaine.

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