Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Balanço 1965 : li bóumian

Balance 1965 : les gitans
Balance 1965 : the gypsies

2482099921.jpg

Photo Mario Atzinger.

Lien permanent 18 commentaires Pin it!

Commentaires

  • oh quelle horreur ! il fallait vraiment s'en débarrasser - les seuls boumians bons sont les boumians en santond - grrrr dit Brigetoun

  • La voiture une Simca....Mon pere adorait les "Arondes" et plus tard la "grand large "
    Un jour j'ai traite un goupe de gitans de "caraques" ils sont entres dans une colere folle?
    Je ne connais pas la difference de ces deux mots
    Dans les annees 1960 ils voyageaint en carrioles et leurs campements etaient primaires..
    Nous en avions peur

  • Nous employions tous le mot caraque, pour désigner les gitans mais aussi des gens dépenaillés, peu soigneux, voire sales. «Tu t’es mis comme un caraque» me disait ma mère en me voyant rentrer de quelques jeux dans les Jardins Neufs. Il y a dans ce mot une connotation péjorative qu’évidemment les gitans n’appréciaient guère. L’état d’insalubrité, de dangerosité de nombre d’immeubles de la Balance ne permettait plus d’accueillir quelque population que ce soit, gitane qui se contentait de peu ou autre plus attentive au confort. La réinstallation dans diverses cités telle Clarefond se passa semble-t-il sans trop de problèmes sauf avec les riverains dont beaucoup abandonnèrent peu à peu le quartier. Là où ils le purent, comme à Ponzo-La Beine (fin Monclar, près digue Durance) ils réinstallèrent caravanes et cabanes. C’était bien mieux pour eux que les cités et préfabriqués tels ceux de Chicago (Rte de Morières) où l’on n’avait trouvé rien de mieux que de leur installer des baignoires dans les salles d’eau. Bien évidemment elles servirent souvent de benne à charbon pour le poêle qu'ils avaient réinstallé ! Il faut voir pour la Toussaint, à Noël les tombes de nos gitans avignonnais, les Montoya, Patrac, Amador etc. au cimetière Saint-Véran : couvertes de céramiques, fleurs, vierges de toutes sortes, témoins d’une foi intacte qu’ils partagent avec nos propres croyants. On se méfiait un peu de ces gitans, qui souvent, comme l’a dit à juste titre notre ancien préfet Paul Girot de Langlade honteusement suspendu «roulent dans des voitures qu’il ne pourrait pas se payer» mais ils faisaient parti de la vie de notre ville. Leur marginalité, qui est souvent le sens de leur vie même, ne les empêchait pas de s’intégrer au contraire de certaines nouvelles populations. Ils ont toute leur place dans notre crèche provençale.

  • Mario Atzinger pour avoir travaille avec lui etait plutot "boheme"
    Toutes ces photos c'est bien lui " son esprit"(nature et desordre)mais puissance....
    Dans son labo une chatte aurait perdu ses petits.....

  • J'ai acheté ma quatrième voiture à la famille Patrac, avenue de la Synagogue.
    Une GS break qui leur avait été donnée à vendre par l'ancien propriétaire, le père Persat.
    Elle sentait la garrigue...

    Une voisine, marchande aux Halles, avait coutume d'utiliser les services d'un jeune gitan pour différents travaux. Elle l'appelait d'un très sonore "Caraque !"
    Leur relation était gaie, franche et respectueuse.

    Dans les années 70, devant la "grande" poste du cours Kennedy, des gitanes alpaguaient des piétons pour leur lire les lignes de la main. L'une d'elles me prit la main, la regarda, me regarda, laissa ma main et partit. Je ne sais toujours pas pourquoi...

  • le prix de l'immobilier de la Balance...?,
    n'a pas fait fuir que les Gitans...!!!,
    mais la grande majorité des Avignonnais...!,
    c'est ça la plaie...

  • Dans les années soixante, les maisons de la Balance étaient proposées à des familles gitanes, afin de faire fuir les autres familles ! Le but étant bien sûr de récupérer les maisons à terme afin de les détruire.

  • Jeandler, je n’ai pas compris ta réflexion. Les avignonnais eurent pour se consoler les immeubles excentrés tels les AGECO (« Abris Gais Economiques Confortables Offerts au soleil »), LOGECO ou, plus chic des opérations telle celle des Mélèzes avenue Monclar. Le prix de revient à la Balance fut très élevé pour l’époque, j’ai lu 2000 F le m², et comme le souligne Patricia la plupart des avignonnais ne purent s’y loger. Opération immobilière d’autant plus critiquée que menée par un maire socialiste qui n’eut de cesse que de défendre bec et ongle le projet. Responsable de la SDEV c’est lui qui organisa les expropriations et qui mis tant de bâtons dans les roues de ceux qui voulaient préserver le secteur.

  • Devant les Halles, des gitanes vendaient des citrons en portant un enfant à califourchon sur le côté...

    Beaucoup habitaient aussi à la Caserne des Passagers, il y avait la famille Patras dont le patriarche était appelé "le Roi des Gitans". On peut s'interroger sur son royaume..

  • Françoise la gitane qui vendait des citrons devant les halles s'appelle Alice elle a mon age 61 ans et fait la quette par tout les temps devant la poste...
    Son mari s'appellait "chocolat" surnom du à la couleur de sa peau qui a l'origine etait blanche.
    Ils ont eu un fils le gars qui hurle pres des caisses du parking (un personnage affreux)le vrai gitan!
    Nous servions dans les halles une grosse partie des familles gitanes j'ai connu de 2 à 3 generations ils ne savaient ni lire ni ecrire et tutoyaient tout le monde.Mais ils ne m'ont jamais fait perdre le moindre centimes
    Certaines quand je les recontre m'appellent "papa"

  • En réponse à Françoise : je suis un patras et le monsieur dont elle parle était mon arrière grand père , on ne donne jamais un titre pareil"roi des gitans"innocemment si elle connaissait mieux le peuple mystérieux des gitans elle serait se qu 'étais son royaume. Ps quand on ne connaît pas on ne parle pas.

  • Le passage de Patras me donne l'occasion d'une interrogation. Depuis mon enfance j'ai pris l'habitude de croiser dans Avignon ce couple de gitans, mère et fils, que l'on a tous aperçu un jour rue de la Ré notamment. Depuis quelques temps je n'aperçois plus que le fils. Je n'ai pas osé lui demander des nouvelles de sa mère. Quelqu'un en a-t-il ?

Écrire un commentaire

Optionnel