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Setanto an après Sant-Geniès

Soixante-dix ans après St-Geniès
Seventy years after St-Geniès

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Photo Patrice Molinard (1922-2002).
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Commentaires

  • Belle restauration de cette chapelle dont on a déjà parlé.
    « Au Pole Nord » (magasin de fourrures, ancien Aymard) était présent aussi à l’angle du cours Jean Jaurès et de Raspail comme le signale Patricia (cuirs «Pallas» aujourd’hui). Dans les années 60-65 le centre-ville était clafi de fourreurs avec notamment, autre nom exotique, « Au Tigre Royal » 20 rue des Fourbisseurs. 8 fourreurs étaient présents dans ce quartier des Fourbisseurs-Vieux-Sextier ! Jolie graphie de l’enseigne. Dans les cinés de la ville parmi les pubs que l’on projetait avant la première partie il y en avait une pour Le Pole Nord. Le type qui commentait avait un accent parisien qui faisait rire mais qui seyait bien à la publicité pour un magasin de mode. La fourrure fut longtemps très en vogue dans la bourgeoisie avignonnaise (Avignon était riche à l’époque) et j’ai relevé 10 maisons de fourrures dans les sixties. Avec des noms qui devraient parler à certains parce qu’ils ont duré plus longtemps comme Chaumeil-Madaule ou Grégoire. Toujours à propos de peaux et fourrures il y avait, dans ces années là encore, une crieuse de rue qui achetait des peaux aux particuliers. Elle annonçait à tue-tête, passant dans les quartiers populaires tel la Carreterie « Pèu de lapin ! Pèu de lèbre ! » . Signe que certains avaient encore des clapiers (chez eux ou dans des jardinets extra-muros) ou qu’ils chassaient lapins et lièvres nombreux aux bords du Rhône et en Durance…

  • Le Pôle Nord boutique tenue aussi par la " Famille Lesure"?
    Dans cette rue Bonneterie il y avait " la clinique de la poupée" L Astay
    Le gendre pianiste la tête coupée de Marcel Zanini

  • Au Pole Nord " J. et S. Cure"
    La Clinique de la Poupée: après celle de la TSF (Carreterie) !
    Rue des Marchands: le célèbre boutique de mode Roger Lesur

    PS: lors des travaux de changement de l'enseigne du magasin désormais cuirs Pallas (voir plus haut) une inscription datant de l'Occupation est apparue. Je ne sais si quelqu'un a pris une photo. On voyait, peint en bleu foncé je crois (ou noir ?) l'indication que c'était un des sièges de la Milice, en tous cas d'un organisme collaborant

  • Ma question à propos de Saint Geniès sur la publication précédente n'ayant pas reçu d'écho, je la repose :
    - comment se fait-il que St Géniès et la Principale soient si proches l'une de l'autre ?...
    De plus, l'architecture et le décor de façade de cette "église" (?) Saint Geniès ne me parait pas spécialement religieux, je trouve cela très mystérieux
    Pas trop le temps en ce moment de farfouiller dans la documentation (bouquins ou internet) alors, un grand merci à qui apportera quelque lumière pour répondre à mon insatiable curiosité :)

  • je vais vous indiquer ce que j'ai vu dans la boutique de vaisselle qui était Rue Vieux Sextier face à l'eau vive.
    La gérante Me Leguern cliente de ma boutique me voyant regarder sa façade me dit ( je vais vous montrer le plus grand WC d'Avignon).
    En effet situe dans une partie de chapelle de St Genies il y avait une cuvette seule...Madame me dit "là on est comme le Roi a l'aise.."

  • La "bonne" façade est celle donnée par Michel Benoit sur l'autre cliché, rue Bonneterie (façade par Jean-Baptiste Franque en 1737).

    L'autre façade sur la rue du Vieux-Sextier n'est qu'un pastiche néo-classique par JB Reboul, qui remonte au milieu du XIX° siècle, époque où l'ancienne église de Saint-Géniès était devenue une bourse de commerce...

    JB Reboul a construit quelques hôtels particuliers dans le nouveau quartier d'Annanelle, un hôtel particulier à l'angle des rues Horace et Joseph Vernet, ainsi que la façade du couvent des religieuses du Sacré Coeur, qui de nos jours n'est autre que le lycée Aubanel (façade sur la place St Joseph). La chapelle de ce oouvent, qui était aussi son oeuvre, a disparu lors de la construction du gymnase de cet établissement, dans les années 1950...

  • Pour Tillia : mon dernier post traite de la façade nord, de style effectivement pas très religieux (bravo de l'avoir remarqué !).

    Pour ce qui est de la sur-densité d'églises paroissiales dans Avignon... C'était ainsi ! Les sept paroisses de la ville sous l'Ancien Régime avaient toutes leurs églises très proches les unes des autres, dans le périmètre étroit de l'enceinte du XIII° siècle. Sans doute St Géniès et Notre-Dame de la Principale étaient-elles les plus proches, mais d'autres faisaient à peine mieux : La Principale et St Didier, St Agricol avec Ste Madeleine (sise en haut de la rue St Etienne), St Pierre et St Symphorien (située place Henri Manguin) . et le tout aux pieds de la cathédrale...

    On a un plan XVIII° de la ville, qui recense pas moins de 108 édifices cultuels dans l'intra-muros - églises paroissiales et conventuelles, chapelles, oratoires...

    Cordialement

  • @ Alain Breton
    Mille mercis pour vos éclaircissements.
    L'existence d'une ancienne église Ste Madeleine rue Saint-Étienne est une découverte pour moi.
    L'utilisation profane des anciennes chapelles et églises (transformées en commerces, habitations ou autres) me surprendra toujours !
    C'est tellement contraire au respect envers les lieux saints, inculqué par l'éducation religieuse reçue dans mon enfance.

  • Le clocher de l'église Ste Madeleine est visible sur un dessin célèbre d'Etienne Martelange (vue du Palais à partir du Jaquemart). Il en reste un petit morceau (voûte gothique) dans les cusisines de "La Fourchette"....

    Pour le reste... Sic transit gloria mundi !

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