Cent ans sur Ste-Anne
Hundred years over Ste-Anne
Vers 1910 |
Vers 2010 |
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Cent ans sur Ste-Anne
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Commentaires
j'allais dire : à part le garde corps, extérieurement rien ne semble avoir changé, mais si : les cheminées !
Immuable prison. Aix a bien trouve une solution en transformant son ancienne prison, située en plein centre-ville, en pôle judiciaire avec Cour d’Appel et tout autour une activité (cafés, librairies, fournisseurs divers, services) liée à cette présence.
Sur la photo, au fond, dans la courbe du Rhône, une absente de marque : la grande cheminée de l’usine à soie (en fait de la rayonne) qui ne sera construite que dans les années 20 et qui, avec près de 800 ouvriers et employés dans les années 50, marquera la vie populaire de tout cet partie Est de la ville, des Carmes aux Jardins Neufs.
Énormité des bâtiments.
bonjour,
dans la courbe du Rhône, qu'el est ce bâtiment à la façade blanche?
Si c'est dans la photo des années 2010, c'est le lycée Aubanel.
""Si c'est dans la photo des années 2010, c'est le lycée Aubanel.""
non dans la photo des années 1910
le lycée Aubanel existait il déjà ?
Non, bien sûr !
Il me semble que l'on a déjà parlé ici de cette longue maison qui semble curieusement axée nord-sud.
Je vais rechercher.
Il s'agirait de l'ancien collège de jeunes filles...
Voici le lien vers la publication où nous avons commenté à ce sujet :
http://avignon.midiblogs.com/archive/2014/01/25/i-a-cent-quaran-796263.html
Oui on en a déjà parlé, mais non ce n'est pas le collège de jeunes filles.
Ce dernier montre sa façade au fronton curviligne plus à droite sur le cliché.
Le bâtiment en cause est de l'autre côté de la rue St Joseph (côté Nord), je pense que c'est cette grande construction industrielle ou artisanale que l'on voit encore, à peu près vers le milieu de la rue.
Oui nous en avons déjà parlé. Mais non, ce n'est pas le Lycée de Jeunes Filles (ex-couvent du Sacré Cœur, ex-couvent des Carmes Déchaux).
Le lycée montre son fronton curviligne bien plus à droite sur la photo.
Le bâtiment en cause est de l'autre côté de la rue Saint-Joseph (côté Nord), c'est ce grand bâtiment à usage industriel ou artisanal que l'on voit encore, situé à peu près au milieu de la rue et presque - mais pas tout à fait - perpendiculaire à celle-ci. En fait, d'un cliché à l'autre, ce n'est pas la construction qui a disparu, ce sont les toitures environnantes qui ont sérieusement monté !
J'en bégaye !!!!!
J'ai connu au milieu de cette rue St-Joseph donc, un ensemble de bâtiments anciens qui furent démolis pour construire l'actuelle résidence.
Jacques-Henri Pons (qui en était peut-être bien propriétaire) y avait installé dans la cour, au début des années 70, un théâtre pour y jouer "Le Piano B".
Et ce théâtre, il l'avait appelé "La Cardère".
Ce qui corroborerait bien la proposition industrielle ou artisanale proposée par Alain.
C'est le quartier des carderies...
en parlant carderie, je me souviens d'un atelier que l'ont appelait simplement "le chardon" où on traitait les chardons pour carder la laine.
il se situait rue rempart de la ligne(?) c'est un peu le coin.
Il y a Guima, rue du Rempart-de-la-Ligne, une immense résidence.
Elle s'appelle : "La Cardère".
Comme quoi... :D)
http://www.lyc-aubanel.ac-aix-marseille.fr/spip/spip.php?rubrique17
un lien sur le lycée Aubanel (peut être un doublon dans ce cas mes excuses)
La Cardére vu.
https://www.google.fr/maps/@43.953343,4.811155,3a,75y,220.75h,97.32t/data=!3m4!1e1!3m2!1sR2M0k-ncWXA-pp0qBPzKmQ!2e0!6m1!1e1?hl=fr
Certes, mais on s'éloigne un peu de la construction dont on parlait au début.
C'est celle-ci :
https://www.google.fr/maps/@43.952664,4.812359,3a,75y,59.45h,87.69t/data=!3m4!1e1!3m2!1szLC9DVAJ-kgyUNUPCiWcsw!2e0?hl=fr
On distingue clairement en façade les ouvertures en plein cintre, rebouchées, qui sont très apparentes sur le plus ancien des clichés mis en ligne par Michel (celui antérieur à la construction de la prison).
Oui, donc juste avant la Cardère dont je parlais. Elle a bien ses 7 fenêtres.
Et juste derrière il y en a une autre qui semble avoir au moins neuf fenêtres alignées...
Mais qui manifestement n'existe plus.
Pour celui "à 9 fenêtres", on le voit sur nombre de vues aériennes anciennes, dont certaines démontrent (d'après la taille de l'ombre portée) que, comme le premier, il dominait les constructions avoisinantes. En fait, il devait comprendre plus de 9 fenêtres, puisque qu'il se prolongeait au Sud et que, de ce fait, le premier le masque en partie sur toutes ces photos prises à partir du Rocher des Doms.
Il est encore visible sur une série de clichés aériens du printemps 1982, la campagne suivante (1985) montre les toits de l'immeuble d'habitation que nous connaissons et qui est donc vieux d'à peu près 30 ans....
Rapidos: la fabrique de chardons puis de couronnes (de chardons) était juste à droite en entrant, au 2 rue du Rempart de la Ligne. On doit trouver sur le net des vieux papiers de la maison Naquet-Debaines. Derrière le lycée (Collège de jeunes filles) il y avait tout un ensemble de bâtiments artisanaux et industriels dont il ne reste pas grand chose. On peut en avoir une idée en allant au Théâtre des Lucioles(Festival Off) qui jouxtait la brasserie artisanale Mortz.
il y avait aussi un marchand de charbon juste à coté : Ets VACHE dont la belle mère était une camarade de classe de ma grand mère!
tout gosse j'y suis allé bien souvent
Sur la vue ancienne, entre le pignon au fronton curviligne de l'actuel lycée Aubanel et le bord droit de la photo,
on peut voir un bâtiment avec des ouvertures en arceau, situé sans doute dans le même alignement de façade que le pignon ou un peu en retrait.
Des bâtiments de l'ancien lycée, aujourd'hui détruits ?...
Oui :
https://www.google.fr/maps/@43.952269,4.81202,3a,75y,39.59h,114.73t/data=!3m4!1e1!3m2!1siJBXRMaaRuCWzJ8swbOcOA!2e0
C'était l'ancienne chapelle du couvent des Dames du Sacré Cœur, rasée dans les années 60 pour construire très exactement à sa place le gymnase du Lycée. Pile en face de la vue Gogol donnée par Michel.
J'ai relu l'histoire du Lycée de Jeunes Filles écrite par Françoise Arlot, la démolition de la chapelle remonte à 1958-1959. La création du gymnase à sa place fait partie du grand projet d'extension alors réalisé sous la direction de l'agence Eigger, architecte-conseil de l'Education Nationale. L'associé d'Eigger était le sulfureux Fernand Pouillon... qui travaillait à l'époque à Avignon (cité Administrative, projets avortés pour la Croix de Oiseaux et la Balance).
Dans ses "Mémoires d'un architecte", Pouillon s'attribue la paternité d'un lycée à Avignon dans les années 50, c'est probablement Aubanel.
Heu..parlons-nous bien des mêmes bâtiments: ceux sis près du Rhône, entre la rue St Joseph et les remparts ?
Le marchand de charbon Vache: je le situe à l'intérieur des remparts mais au nord de la rue Persil. Pouillon: on lui doit bien La Croix des Oiseaux réalisée pour des raisons "alimentaires" dira-t-il...Le site des Pierres de Belcastel doit répertorier l'ensemble de son oeuvre (y compris ses travaux de débutants comme des caves coopératives). Il doit alors y avoir la trace d'Aubanel.
L'immeuble dont nous parle Guima me paraît bien être celui-ci et n'a pas été démoli:
https://maps.google.fr/maps?client=firefox-a&channel=sb&q=rue+saint+joseph+avignon&ie=UTF-8&hq=&hnear=0x12b5ec7f25d9ff93:0x45c3098fda7200c3,Rue+Saint-Joseph,+84000+Avignon&gl=fr&ei=rLmKU5WAE4fGPbKggLAL&ved=0CC0Q8gEwAA
Le marchand de charbon: je le situe non loin de Persil. Il y avait une vieille dame, Madame Vache qui habitait un rez-de-chaussée à quelques mètres de l'actuel Théâtre du Rempart. Le hasard a fait que la personne que j'ai interrogée pour essayer de percer le mystère du café inconnu de la Carreterie m'en a parlé. Peut-être la veuve du charbonnier ? Les gamins qui passaient devant chez elle poussaient parfois des espiègles Meuh..puis partaient en courant, comme les petits tireurs de campanettes...
Me suis planté avec Street View mais à retrouver facilement rue Saint Joseph.
Pouillon n'est pas du tout l'auteur des deux "murs" et de la tour qui ont déparé pendant des lustres le paysage de la banlieue.
Son projet pour la Croix des Oiseaux était très proche de ce qui existe de nos jours ! Dans ses mémoires, il raconte comment l'affaire lui fut ravie par le fils de Daladier, qui travaillait alors pour la Socotec, et imposa les constructions en "préfabriqué" que nous avons connues...
Ce Daladier, intriguant partout donc…La paternité de Pouillon dans la réalisation de la Croix des Oiseaux est mentionnée dans de nombreux sites. Tels ceux-ci :
http://fernandpouillon.com/fernand_pouillon/architecte/france/sud_est.html
http://www.lecourrierdelarchitecte.com/article_4320
Et aussi sur Avignon, Pouillon La Balance.
http://books.google.fr/books?id=ppmWQVJub-0C&pg=PA370&lpg=PA370&dq=pouillon+daladier&source=bl&ots=_zQMNG2LVC&sig=bQSUZO6QcM6l8Pba9Hu5dh2jFQk&hl=fr&sa=X&ei=WfuKU6vuCqbX0QXh3oGQDA&ved=0CEcQ6AEwBg#v=onepage&q=pouillon%20daladier&f=false
Je ne sais si le lien va fonctionner; sinon entrer sur Google:
beverly heckart The Cities of Avignon
Pour revenir à notre immeuble de la rue Saint Joseph je n’arrive pas à savoir qu’elle était sa véritable affectation.
Dans ses "Mémoires d'un architecte", Pouillon indique que son projet initial était celui de petits immeubles bas et isolés... Il parle de ce qui s'est fait réellement, via des procédés de pré-fabrication lourde alors prônés par la SOCOTEC qui employait le fils de Daladier, en des termes tels que l'on peut penser qu'il rejetait absolument la paternité de l'ouvrage...
Réalité dans les faits ou simple clause de style intellectuelle ? Je ne sais pas... Ce qui est certain, c'est qu'en matière de petits immeubles bas et isolés, il avait démontré aux Sablettes qu'il savait faire...
Son projet pour la Balance est connu par une photo de maquette aux Archives Municipales (57Fi 181), et divers plans dont un architecte avignonnais conserve des copies. Le moins qu'on puisse dire, c'est qu'il était radical (comme Daladier, au demeurant...) en faisait "sauter" tout le quartier jusqu'au rempart...
Merci pour le lien vers cet ouvrage collectif, il faudrait arriver à se le procurer car les pages manquantes obscurcissent vraiment la lecture... J'aimerais savoir si l'auteur a bien compris que l'affaire de la Balance ne commence pas dans les années 50, mais dès le lendemain de la guerre de 1914 !
Bonjour à tous, l'immeuble orienté nord sud est un immeuble d'habitation. Il appartenait à la famille Feste qui possédait un banc au Halles. Époque 60-70. Aujourd'hui je ne sais plus. Les établissements Naquet Debaines, s'étendait du rempart jusqu'à la rue Saint Joseph. Le bâtiment industriel de la rue Saint Joseph a été démolit et remplacé par l'immeuble cité plus haut. Ce bâtiment industriel était bien un bâtiment de stockage des chardons mais il avait aussi une fonction de boyauderie. Ce fut le premier théatre de Gérard Gélas. L'immeuble a été bati en retrait car il y avait une servitude sur la petite fenêtre que l'on aperçoit sur Street View. Cette fenêtre donnait en fait sur une cour intérieure du batiment industriel. Ce batiment dans les années 60 a connu un triste épisode car un échappé de la prison s'était réfugié là sous les tas de chardons. Il avait abattu un gendarme (qu'il connaissait) précisément dans cette maison de la famille Feste. Il fut abattu par la police dans le bâtiment industriel.
Merci Monsieur Biancone pour ces précisions et bienvenue ici !
SVP je cherche une photo des immeubles, situés au nord de la prison accolés aux remparts coté Rhône, celui qui m'intéresse parce que j'y suis né avait comme adresse 44 quai de la ligne..
Ces immeubles ont été démolis je n'en connais pas la date je ne résidais plus en Avignon à cette époque....
SVP pouvez vous m'aider
Merci
Bonsoir Dalmas et bienvenue ici,
J'ai regroupé toutes les photos que j'ai pu trouver des maisons construites boulevard de la Ligne, mais malheureusement cela commence au niveau du rocher et finit porte du Rhône :
http://avignon.midiblogs.com/archive/2013/01/13/lis-oustau-dou-balouard-de-la-ligno.html
Il y a celle-ci aussi, mais on ne voit pas grand-chose :
http://avignon.midiblogs.com/archive/2012/06/09/atmousfero-1900-lou-vilo-de-lyon-es-en-tantaro.html
Et puis celle-ci qui se rapproche un peu :
http://avignon.midiblogs.com/archive/2012/04/07/cinquanto-an-apres-balouard-de-la-ligno-2.html
Remarque et attention historique, je voudrais des précisions si possible sur les statues du théâtre d'Avignon, pour comprendre voici ci dessous un extrait de l'histoire de ma famille concernant Fernand Roux tailleur de pierre et sculpteur.
Joseph Girard, historien et conservateur du musée Calvet, présente dans son livre "Evocation du vieil Avignon" comme sculpteur des nouvelles statues Jean-Pierre Gras. Il y a là un mystère, y a t-il eu plusieurs copies des originales ? J. Girard avait-il une mauvaise information ? Ou bien est-ce un cas de travaux en sous-traitance? C’est bien la main de Fernand Roux qui a sculpté les statues de Corneille et Racine qui sont en place actuellement sur la façade du théâtre, elles étaient sa fierté, la consécration de sa carrière de tailleur de pierre. Sur le mur de son bureau, se trouvaient les esquisses qui servirent au travail de la pierre et ma mère se souvient avoir joué auprès d'elles dans l’atelier de son grand-oncle. Enfant, j’admirais les croquis avec les détails et les côtes punaisés au dessus de son petit bureau. "Tante Roux" me confirma la fierté de Fernand pour la réalisation de son œuvre et de plus visible par tous les passants de la place de l'Hôtel de ville d'Avignon.
Je confirme ces faits ma mère est encore de ce monde elle fut témoin du travail de F.Roux.
Pouvez vous SVP m'apporter des éléments sur l'histoire de ces statues. Claude Dalmas
Bonjour Claude,
Sans faire de recherches, je peux dire :
— Les statues représentent Racine et Molière.
— Les originales sont au Thor dans le jardin devant la mairie.
— Les deux statues de l'Opéra d'Avignon en sont des copies.
Les statues du Thor sont en beaucoup moins bon état que celles d'Avignon.
(Molière a perdu une main et un pied et Racine ses deux mains.)
La mairie du Thor donne comme sculpteurs de ses deux statues Joseph Brian pour Molière et Jean-Louis Brian pour Racine.
Wikipedia (comme Joseph Girard) donne Jean-Pierre Gras comme sculpteur des copies.
Affaire à suivre !
Alain, si tu nous lis... ! :D)
Mais alors a lire M. Breton, Guima ou lou Ravi ce Pouillon est partout dans Avignon