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Fantômes ou pas, l'envers du décor est aussi fabuleux que l'endroit !
Tous ces chats, renardeaux et oursons nous observent avec des regards familiers.
Le sourire de la dame en dit long sur leur aimable protection.
Tu as déjà fait un billet là-dessus et je reprends mon commentaire de l’époque où je parlais du Facteur Cheval avignonnais. On est là Impasse des Champs (nouveau nom donné par la mairie) quartier de La Croisière. Juste en face là où habitaient les Mathieu (Mireille) dans les préfabriqués construits après la guerre (démolis aujourd'hui), avant que cette famille ne soit relogée à la Croix des Oiseaux. La sculpture en haut à droite est inspirée de celles d'Auguste Chabaud. J’ajoute que peu de gens connaissent, et c’est tant mieux, cet étonnant bestiaire peuplé de singes et d’ours.
Autrefois quartier d’ouvriers, d’italiens, d’arméniens (la Maison Jaune !), ce coin de la proche banlieue évolue mal, entre laisser-aller et insécurité. On aimerait bien ici le coup de Kärcher réservé aux rues à touristes (clin d’oeil à A.V). Le toit de l’immeuble derrière la maison de Tina doit battre des records d’antennes-relais sans que cela paraisse émouvoir les habitants. Mais le quartier est aussi peuplé de sympathiques fantômes. Roi, comme François 1er (camp de passage, de La Croisière au Pontet, de ses troupes lors des campagnes d’Italie). Philosophe comme Stuart-Mill (il venait herboriser ici, autour de sa maison qui était toute proche). Ecrivain comme Yves Berger qui, traversant la route de Lyon, venait jouer avec les garçons de son quartier dans les prés (rappel, nous sommes ici impasse des Champs) à côté de l’école et juste au sud de la maison d’Antonio Créa.
Mimi (Mireille Mathieu) l’enfant du quartier (et qui le reste lorsqu’elle rend visite à sa maman) est évidemment en bonne place dans l’étonnant décor, hélas vandalisé, sur lequel veille désormais Tina.
Une arche de Noë perchée. Mais où donc est-elle échouée ?
Les yeux peints, extraordinaires de véracité !
À l'origine l'ensemble était-il également peint ?
Les yeux sont des billes de verre ou de pierre verts.
Leur transparence les fait briller au soleil.
Ce sont les éléments scellés qui donnent leur propre teinte, mais il y a aussi des interventions de couleur.
Il y a peut-être aussi un colorant rose dans le mortier.
Voir les autres photos en suivant le lien "Antonio Crea" sous la photo.
Ce blog s'approche doucement du 20.000e commentaire... :D
Le buste "à la Chabaud": la photo que tu montres est celle de la sculpture qui est devant le musée Chabaud. Auguste a souvent (sculpture et peintures) représenté ainsi les vieilles paysannes, en costume du Banat. Je pense aussi qu'il y a du colorant rose dans le ciment. de part et d'autre du quartier ( Pigeonnier, Saint-Jean) il y avait des fabricants de carreaux qui teintaient la pâte de base pour donner les couleurs que l'on connaît aux carrelages. Pas loin de là, face aux écoles il y a un assemblage de carreaux vernis fixés au mur.
Lou, tu sembles bien connaître le quartier...
Que ne nous sommes nous croisés à la Croisière !
Je suis un enfant de la Carreterie, mes parents avaient des amis près de la maison de Stuart-Mill et ont habité quelques temps près des écoles de La Croisière que je n'ai pas fréquenté. J'ai connu quelques arméniens, ils venaient tous de ce quartier. Quant à Mireille Mathieu, ses chansons ne sont pas ma tasse de thé mais c'est une personne attachante et plus proche du monde des petites gens que bien des bobos intellos "de gauche". Je m'aperçois que je n'ai pas répondu à BM au sujet des yaourts. Je ne connaissais pas ce yaourt géorgien. J'ai trouvé le pot sur le site du yaourtophile: http://yaourtophile.free.fr/
As-tu connu, Lou, une famille Salomon au 132 rue Carreterie ?
Georgie : des pots de yaourt en céramique avec couvercle !
Ce gars apellait ses yaourts Georgie il avait sa fabrique Place des Carmes à côte de la maison Manon au Pago Pago(resto)
Annee 1968 environ
Lou il y avait route de Morieres le depot de Scalacta ou Seculat ?
Ces yaourts ne me disent rien. La fabrique non plus, mais je vais chercher...La laiterie Scalacta était à Montfavet (Château Pernod) et avait une flotille de véhicules de livraison. Pas dépôt route de Morières à mon avis. Par contre il y avait, près des écoles les vaches de Roux (je crois en avoir parlé à propos du panneau Requien). Tu dois plutôt faire allusion à la laiterie Rigat qui était là où il y avait la pharmacie (après Dupré, entre le nouveau marchand de cycles et le caviste). Les vaches des Rigat alimentaient en lait une grande partie de ce coin d'Avignon, jusque dans les années 70-75. Autre ferme, à la Grange d'Orel (stade aujourd'hui) avec 4 ou 5 vaches. La dernière "ferme" (avec seulement, je crois, deux vaches) était avenue Monclar. Elle a perduré jusque dans les années 80 me semble-t-il.
Je n'ai pas connu cette famille Salomon de la Carreterie. Il est vrai que j'ai quitté le quartier assez tôt pour aller en Ardèche.
Ces yaourts ne me disent rien. La fabrique non plus, mais je vais chercher...La laiterie Scalacta était à Montfavet (Château Pernod) et avait une flotille de véhicules de livraison. Pas dépôt route de Morières à mon avis. Par contre il y avait, près des écoles les vaches de Roux (je crois en avoir parlé à propos du panneau Requien). Tu dois plutôt faire allusion à la laiterie Rigat qui était là où il y avait la pharmacie (après Dupré, entre le nouveau marchand de cycles et le caviste). Les vaches des Rigat alimentaient en lait une grande partie de ce coin d'Avignon, jusque dans les années 70-75. Autre ferme, à la Grange d'Orel (stade aujourd'hui) avec 4 ou 5 vaches. La dernière "ferme" (avec seulement, je crois, deux vaches) était avenue Monclar. Elle a perduré jusque dans les années 80 me semble-t-il.
Je n'ai pas connu cette famille Salomon de la Carreterie. Il est vrai que j'ai quitté le quartier assez tôt pour aller en Ardèche.
Route de Morières c'était bien Rigat et non Raguet. J'en suis sûr: des italiens venus après l'installation de ce point de vente coopératif qui est sur cette photo. J'ai un doute sur l'adresse: je ne reconnais ni le 3 ni le 5. Au mieux l'ancienne bijouterie Saïn. Mais celle de la rue Carnot, angle Chapeau Rouge. J'essaierai d'y voir plus clair ce soir. Mais peut-être as-tu des éléments ?
Oui Lou, c'est l'immeuble du restaurant Attila à l'emplacement du snack Le [Wok&Box].
Commentaires
oh quel endroit merveilleux - tu sais tout toi
Fantômes ou pas, l'envers du décor est aussi fabuleux que l'endroit !
Tous ces chats, renardeaux et oursons nous observent avec des regards familiers.
Le sourire de la dame en dit long sur leur aimable protection.
Tu as déjà fait un billet là-dessus et je reprends mon commentaire de l’époque où je parlais du Facteur Cheval avignonnais. On est là Impasse des Champs (nouveau nom donné par la mairie) quartier de La Croisière. Juste en face là où habitaient les Mathieu (Mireille) dans les préfabriqués construits après la guerre (démolis aujourd'hui), avant que cette famille ne soit relogée à la Croix des Oiseaux. La sculpture en haut à droite est inspirée de celles d'Auguste Chabaud. J’ajoute que peu de gens connaissent, et c’est tant mieux, cet étonnant bestiaire peuplé de singes et d’ours.
Autrefois quartier d’ouvriers, d’italiens, d’arméniens (la Maison Jaune !), ce coin de la proche banlieue évolue mal, entre laisser-aller et insécurité. On aimerait bien ici le coup de Kärcher réservé aux rues à touristes (clin d’oeil à A.V). Le toit de l’immeuble derrière la maison de Tina doit battre des records d’antennes-relais sans que cela paraisse émouvoir les habitants. Mais le quartier est aussi peuplé de sympathiques fantômes. Roi, comme François 1er (camp de passage, de La Croisière au Pontet, de ses troupes lors des campagnes d’Italie). Philosophe comme Stuart-Mill (il venait herboriser ici, autour de sa maison qui était toute proche). Ecrivain comme Yves Berger qui, traversant la route de Lyon, venait jouer avec les garçons de son quartier dans les prés (rappel, nous sommes ici impasse des Champs) à côté de l’école et juste au sud de la maison d’Antonio Créa.
Mimi (Mireille Mathieu) l’enfant du quartier (et qui le reste lorsqu’elle rend visite à sa maman) est évidemment en bonne place dans l’étonnant décor, hélas vandalisé, sur lequel veille désormais Tina.
Une arche de Noë perchée. Mais où donc est-elle échouée ?
Lou, la statue inspirante de Chabaud serait peut-être celle-ci :
http://www.paca.culture.gouv.fr/banqueImages/imago/resultat.php?MODE=simple&send=Rechercher&termes=&DPT=13&COM=Graveson&EDIF=&TICO=monument+%E0+Auguste+Chabaud&MCL=&NB=20&action=&SERV=crmh&ADRS=&AUT=&AUTR=&DATPV=&DENO=&DIFF=&DOC=&LBASE=&LEG=&LIEU=&NUMCD=&NUMI=&OBS=&REN=&SUJE ?
Les yeux peints, extraordinaires de véracité !
À l'origine l'ensemble était-il également peint ?
Les yeux sont des billes de verre ou de pierre verts.
Leur transparence les fait briller au soleil.
Ce sont les éléments scellés qui donnent leur propre teinte, mais il y a aussi des interventions de couleur.
Il y a peut-être aussi un colorant rose dans le mortier.
Voir les autres photos en suivant le lien "Antonio Crea" sous la photo.
Ce blog s'approche doucement du 20.000e commentaire... :D
Le buste "à la Chabaud": la photo que tu montres est celle de la sculpture qui est devant le musée Chabaud. Auguste a souvent (sculpture et peintures) représenté ainsi les vieilles paysannes, en costume du Banat. Je pense aussi qu'il y a du colorant rose dans le ciment. de part et d'autre du quartier ( Pigeonnier, Saint-Jean) il y avait des fabricants de carreaux qui teintaient la pâte de base pour donner les couleurs que l'on connaît aux carrelages. Pas loin de là, face aux écoles il y a un assemblage de carreaux vernis fixés au mur.
Lou, tu sembles bien connaître le quartier...
Que ne nous sommes nous croisés à la Croisière !
Je suis un enfant de la Carreterie, mes parents avaient des amis près de la maison de Stuart-Mill et ont habité quelques temps près des écoles de La Croisière que je n'ai pas fréquenté. J'ai connu quelques arméniens, ils venaient tous de ce quartier. Quant à Mireille Mathieu, ses chansons ne sont pas ma tasse de thé mais c'est une personne attachante et plus proche du monde des petites gens que bien des bobos intellos "de gauche". Je m'aperçois que je n'ai pas répondu à BM au sujet des yaourts. Je ne connaissais pas ce yaourt géorgien. J'ai trouvé le pot sur le site du yaourtophile:
http://yaourtophile.free.fr/
As-tu connu, Lou, une famille Salomon au 132 rue Carreterie ?
Georgie : des pots de yaourt en céramique avec couvercle !
Ce gars apellait ses yaourts Georgie il avait sa fabrique Place des Carmes à côte de la maison Manon au Pago Pago(resto)
Annee 1968 environ
Lou il y avait route de Morieres le depot de Scalacta ou Seculat ?
Ces yaourts ne me disent rien. La fabrique non plus, mais je vais chercher...La laiterie Scalacta était à Montfavet (Château Pernod) et avait une flotille de véhicules de livraison. Pas dépôt route de Morières à mon avis. Par contre il y avait, près des écoles les vaches de Roux (je crois en avoir parlé à propos du panneau Requien). Tu dois plutôt faire allusion à la laiterie Rigat qui était là où il y avait la pharmacie (après Dupré, entre le nouveau marchand de cycles et le caviste). Les vaches des Rigat alimentaient en lait une grande partie de ce coin d'Avignon, jusque dans les années 70-75. Autre ferme, à la Grange d'Orel (stade aujourd'hui) avec 4 ou 5 vaches. La dernière "ferme" (avec seulement, je crois, deux vaches) était avenue Monclar. Elle a perduré jusque dans les années 80 me semble-t-il.
Je n'ai pas connu cette famille Salomon de la Carreterie. Il est vrai que j'ai quitté le quartier assez tôt pour aller en Ardèche.
Ces yaourts ne me disent rien. La fabrique non plus, mais je vais chercher...La laiterie Scalacta était à Montfavet (Château Pernod) et avait une flotille de véhicules de livraison. Pas dépôt route de Morières à mon avis. Par contre il y avait, près des écoles les vaches de Roux (je crois en avoir parlé à propos du panneau Requien). Tu dois plutôt faire allusion à la laiterie Rigat qui était là où il y avait la pharmacie (après Dupré, entre le nouveau marchand de cycles et le caviste). Les vaches des Rigat alimentaient en lait une grande partie de ce coin d'Avignon, jusque dans les années 70-75. Autre ferme, à la Grange d'Orel (stade aujourd'hui) avec 4 ou 5 vaches. La dernière "ferme" (avec seulement, je crois, deux vaches) était avenue Monclar. Elle a perduré jusque dans les années 80 me semble-t-il.
Je n'ai pas connu cette famille Salomon de la Carreterie. Il est vrai que j'ai quitté le quartier assez tôt pour aller en Ardèche.
Il y avait une laiterie Ragot (et non Rigat) au 3 ou 5 rue du Portail-Matheron :
https://scontent-cdg2-1.xx.fbcdn.net/hphotos-xlt1/v/t1.0-9/12744523_1610096215877759_1707094203743729760_n.jpg?oh=f7bc9148743a701fb5345f3c0d2d0a53&oe=575ECB59
(Dites-moi si le lien ne fonctionne pas...)
Route de Morières c'était bien Rigat et non Raguet. J'en suis sûr: des italiens venus après l'installation de ce point de vente coopératif qui est sur cette photo. J'ai un doute sur l'adresse: je ne reconnais ni le 3 ni le 5. Au mieux l'ancienne bijouterie Saïn. Mais celle de la rue Carnot, angle Chapeau Rouge. J'essaierai d'y voir plus clair ce soir. Mais peut-être as-tu des éléments ?
Oui Lou, c'est l'immeuble du restaurant Attila à l'emplacement du snack Le [Wok&Box].