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Cènt an après l'intrado de la garo

Cent ans après l'entrée de la gare
A hundred years after the entrance to the station

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Commentaires

  • quand les voitures font fuir la statue, quand les ailes sont cachées par une modernité relativement médiocre et que le jeu des couleurs qui leur donnait du caractère (avec la petite marquise métallique) est effacé

  • qui est ce Monsieur-statue?, la gare a été défiguré...!!!.
    un patrimoine"les gares"!!!,abandonné ,dévasté...fermé!!!,
    pourquoi faire table rase du passé pour construire le futur?,
    pourquoi les lieux populaires sont si mal menés?,
    Avignon n'appartient + aux Avignonnais depuis quelques décennies...,
    c'est une vitrine home staging...,
    où la vie s'est arrêtée avec les Papes, le Pont et les Remparts!,
    où le Festival semble tjrs avoir exister...,
    c'est triste mais tendance...

  • Bravo Michel pour cette nouvelle trouvaille. Qui donc abhorrait les statues pour les reléguer au loin. Qui peut m expliquer comment les originaux de l entrée du théatre se retrouvent au Thor. Que sont nos statues devenues, Crillon à Crillon, Pourquery aux allées, les lutteurs fondus,la fontaine des Carmes..les niches vides de nos rues.
    F.C

  • La statue était celle de Philippe de Girard , si je me souviens bien ? Comme tant d'autres en bronze, elle a été fondue pendant la dernière guerre au profit de l'occupant.

    Mais au delà des ravages de cette époque, il y a bien sûr l'évolution des goûts... qui fait que tel objet d'art qui ravissait les élus de la III° cristalise un violent rejet de nos jours...

    Fdc , il y a au post précédent une réflexion sur la chapelle St Pierre de Luxembourg qui m'intrigue...

  • Les trains, les années et les voitures passent
    les statues trépassent
    la gare demeure et ne se rend pas

  • C'est bien Philippe de Girard.
    Les originaux des frères Brian au Thor. Voir peut-être du côté de quelque entrée à Calvet, venant du Thor où personne ne l'avait remarquée. Petits arrangements entre amis ? Disparition (Le Thor) pour apparition (Calvet) ! (Calvet où question disparitions on s'y connaissait à ce qui se disait).

    Rien à voir: je signale que les occupants du 35 (en fait entre 33 et 35 route de Lyon) on nettoyé leur haie de lierre. Occasion rare d'apercevoir la petite colonne-monument élevée à la mémoire du Préfet de Durand-Saint-Amand tué à cheval à quelques mètres.

  • Avignon n'aimerait-il pas les statues ?
    Il avait fier allure ce monsieur ! Mieux reconnu à l'étranger qu'en son pays.
    Le voici détrôné.

  • Michel,

    Oui , bien sûr l'église St Pierre de Luxembourg est dans le couvent des Célestins... Ce qui m'étonne, c'est de la voir qualifiée d'église à "mezzanine", j'ai seulement souvenir de planchers ou voûtements établis par l'armée au XIX° s.... d'où mon interrogation.

  • Il y avait un planchet à l'interieur fait par le proprietaire du cafe....
    Qui est proprietaire du devant de la gare?
    Pour notre patrimoine avez vous vu un ou une elue dans une visite ou parcours tres bien decris et raconte par nos chers conferenciers.
    Ils sont elus à la culture...hormis le festival le reste est trop savant pour eux.....

  • Les élus avignonnais visitent-ils Avignon ?
    Les élus avignonnais connaissent-ils Avignon ?

    Quels excellents sujets Michel !

  • La chapelle de Pierre de Luxembourg s'étend Nord-Sud entre la chapelle St Michel (petit édifice qui a sa porte place des Corps-Saints) et l'église des Célestins.

    C'est une grande construction de quatre travées, où était placé le mausolée du Saint refait par la Valfenière en 1625. Il reste une petite fenêtre basse en tiers-point, rue St Michel, qui éclairait la crypte où était placé le corps du jeune Cardinal. Seul vestige des dispositions d'origine, l'armée a rebouché toutes les autres ouvertures en remaillant la maçonnerie des murs, ce qui fait que l'on y voit plus rien...

    De nos jours, j'ai souvenir d'avoir vu dans les lieux un bureau d'orientation universitaire, et les services de la redevance télé...

    Michel (Bourgue) votre allusion au café me laisse penser que vous confondez chapelle St Pierre de Luxembourg et chapelle St Michel... au fond de cette petite chapelle, un puits foré à l'emplacement original de la tombe du saint, procurait encore au XIX° des eaux miraculeuses. Augustin Canron, qui rapporte le fait, ne précie pas si le cafetier en faisait commerce...

    Il y aurait encore beaucoup à dire sur ces lieux, qui sont chargés d'histoire et de souvenirs de notre ville... Tiens, la rue "Courte-Joie" , où était elle ???

  • Merci Mr A Breton si j'avais ete avec vous en visite, je n'aurai pas confondu.....
    Que de bons souvenirs...!
    Sauf erreur moi j'ai la Rue Courte Limas ( mais sachant le metier exercait par ces dames )

  • Le parc des Célestins était séparé des bâtiments de leur monastère par une rue qui, de
    la place des Corps Saints, allait aboutir en face de la tour des Arbalétriers. Les moines,
    qui ne pouvaient aller s’y promener qu’en passant par un arceau, tentèrent souvent
    d’usurper cette partie de la voie publique. Ils crurent y avoir réussi en 1689, lorsque,
    profitant des premiers moments de la prise de possession d’Avignon par le roi de France,
    ils surprirent au premier président du Parlement de Provence une ordonnance qui les
    autorisaient à la fermer. Mais, sur les réclamations qui furent faites, ils durent la rouvrir
    le 12 mars 1699, et de cet incident, cette voie publique conserva le nom de rue Courte
    Joie.
    La rue Courte Joie disparut définitivement lorsque les nécessités de la guerre mirent
    l’administration centrale du Département dans l’obligation de réunir, par son arrêté du 5
    Thermidor an II, le couvent des Célestins à l’hôpital militaire, auquel étaient déjà
    affectés les bâtiments de l’ancien monastère des Dames de Saint-Louis.
    In "Dictionnaire historique des rues et places d'Avignon" Paul Achard (1857)

  • Défigurée la gare, et les petits platanes de l'époque n'ont pas eu comme d'autres ailleurs la chance de survivre, ils ont mouru sur l'autel de la voiture. Cela dit, il fallait bien organiser la dépose minute des passagers et ces trois allées sont bien utiles.

  • Evidemment, Michel, quand on sort les anti-sèches...

    Mais blague à part, c'est bien ça (sinon les dates, je reverrai mes notes... Il me semble que c'est le même maître-maçon qui a démoli les murailles bordand la rue (et séparant le couvent de son jardin), et qui quelques mois plus tard les a relevées sur les fondations existantes...

  • Je faisais de l esprit à ma façon, pas l esprit d Avignon, et me désolais de tous ces édifices autrefois d un seul tenant et qui comportent pour un usage différent, un plancher qui dénature leur élévation comme N.D des fours, St geniés, St Antoine, le verbe incarné, et St Pierre de Luxembourg, le terme de mezzanine étant mal approprié, mais dérisoire. Pardon Alain.
    F.C

  • Pas de pardon, FdC, parce que pas de faute ! Ce n'était donc en fait qu'une forme de "licence poêtique". Mais c'est le terme qui m'a interloqué.

    Tous ces édifices ont en effet été "lotis", les vastes volumes d'origine réduits pour des usages bien prosaïques... L'armée s'était fait une spécialité de ces voûtes qui recoupaient les niveaux en deux ou trois hauteurs "logeables", on a au Palais les traces bien visibles de ces constructions - assez hardies, au final, quand on voit leur faible flêche par rapport aux portées.

    Il existe encore, au Nord de la chapelle St Charles, des vestiges d'un tel type de voûtement, on en lit clairement la constitution : des briques "à crochet" emboitées les unes dans les autres et hourdées vraisemblablement au plâtre.

    La chapelle de Pierre de Luxembourg est relativement intacte, le dernier niveau encore voûté d'ogives (avec par dessus sa couverture de dalles de pierre, invisible sous la toiture charpente et tuiles, mais bien présente). Dans un article de 1986, j'avais essayé de "lire" tous les vestiges de maçonneries, trous de scellement, fondations à l'époque encore visieble dans les trottoirs, Tout ceci démontrait toute la complexité des circulations autour de la tombe du Bienheureux Pierre de Luxembourg... Il suffirait sans doute de peu de choses pour réhabiliter l'ensemble, sans doute manque-t'il à nos édiles l'essentiel dénoncé plus haut par Michel Bourgue : la culture, la connaissance et le goût. Et la curiosité.

    Michel, je vous envoie une vue des Célestins en 1619 par Martelange.

  • J avais bien lu l article de 86, et me désole en passant place des Corps Saints de cette masse informe qu est devenue la transition entre Célestin et Michel, et de rêver que l armée aille mettre ses bureaux en Courtine et laisse Pierre en paix...
    F.C

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