Double sol parisis avignonnais Sixte V 1585-1590
Avignon double sol parisis Sixte V 1585-1590
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Double sol parisis avignonnais Sixte V 1585-1590
Avignon double sol parisis Sixte V 1585-1590
Commentaires
encore un qui a beaucoup été utilisé
"La livre parisis était une monnaie de compte utilisée en France sous l'Ancien Régime, en référence aux espèces monétaires fabriquées par l'atelier de Paris. Elle demeure la monnaie de compte officielle du domaine royal jusqu'en 1203, où elle est remplacée par la livre tournois. Elle subsiste dans quelques régions de France jusqu'en 1667, date à laquelle son emploi est interdit." (dixit Wikipédia)
Sauf erreur, une livre valant 20 sous, il faut compter 10 double sols parisis pour faire une livre parisis
Parisis la monnaie :D
Parisis ? Donc frappé dans les ateliers Parisiens. Et en même temps Avignonnais ?
Difficile à comprendre.
Tournois : ateliers de Tours.
Je ne crois pas que "parisis" veuille dire "frappé à Paris"...
Ni "tournois" à Tours d'ailleurs.
Mais peut-être que ces monnaies sont "nées" en région parisienne ou à Tours.
En tout cas, voici la définition numismatique de cette pièce :
« Double sol parisis. Avignon. 1587.
A/ SIXTVS. V. PONTIF. MAX. Grande S surmontée des armes de Sixte V, au-dessous (date).
R/ + KA. DE. BOVRBON CARD. LEGA. AVEN. Croix cléchée fleurdelisée.
Billon. 3,23 g. 26,0 mm. 12 h.
B.1390 v.. PA.4322. DM.191.
TTB. »
"Parisis la monnaie !" comme dit Tilia ! :D)
la Parisis et le Tournois n'avaient ni même valeur ni même poids.
" Jusqu’en 1667, il existait deux systèmes « livre, sol, denier » : le tournois et le parisis. La monnaie dite « Tournois » était appelée ainsi car cette monnaie était frappée initialement à Tours, par opposition à la monnaie parisis qui, elle, était frappée à Paris. "
d'après http://www.coutumes-et-traditions.fr/vivre-autrefois/livres-sols-denier-le-systeme-monetaire/
C'est bien ce que je pensais : "...était frappée INITIALEMENT..."
Merci du lien Jeandler.
Comme Tilia utilise plus haut l'expression "monnaie de compte", je crois qu'il faut apporter une petite précision... et comme quelqu'un l'a déjà fait mieux que je ne saurai l'écrire, je le cite :
" Bien que, dans la France contemporaine, l’euro (le franc auparavant) soit à la fois unité de compte et moyen de paiement, ce cumul des fonctions monétaires n’a pas toujours été la règle. Sous l’Ancien Régime, la monnaie de compte et la monnaie utilisée pour les paiements sont distinctes.
" La monnaie de compte est la livre tournois. Elle est divisée en vingt sols, valant eux-mêmes douze deniers. L’estimation des prix repose sur une comptabilisation en livres, sous et deniers, mais il n’existe pas de pièces d’une livre ou d’un denier. Les monnaies utilisées pour les paiements sont des louis d’or, des ecus d’argent, des pièces constituées d’alliages divers, voire des pièces étrangères. Pour réaliser un paiement, un débiteur doit, à partir du prix exprimé dans la monnaie de compte, déterminer quelle quantité de pièces il doit fournir. "
Autrement dit, à l'époque qui nous intéresse, il y avait belle belle belle lurette que des pièces de xx livres tournois ne circulaient plus... mais cette monnaie avait toujours "cours légal" pour faire des calculs de prix, impossibles à matérialiser directement car il ne s'agissait que d'une monnaie "de compte".
« ...mais il n’existe pas de pièces d’une livre ou d’un denier... »
Mais alors pourquoi trouve-t-on dans des pages de numismatique des pièces nommées deniers, doubles deniers, grands deniers, ainsi que des pièces nommées tournois, double tournois, gros tournois, datant des XIIIe et XIVe siècles... ?
Bonjour Michel,
Aux 13° et 14° siècles, oui, mais pas trois ou quatre cent ans plus tard... j'ai oublié de le préciser...
Faudra si j'ai le temps que je vous sorte quelques clauses de paiements curieuses (ou simplement "caractéristiques") sorties de prix-faits des XVII° et XVIII°.
Sans parler de François Franque travaillant pour les Tulle de Villefranche à Châteauneuf du Pape, qui se faisait payer en barils de vin...
Cordialement,
Alain
Bonsoir Alain, merci pour vos lumières.
Confidence pour confidence, il nous est arrivé, à mon fils comme à moi, de nous faire payer en bouteilles vin... :D
A vaincre sans baril, on triomphe sans boire...
==>Alain Breton
Chapeau pour le trait et merci pour la pinte de rire :)
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